Archives de catégorie : Thème 2016-2017 : Où est ton courage ?

Comte-rendu de la réunion du 21 septembre 2016

Comité de pilotage « Communication »

Compte-rendu de la réunion du 21 septembre 2016

Présents :

Quentin Laplace, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, informaticien

Emmanuel Paris, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, directeur adjoint aux affaires culturelles

Absent excusé :

Joseph Bako, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, chef de service Maison de la musique et Itinérances

Emmanuel Paris présente l’ordre du jour de cette réunion de rentrée :

  1. Retour sur la saison culturelle 2015-2016 ;
  2. Présentation de la saison culturelle 2016-2017 ;
  3. Organisation de la saison culturelle 2016-2017.

I. Retour sur la saison culturelle 2015-2016 :

La saison culturelle 2015-2016, commencée en septembre 2015, s’est achevée au mois de juillet de l’année suivante. Emmanuel Paris distribue aux participants un document statistique, rédigé par l’institution et dressant bilan de cette saison. Ce document présente les résultats statistiques au questionnaire proposé aux enfants et aux jeunes à propos de leur appropriation du programme pluriannuel et pluridisciplinaire « L’aventure de la vie ». On trouvera les résultats de cette étude ici.

Emmanuel Paris commente les résultats de cette étude :

– taux de réponse au questionnaire satisfaisant (36 % des enfants et jeunes présents à la mi-juillet dans les Maisons de culture ont accepté de se prêter à l’exercice) ;

– réponses la plupart du temps très positives quant à la pertinence du programme aussi bien à propos du thème 1 : « Renforcement de la capabilité / de la confiance en soi », du thème 3  « Apprentissage de la diversité » et du thème 4 « Construction du collectif » ;

Emmanuel Paris relève cependant un taux de réponses négatives un peu plus élevé que lors de la précédente vague évaluative, s’agissant du thème 2 : « Ouverture culturelle ». Emmanuel Paris remarque que la réponse 12 (réponse à la question « J’ai donné à mon entourage l’envie d’assister à des spectacles ou de pratiquer une discipline artistique, scientifique ou sportive ? »), avec au taux de réponses négatives de 38 %, est de nouveau cette saison la question suscitant le taux de réponses négatives le plus élevé.

Emmanuel Paris explique que ces difficultés exprimées par les enfants et les jeunes à faire connaître et apprécier les créations culturelles auxquelles ils contribuent, à l’extérieur des Maisons, une fois qu’ils sont en week-end chez leurs parents, tuteurs légaux, ou quand ils sont en journée dans leurs établissements scolaires, constituent un axe de travail pour l’institution dans les années à venir. La mission est bien d’inventer des outils institutionnels, des manières de faire, pour aider l’enfant à faire savoir et reconnaître la qualité de ses contributions dans le cours de sa vie au sein des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.

Emmanuel Paris informe les participants que les résultats de cette étude, et particulièrement celui de la réponse 12, ont d’ores et déjà été discutés lors de la réunion de rentrée organisée le jeudi 8 septembre 2016 avec les chefs de service et les professeurs des ateliers bi-hebdomadaires obligatoires des Maisons de l’association. La recommandation faite est d’encourager chaque Maison, chaque enfant, à proposer à l’établissement scolaire auquel il est affilié qu’une prestation artistique relevant de la spécialité de sa Maison (selon les sites : cannes françaises, cirque, danse, gymnastique, musique). Le collectif réuni lors de cette réunion du 8 septembre 2016 a aussi souligné que bien des enfants et des jeunes de l’association ne préfèrent pas faire savoir qu’ils résident dans une maison d’enfant à caractère social, et que cette inhibition constitue un frein puissant pour faire savoir autour de soi la qualité des créations accomplies dans le cadre du programme culturel                     « L’aventure de la vie ».

Emmanuel Paris dit que ce thème de réflexion est proposé lors de toutes les réunions de rentrée de l’association, et invite par conséquent le comité de pilotage à dire son avis à ce sujet.

Quentin Laplace propose d’expérimenter lors des « Fêtes de la mer 2017 », sur le stand de l’association, un dispositif technique multi-écrans permettant aux visiteurs de développer une consultation plus interactive avec les archives numérisées constituées par le comité de pilotage « patrimoine ».

Quentin Laplace explique que le coût et le savoir-faire à mobiliser pour l’installation de ce nouvel outil ne serait pas important, car de nouveaux outils informatiques seront mis en place cette saison facilitant la consultation des bases de données de l’association.

II. Présentation de la saison culturelle 2016-2017 :

Emmanuel Paris revient sur le programme mensualisé de la saison culturelle 2016-2017 et la lettre de rentrée proposant quelques réflexions sur le thème de cette nouvelle saison.

S’agissant du programme, Emmanuel Paris précise que ce document n’est pas encore définitif ; des dates d’actions culturelles sont encore à confirmer, des projets culturels réalisés durant la saison ne peuvent être actés dès cette rentrée car ils sont encore en gestation.

Emmanuel Paris, malgré ces précautions, dit qu’il est possible de relever d’ores et déjà quelques nouveautés rythmant cette nouvelle saison et cite deux exemples ; animation par les enfants et les jeunes du Centre commercial Auchan de Saint-Martin Boulogne le 5 octobre dans le cadre de la sélection de l’association comme lauréate de l’appel à projets 2016 « Ensemble pour la jeunesse » de la Fondation Auchan sous l’égide de la Fondation de France ; résidence-mission d’appui artistique et scientifique soutenue par la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France du 5 janvier au 7 mars 2017. Emmanuel Paris informe les participants que les activités culturelles structurant le programme   « L’aventure de la vie » (« Conférences du jeudi », « spectacles mensuels au Café-théâtre Michel Lafond », festival annuel                      « Journées d’Enfance ») sont pluriannuelles et en ce sens reconduits, invitant les institutions culturelles partenaires du comité de pilotage à y participer.

S’agissant de la lettre de rentrée proposant quelques premières réflexions sur le thème de cette nouvelle saison culturelle, Emmanuel Paris souligne que ce n’est là qu’une prise de parole parmi d’autres, dont l’avantage est de lancer officiellement la réflexion collective. Les enfants, les équipes éducatives, ont par exemple commencé dès cette semaine de reprise des ateliers à s’approprier le thème, afin de proposer pour début novembre des contributions que le metteur en scène du spectacle clôturant comme chaque année le festival « Les Journées d’Enfance » reliera les unes aux autres dans le cadre du synopsis.

La lettre de rentrée présente donc une analyse de plusieurs acceptions du thème de la saison culturelle 2016-2017 : « Où est ton courage ? ». Parmi les idées structurantes qu’Emmanuel Paris cite, il y a la dialectique dynamique courage / découragement, envers et endroit du même rapport au monde pour tout à chacun et que vit l’enfant, l’éducateur, le professeur d’atelier, le médiateur de l’institution culturelle partenaire.

Emmanuel Paris cite aussi un des ouvrages sur lequel s’appuie cette lettre de rentrée : « La fin du courage », de la philosophe Cynthia Fleury, car celui-ci insiste notamment sur l’intérêt de penser ensemble et dans un même tenant découragement individuel et découragement de la société. Emmanuel Paris dit à ce propose que cette mise en résonance rejoint évidemment la pensée développée par l’association, dont le programme éducatif et culturel « L’aventure de la vie » ne dissocie pas le parcours individuel de l’enfant des questions de société.

III. Organisation de la saison culturelle 2016-2017 :

Emmanuel Paris propos de faire un point d’avancement sur les deux expérimentations travaillées lors du précédent comité de pilotage, en avril 2016, avant d’examiner deux axes de travail pour la saison 2016-2017.

III.A. Page Facebook institutionnelle :

S’agissant de la création d’une page Facebook « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale » et de son éventuelle fermeture en cas de constat de propos inconvenants répétés sur celle-ci, le bilan est positif et plaide pour son maintien.

Quentin Laplace fournit une saison écran de la page, en se concentrant sur les messages publiés depuis janvier 2016, les messages sont de bonne tenue.

Emmanuel Paris et Quentin Laplace remarquent le peu d’activités sur cette page depuis sa création.

Quentin Laplace propose de rechercher un plugin afin de poster automatiquement sur la page Facebook dès l’apparition d’un nouvel article sur le site Internet institutionnel.

III.B. Filtrage de l’accès à l’Internet :

Autre thème de travail examiné lors du précédent comité de pilotage, en avril 2016 ; le filtrage de l’accès à l’Internet.

Quentin Laplace dit qu’actuellement le système mis en place fonctionne mais est parfois contourné par des enfants dans certaines unités. Le système actuel demande la configuration de chaque navigateur pour que celui-ci passe par le proxy. La configuration n’est pas modifiable par l’utilisateur. Il suffit donc aux jeunes d’installer un navigateur tiers ou de lancer une version portable à partir d’une clé usb pour contourner cette configuration. Dans le cas étudié par Quentin Laplace, les jeunes utilisaient un émulateur android, dans un premier temps pour jouer à des jeux disponibles sur téléphone, et dans un second ils utilisaient le navigateur du « téléphone » émulée, voire même directement l’application « youtube » ou « facebook ».

Quentin Laplace dit qu’il va mettre en place un système de filtrage par proxy transparent, plus efficace encore. Un proxy transparent est un proxy qui n’a pas besoin d’être configuré sur les postes clients. Le client n’a pas de moyen de savoir qu’il passe par un proxy transparent. Quentin Laplace précise que cette nouvelle configuration demandera sûrement d’ajouter une interface réseau supplémentaire sur nos serveurs actuels.

Emmanuel Paris dit à Quentin Laplace que, pour disposer du volume horaire nécessaire pour ces chantiers, la répartition des tâches sera modifiée. Emmanuel Paris s’occupera de l’activité du site Internet institutionnel, et Quentin Laplace des travaux en cours évoqués ci-dessus, et ci-après.

III. C. Patrimonialisation des archives numériques de l’association :

Plutôt que d’utiliser des CD qui ont une durée de vie limitée à dix ans près, Quentin Laplace propose l’utilisation de stockage réseau sur un NAS.

Un NAS (Network Attached Storage) est un serveur de stockage en réseau. C’est-à-dire un boitier se composant d’un ou plusieurs disques durs qui se relie au réseau du site et se rendant alors accessible de n’importe quel ordinateur du site. L’accès est protégé par un mot de passe.

Un disque dur a tout de même une durée de vie limité également. C’est pour cela que l’utilisation de deux disques durs en mode miroir dans notre boitier NAS semble adéquate. Le mode miroir va permettre d’avoir deux disques similaires. Si l’un des disques devient hors service, la sauvegarde est préservée sur l’autre.

L’idéal reste une troisième sauvegarde dans un autre lieu. On pourra y ajouter par la suite un cloud, sur un serveur distant donc, que Quentin Laplace propose d’installer tard lorsque l’association bénéficiera d’un nouveau serveur dédié (projet validée par Madame Beugnet en 2015-2016 pour, dans un premier temps, l’hébergement  de notre prochain extranet).

De plus ce NAS pourrait être utilisé pour le visionnage des archives, sur une télé ou un site (genre de médiathèque). Le NAS peut faire office de serveur web en plus de ses fonctions de stockage.

III.D. Antivirus :

Un chef de service a perdu cet Eté ses données suite à une mauvaise manipulation ; il a ouvert un fichier joint infecté dans un spam. Ce fichier a crypté toutes ses données. Quentin Laplace explique que nous sommes maintenant dans l’attente d’un outil de décryptage pour récupérer ses données.

Quentin Laplace dit que l’antivirus actuel n’est pas mauvais en soi mais il apparait dans peu de comparatifs, Quentin Laplace ne peut donc être certain de son efficacité. Il apparait dans un comparatif en 2014 mais actuellement plus de traces. L’antivirus actuellement utilisé, précise Quentin Laplace, partage un cloud de signature d’antivirus avec Avira et AVG qui sont de très bon antivirus, bien notés. Quentin Laplace signale qu’il a demandé une société réputée de comparatif antivirus pourquoi notre antivirus n’apparait pas dans ce comparatif, et est en attente de leur réponse.

Quentin Laplace dit qu’il va examiner la question d’antivirus payants pour la direction, les chefs de services et les secrétariats.

Cependant, dit Quentin Laplace, les antivirus ne sont pas infaillibles et l’utilisateur doit savoir adopter les bons gestes et se poser les bonnes questions avant d’ouvrir un fichier douteux. Surtout depuis l’apparition des « ransomwares » : ce type de malveillant crypte les données et demande une rançon en échange de la clé de décryptage.

Quentin Laplace conclue en disant qu’un guide de bonnes pratiques ou rappel de règles essentielles à l’attention de la communauté éducative de notre association serait en ce sens nécessaire.

Emmanuel Paris valide ces différentes propositions, et dit qu’un point sur l’état d’avancement de ces différents travaux sera fait lors du prochain comité de pilotage.

Emmanuel Paris remercie Quentin Laplace, la prochaine réunion du comité de pilotage « communication » est fixée au mercredi 7 décembre 2016 à 16h, dans la salle du Conseil d’administration de la Ferme de Bertinghen.

Patrick Bourdet, parrain de notre festival “Les Journées d’enfance”, invité de l’émission “Mille et une vies”

Mercredi 14 septembre, l’émission de France 2 “Mille et une vies”  accueille M. Patrick Bourdet, parrain de notre festival, ainsi que des invités ayant joué un rôle important dans le cours de sa vie.

Retrouvez le contenu de cette émission ici :

Note de rentrée saison culturelle 2016-2017

Le thème de la saison culturelle de cette année 2016-2017 est : « Où est ton courage ? ».

C’est à l’automne 2015, sur le parking de la ferme, qu’est née l’idée du thème de notre nouvelle saison culturelle.

A un enfant, qui depuis plusieurs semaines renonçait aux efforts qu’il avait pourtant consentis lui-même pour bien grandir en nos Maisons (s’engager dans les apprentissages, participer à la vie collective, s’ouvrir à des activités hors de notre espace associatif), nous demandons avec insistance de se ressaisir, de mettre fin à ce cycle de mises en échec, de faire preuve de courage.

Cet enfant n’a pu y souscrire ; il a quitté peu de temps après notre institution. Les quelques nouvelles que nous avons pu avoir indiquent cependant que l’enfant s’épanouit de nouveau dans sa nouvelle vie. Notre interpellation n’a peut-être pas été vaine. Comme nous le constatons régulièrement dans nos métiers, les effets bénéfiques de nos paroles et de nos initiatives pour l’enfant peuvent se révéler bien après sa présence avec nous.

La deuxième étape de la formulation du thème de cette nouvelle saison fut la rencontre en février 2015 avec M. Patrick Bourdet, auteur de l’ouvrage « Rien n’est joué d’avance » et désormais parrain de notre festival « Les Journées d’Enfance ».

Le thème en gestation était alors dit de la façon suivante : « Quel est ton courage ? », et M. Bourdet nous a suggéré, en se référant à son propre parcours personnel, que cela ne correspondait pas tout à fait à ce que pense l’enfant affrontant les épreuves de la vie. La réponse à ces moments difficiles se fait en effet par l’expérience de ce qui a lieu ; l’enfant de lui-même ne se considère pas courageux au point de l’exprimer à celui qui lui demanderait d’en parler. Ce sont les situations vécues tour à tour qui amènent de fait à faire preuve de courage. Les ressources pour surmonter les difficultés sont en soi, mais elles sont bien souvent inconnues, ou peu conscientisées. Ce sont les épreuves de la vie qui nous les révèlent, et c’est bien souvent a posteriori.

Il faut, autrement dit, des lieux, des moments pour que cette révélation à soi-même du courage qui est en soi puisse se manifester. Et ceci nous conforte dans ce qui fait le sel de nos métiers, qui est d’être là, aux côtés de l’enfant, pour vivre ces découvertes et nommer avec lui ce qui est en train de se faire, de se défaire, les efforts personnels réalisés ou manqués.

La présence du tiers est donc essentielle, elle permet à l’enfant de vivre ces moments durant lesquels son découragement est surmonté tels des rites d’initiation à la vie, qui permettent sa socialisation, son grandissement, son devenir adulte, citoyen.

A la première formulation « Quel est ton courage ? » a par conséquent succédé celle-ci : « Où est ton courage ? », version définitive de notre thème annuel qui a l’avantage de mieux nommer l’importance des expériences vécues, ses lieux, ses moments et les enseignements que l’on peut en tirer pour soi-même sur le chemin de sa vie.

La philosophe Cynthia Fleury nous permet de confirmer cette importance du tiers, du travail de la société que nous représentons auprès de l’enfant, et des rites d’initiation que nous vivons avec lui lors de ces moments vécus de découragement et d’encouragement :

« J’ai perdu le courage comme on égare ses lunettes. Aussi stupidement. Aussi anodinement. Perdu de façon absolue, si totale, et pourtant si incompréhensible. (…) L’apprentissage de la mort, est-ce celui du courage ? Savoir qu’il va falloir tenir alors que rien ne tient. Est-ce cela la vie ? La vie digne ? Comment apprendre le courage ? Comment reprendre courage ? Comment nourrir le courage pour qu’il ne vous quitte plus ? J’ai perdu courage alors même que je voyais la société dans laquelle je vivais être sans courage. J’ai glissé avec elle. Glissé en elle. Me mêlant chaque jour à cette négociation du non-courage. Là, il n’y a pas d’eau. Seulement la corrosion. C’est Naples et ses ordures. Nous vivons dans des sociétés irréductibles et sans force. Des sociétés mafieuses et démocratiques où le courage n’est plus enseigné. Mais qu’est-ce que l’humanité sans le courage ? (…) Je crois que sans rite d’initiation les démocraties résisteront mal. Je vois bien qu’il faut sortir du découragement et que la société ne m’y aidera pas. Comment faire ? Qui pour me baptiser et m’initier au courage ? Qui pour m’extraire du mirage du découragement ? Car il me reste un brin d’éducation pour savoir que cela n’est qu’un mirage. Qu’il n’y a pas de découragement. Que le courage est là ; comme le ciel est à portée du regard. »

(Extrait de « La fin du courage. La reconquête d’une vertu démocratique » de Cynthia Fleury, Fayard Le livre de Poche, coll. « Biblio essais. », 2010, pages 7 et 8.)

Ce bel ouvrage nous permet aussi de confirmer ce que nous expérimentons tous les jours avec les enfants dans le cadre de notre politique d’établissement : la force du « parler vrai » est une forme de courage. C’est pourquoi nous invitons systématiquement les enfants à participer aux discussions qui le concernent ; que cela soit de manière formelle (les réunions de concertation dans chaque Maison, les réunions des Conseils et des comités de pilotage) ou de manière informelle, comme nous l’écrivions en introduction avec cette scène vécue sur le parking de la ferme. Les grecs nommaient cette force la parrêsia, et y voyaient la condition élémentaire du bon fonctionnement des démocraties.

Autre idée forte travaillée dans le livre de la philosophe Cynthia Fleury ; l’acte de courage est toujours un commencement, les courageux sont, pour reprendre le terme choisi par Vladimir Jankélévitch, des « commençants »[1]. Il n’y a, autrement dit, aucune continuité, aucune assurance dans ces épreuves surmontées avec courage. Il n’est pas possible de s’appuyer sur des expériences antérieures durant lesquelles l’on a fait preuve de courage pour aborder sereinement l’épreuve qui vient. Chaque acte de courage est une première fois.

C’est précisément ce qui se passe tout au long de notre saison culturelle ; les séances d’atelier en arts, en lettres, en sciences, en sports, sont autant d’espace-temps programmés chaque semaine au cours desquels l’enfant, sous le regard du groupe, des adultes, et parfois lors de nos événements organisés dans le territoire, du public, doit trouver en lui la motivation pour accepter de s’exposer, de dépasser sa peur du qu’en dira-t-on ?, sa crainte de mal faire, de décevoir les autres et soi-même.

Pour conclure ces quelques considérations sur notre thème, retenons qu’on ne peut penser le courage, l’espérance sans leur antonyme : le découragement, le désespoir. Il ne s’agit pas d’attendre des enfants qu’ils fassent preuve d’héroïsme, ressource en soi que l’on puise à l’extrême pour faire acte de courage, mais de leur tendre sans cesse ce miroir réflexif leur permettant de nommer durant leurs moments de profond découragement, voire de désespoir, la possibilité permanente de trouver en soi les ressorts pour les surmonter.

[1]Vladimir Jankélévitch,  Les vertus et l’amour. Traité des vertus II. Tome 1, Flammarion, coll. « Champs Essais », 2011.

Un week-end animé à la Maison Vive

Laetitia, membre de l’équipe éducative de la Maison Vive, nous transmet texte et images du week-end des 17 et 18 septembre vécu par les enfants de la Maison Vive :

Nous sommes allés le samedi après midi au Vital sport à Decathlon. chaque enfant avait un passeport (une petite carte) à faire tamponner.  après avoir passé les 8 épreuves (soit un essai de 8 sport différents) ils se sont vus remettre un diplôme.

Le dimanche nous sommes allés au camp “multi-époques” à Coudequerke Branche. les enfants ont pu observer et participer à différentes reconstitutions allant de l’époque Napoléonienne à la guerre 14 -8, en passant par l’époque des chevaliers… 

le soir nous avons cuisiné, en effet les enfants ont réalisé une confiture de mûres à l’ancienne (pressage des fruits au torchon).”

 

C’est la rentrée à la Maison du Cirque

Eric, membre de l’équipe éducative de la Maison du Cirque, nous transmet les photos ci-après, prises durant la séance de rentrée de l’atelier cirque dont le professeur est Romuald Pierru :

Pour rappel, chaque Maison est organisée autour d’ateliers bi-hebdomadaires obligatoires, le lundi et le jeudi de 18h à 20h, de septembre à juin hors vacances scolaires et ces apprentissages soutenus permettant aux enfants de montrer le meilleur d’eux-mêmes lors d’événements publics tels le spectacle clôturant le festival annuel “Les Journées d’Enfance”.

Première réunion mensuelle professeurs des ateliers / metteur en scène du spectacle de fin d’année / chefs de service et direction

La saison culturelle reprend, avec elle les ateliers organisés tout au long de l’année pendant deux à trois heures le lundi, le mardi et le jeudi dans chaque maison de culture. Pour préparer au mieux cette nouvelle saison puis s’assurer de sa bonne tenue jusqu’à son terme, l’institution organise des réunions avec ses professeurs d’atelier, ses chefs de service et le metteur en scène du spectacle clôturant l’année.

Angelo cité en exemple dans le journal

En juillet 2016, Angelo a été interviewé et l’article vient de paraître dans Wimille ma ville le mensuel de la commune ! Une belle mise à l’honneur pour notre jeune !

(Texte et image scannée transmis par Mathieu, membre de l’équipe éducative de la Maison du Sport et du Bien-être).

Cliquez sur l’image pour visualiser le contenu de cet article :

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