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Compte-rendu de réunion du 9 décembre 2015

Compte-rendu réunion de comité de pilotage, pôle international

9 décembre 2015

Emmanuel Paris

Présents :

Joseph Bako, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, chef de service de la Maison de la Musique et du service Itinérance

Baptiste Legros, programme Kuru Kofe

Emmanuel Paris, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, directeur adjoint aux affaires culturelles

Cette réunion est organisée par téléphone : Joseph Bako et Baptiste Legros étant au Togo pour encadrer les enfants du dispositif « Itinérance Togo 2015 ».

Actions communicationnelles pour la valorisation du dispositif « Itinérance Togo 2015-2016 » :

Emmanuel Paris informe les participants que le site Internet de l’institution accueille une rubrique dédiée à cet Itinérance, avec d’ores et déjà 5 articles en ligne et plusieurs messages des parents depuis le départ de Boulogne-sur-mer, le 1er novembre 2015. Cet « Itinérance au Togo » s’achèvera comme chaque Itinérance après 110 jours sur place, soit à la mi-février 2016.

Plus d’informations ici.

Baptiste Legros demande la possibilité qu’un livret papier, compilant l’ensemble des articles de cet Itinérance au Togo, soit réalisé au terme de celui-ci, afin que chaque enfant puisse se le voir remettre en mains propres.

Emmanuel Paris approuve cette proposition.

Réflexions sur le champ des possibles à propos du thème « solidarité internationale et échanges interculturels » :

Emmanuel Paris informe les participants que la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France, qui soutient le programme éducatif et culturel « L’aventure de la vie » de notre institution, va examiner en janvier 2016 un renouvellement de ce soutien pour les trois années à venir, dans le cadre des « projets pilotes »

Emmanuel Paris informe les participants que, dans l’éventualité de l’acceptation par la Fondation du principe de ce soutien pluriannuel, il sera demandé à l’institution un programme d’actions sur les trois prochaines années.

Emmanuel Paris remercie Joseph Bako de sa présence lors de la venue le 1er décembre de Madame Anastassia Makridou-Bretonneau, responsable du Programme « Art citoyen » de la Fondation Daniel et Nina Carasso, et informe des axes structurant ce programme.

Emmanuel Paris propose qu’à la lumière de ces axes, une première réflexion établisse le champ des possibles dans le cadre d’actions communes avec les partenaires du programme Itinérance ces prochaines années.

Baptiste Legros et Joseph Bako disent qu’ils vont évaluer les ressources offertes au Togo dans les prochaines semaines ; cette prospection permettra d’étayer une proposition faite auprès de la Fondation Daniel et Nina Carasso en matière d’échanges interculturels.

Emmanuel Paris dit qu’il se référera aussi au projet formalisé lors de la réunion du comité de pilotage « international » du 24 mars 2015, à propos du développement des capacités d’accueil et d’animation au Burkina Faso, c’est-à-dire le pays cheville ouvrière des Itinérances depuis plusieurs années.

Emmanuel Paris remercie les participants pour cette première réflexion, et propose des échanges par mail d’ici le prochain comité de pilotage, en avril 2016, pour coordonner au mieux la suite de ce travail en relation avec la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Point sur « Itinérance Togo » en cours :

Baptiste Legros dit que c’est un très bel Itinérance ; les trois enfants sont depuis quinze jours dans leur famille d’accueil, et le travail effectué par l’association partenaire locale « S.O.S Village d’enfants » pour faciliter ces intégrations a été déterminant dans cette réussite.

Baptiste Legros constate une nouvelle fois le bienfait de ce système organisé en accueil individualisé pour des vies en immersion longue chez l’habitant, plutôt qu’un Itinérance vécu du début à la fin en vie de groupe (enfants + éducateur).

Joseph Bako va à présent, et pendant trois jours, mener des entretiens individuels avec chaque enfant. Ces entretiens se dérouleront au calme, en des lieux en retrait du village où vit l’enfant.

Après ces entretiens, les enfants effectueront chacun un stage de quinze jours dans des entreprises et associations locales que Baptiste Legros a sollicitées.

Baptiste Legros cite l’exemple d’Océane, qui dans le village actuel (Kara), va faire un stage au jardin d’enfants, puis, dans le prochain village (Kpalimé), travaillera avec les paysans membres du Centre de Formation Agricole et de Production Ecologique à la récolte et la valorisation du cacao.

Baptiste Legros dit que le format décidé pour les séquences de vie en famille d’accueil dans chaque village : 50 jours / enfant / famille, est approprié. L’enfant peut prendre ses marques et s’épanouir dans le dialogue et la vie partagée avec la famille et le village.

Joseph Bako dit que la relation partenariale avec les trois associations togolaises de cet Itinérance : l’association AREJ, S.O.S Village d’Enfants Togo et le Centre de Formation Agricole et de Production Ecologique, est de qualité.

Joseph Bako et Baptiste Legros disent que cette relation donnera pleinement ses fruits à la condition d’un partenariat dans la durée, car cela permettra une meilleure connaissance mutuelle et la formalisation de projets en commun de plus en plus satisfaisants pour l’ensemble des parties prenantes.

Emmanuel Paris approuve ce diagnostic et dit que les relations partenariales développées par l’institution donnent pleinement satisfaction pour les Maisons comme pour les partenaires à partir de la troisième année d’existence de la relation.

Joseph Bako dit que la bonne relation de travail entre Bakary, Baptiste Legros et Noel Tingayama Mawo doit constituer le socle de ce travail pluriannuel.

On trouvera plus d’informations sur Bakary et Tingayama en se référant à la précédente réunion du comité de pilotage « international ».

Joseph Bako signale que la recherche de nouveaux partenariats avec des collectifs et associations togolais prend beaucoup de temps, et est difficilement conciliable avec l’emploi du temps de Baptiste Legros, très largement consacré à l’accompagnement des enfants pendant les séjours « Itinérance ».

Joseph Bako recommande en conséquence que des missions spécifiques soient accordées à Baptiste Legros pour la prospection de nouveaux partenariats.

Questions annexes :

Emmanuel Paris demande à Baptiste Legros s’il sera possible que cet « Itinérance Togo » puisse participer au spectacle clôturant les « Journées d’Enfance 2016 », tout comme « Itinérance Burkina Faso 2015 » a pu contribuer à enrichir le spectacle « Notre Antigone », le 3 juillet 2015.

Baptiste Legros recommande de rencontrer sur Paris, où il réside désormais, l’écrivain togolais Tété-Michel Kpomassie, auteur de l’ouvrage « L’africain du Groenland ».

Ce récit correspond en effet au thème de la saison culturelle, thème intitulé « Chemin faisant », car il raconte l’expérience de M. Kpomassie au pays Inuit, c’est-à-dire une première dans l’histoire des échanges interculturels.

Baptiste Legros ajoute que cela pourrait être aussi en accord avec la venue à Boulogne-sur-mer des enfants Sugpiaqs, organisée en septembre 2016 par le Musée de Boulogne-sur-mer partenaire de notre institution.

Emmanuel Paris remercie les participants et fixe la prochaine réunion du comité de pilotage international au mercredi 27 avril 2016, à 16h, en salle du conseil d’administration du site de la Ferme de Bertinghen.

Rapport d’étape du 16 décembre 2015

Rapport d’étape, comité de pilotage « communication »

16 décembre 2015

Emmanuel Paris

Introduction :

A titre exceptionnel, ce comité de pilotage « communication » ne donne pas lieu à une réunion, mais à la rédaction d’un rapport d’étape de la part de son secrétaire.

Ce comité de pilotage n’a pu en effet se réunir, faute de quorum : Joseph Bako, chef de service Maison de la Musique et Itinérance est ce 16 décembre au Togo, pour assurer le suivi de l’Itinérance en cours. Yannick Coppin, chef de service Centre de Jour et Maison Vive, assiste au spectacle mensuel organisé dans notre espace scénique associatif : le Café-théâtre Michel Lafond, avec les enfants et les jeunes de ses unités.

L’ordre du jour initialement prévu a donc été travaillé en amont par Quentin Laplace, informaticien de l’institution et Emmanuel Paris, directeur adjoint aux affaires culturelles. Ces travaux préparatoires sont intégrés dans ce rapport d’étape.

Exploration des cadres techniques et juridiques permettant un filtrage de l’accès à l’Internet dans les Maisons de l’institution :

Le comité de pilotage « communication » a consacré lors de sa réunion de rentrée, le 21 septembre 2015, un premier temps de réflexion sur les modalités requises pour la mise en œuvre d’une politique de filtrage dans les Maisons de l’Institution (voir « III. Organisation de la saison culturelle 2015-2016 ») .

Il était convenu que le comité de pilotage poursuive ce travail pour ce mois de décembre 2015, afin de préparer au mieux les discussions à ce sujet que le Conseil de la Vie Sociale organisera lors de sa réunion du 12 janvier 2016.

Sur proposition d’Emmanuel Paris, la répartition du travail s’est organisée de la façon suivante : Quentin Laplace a exploré les modalités techniques permettant un filtrage de l’accès à l’Internet, tandis qu’Emmanuel Paris a recensé les cadres juridiques à ce sujet.

Voici les résultats de ces deux veilles.

I. Modalités techniques (Quentin Laplace) :

I.A. Interdire les réseaux sociaux numériques type Facebook :

Chaque solution devra donc être testée sur les sites de proxy en ligne.
Nous avons d’ores et déjà identifié le travail réalisé à ce sujet par l’université de Toulouse 1 Capitole.

I.B. Ne pas interdire la connexion, mais la surveiller :

Avec un proxy en action, on peut voir quel site est consulté avec la date et l’adresse du PC, voir même l’utilisateur dans une configuration plus poussée.

Il sera alors possible de créer une règle d’avertissement pour prévenir qu’un ordi est allé sur un réseau social numérique type Facebook.

I.C. Matériel requis :

Pour les serveurs nous pouvons utiliser les machines données autrefois par la Fondation Findus, avec une distribution Linux.

Pour les petites unités, l’achat d’un routeur avec pare feu serait peut-être plus simple à mettre en place.[/spoiler]

I.D. Bloquer l’accès à Facebook par GSM (smartphones) :

Cela revient à couper le réseau mobile en plaçant des brouilleurs, qui peut être un inconvénient pour les adultes qui utilisent le réseau, cela revient aussi à confisquer les téléphones ou carte sim.

Compter 200/300€ pour du matériel performant.[/spoiler]

II. Modalités juridiques (Emmanuel Paris) :

Pour ce travail sur les modalités juridiques encadrant le filtrage de l’Internet, nous nous sommes référés aux bonnes pratiques recommandées par le site Internet Eduscol.education.fr. Ce site est le Portail Internet dédié aux professionnels de l’Education Nationale.

Pour commencer, cette information extraite du dossier en téléchargement gratuit (page 16).

Elle permet de fixer le cadre juridique général en matière de droit à l’expression pour les enfants et les jeunes mineurs de notre institution.

« La Convention internationale des droits de l’enfant (entrée en vigueur en France le 6 septembre 1990) concerne également les enfants plus jeunes.

Article 13.

  1. L’enfant a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen du choix de l’enfant. (…)
  2. L’exercice de ce droit ne peut faire l’objet que des seules restrictions qui sont prescrites par la loi et qui sont nécessaires:
    a) au respect des droits ou de la réputation d’autrui ;
    b) à la sauvegarde de la sécurité nationale, de l’ordre public, de la santé ou de la moralité publiques. »

On le voit, si les enfants et les jeunes mineurs de notre institution ont le droit de communiquer sur Internet, ce droit est modéré par des restrictions aux motivations précises.

Toujours sur le site Internet Eduscol.education.fr., nous avons relevé une page nuançant l’idée répandue selon laquelle la création d’un compte sur un réseau social numérique est un espace privatif, dont les contenus mis en ligne n’engageraient donc pas notre institution.

Il y est écrit notamment :

« (…) On assiste, aujourd’hui, à une explosion des médias et réseaux sociaux tant du point de vue de la quantité que de la diversité. Il existe :

  • des médias sociaux généralistes (Facebook, Myspace, Twitter, Dailymotion, YouTube, etc.) ;
  • des médias sociaux professionnels (Viadeo, LinkedIn, Xing, etc.) ;
  • des médias sociaux communautaires (Copains d’avant, etc.).

On peut ajouter, à côté de ces réseaux sociaux, ce qu’il est convenu d’appeler les « réseaux sociaux d’entreprise » qui sont des réseaux sociaux propres à une entreprise et qui ont généralement deux fonctions : une fonction professionnelle (dossiers professionnels partagés) et une fonction personnelle (communauté d’intérêt de certains salariés ou agents).

Il n’existe pas de droit spécifique aux réseaux sociaux, ni au niveau national, ni au plan international. Mais, à l’instar du Web, les réseaux sociaux ne sont pas une terre de non droit.

Si le droit « classique » du Web s’applique aux réseaux et aux médias sociaux, ces derniers posent des questions nouvelles.

  • Peut-on tout dire sur son compte ?

On pense trop souvent que le compte personnel d’un utilisateur, parce qu’il est précisément personnel, est un espace où tout peut être dit. À la vérité, le compte d’un utilisateur est un espace de communication partagé, avec ses amis, ses abonnés ou des visiteurs. De fait, les contenus diffusés engagent ceux qui les ont postés. »

Enfin, et pour ces raisons, le même site Eduscol.education.fr, précise les cadres juridiques du filtrage de l’accès à l’Internet.

Il y est écrit :

  • « Peut-on filtrer ?

Oui, il n’existe pas de droit à l’internet illimité. Le Conseil constitutionnel a précisé dans le cadre de la loi Hadopi que l’accès à internet est un droit fondamental. Mais il évoquait alors le blocage d’internet en termes de sanction et non en termes de limite d’accès.

De plus, le droit au filtrage existe dans deux textes majeurs du droit d’internet :

  • l’article 6 I.-1° de la LCEN[1] qui prévoit que : « les personnes dont l’activité est d’offrir un accès à des services de communication au public en ligne informent leurs abonnés de l’existence de moyens techniques permettant de restreindre l’accès à certains services ou de les sélectionner et leur proposent au moins un de ces moyens. »
  • l’article 5 de la loi « Hadopi »[2] qui prévoit que la Hadopi « évalue, en outre, les expérimentations conduites dans le domaine des technologies de reconnaissance des contenus et de filtrage par les concepteurs de ces technologies, les titulaires de droits sur les œuvres et objets protégés et les personnes dont l’activité est d’offrir un service de communication au public en ligne. » 
  • Faut-il filtrer ?

Sur ce sujet, on peut citer deux textes qui préconisent la mise en place d’un dispositif de filtrage :

Le considérant n° 5 de la décision 276/1999 du Parlement européen et du Conseil qui met en avant le fait que les outils de filtrage constituent des éléments essentiels pour assurer un environnement plus sûr sur internet.

La circulaire relative à l’usage de l’internet dans le cadre pédagogique et de protection des mineurs du 18 février 2004 qui prévoit « la mise en œuvre d’outils de filtrage dans les établissements ou écoles ».

La mise en place d’un dispositif de filtrage dans un établissement scolaire est une nécessité.

En effet, elle permet d’augmenter le niveau de protection des mineurs, a priori, en réduisant le risque que ceux-ci soient confrontés à des contenus illicites ou inappropriés à leur âge.

Indirectement, cela contribue à la sécurité juridique des enseignants, l’article 1384 du Code civil précisant que l’ « on est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l’on a sous sa garde […] Les instituteurs et les artisans, du dommage causé par leurs élèves et apprentis pendant le temps qu’ils sont sous leur surveillance ». Aussi, les enseignants pourront voir leur responsabilité engagée si des élèves sont confrontés à des contenus illicites que cela se produise du fait de l’enseignant ou des élèves. Un dispositif de filtrage permet aux enseignants d’utiliser internet sereinement en limitant ces risques.

Cela améliore également la sécurité juridique des chefs d’établissement. La protection du chef d’établissement intervient car, en tant qu’abonné de l’accès internet, il est en partie responsable des actes illégaux réalisés sur cette connexion, notamment au titre de la propriété intellectuelle (sur ce sujet voir la fiche Responsabilité des abonnés à internet).

Chaque établissement scolaire doit donc mettre en place un dispositif et une politique de filtrage. »

La prochaine réunion du comité de pilotage communication est fixée 20 avril 2016, de 14h à 15h30, en salle du conseil d’administration du site de la Ferme de Bertinghen.

Souvenir enchanté du spectacle “Augustin pirate des indes”, suite

Après Caroline, Eric de l’équipe éducative de la Maison du Cirque nous envoie à son tour quelques photos prises lors du spectacle “Augustin pirate des indes” présenté aux enfants, jeunes et personnels éducatifs ce mercredi 16 décembre 2015 après-midi :

Les Découvreurs rencontrent les personnages de “Star Wars”

Les Découvreurs ont rencontré le week-end dernier les personnages du célèbre film “La Guerre des Etoiles“.

Retrouvez les photos prises par Obi-Wan Kenobi Sébastien, par ailleurs membre de l’équipe éducative de cette Maison de culture oh combien intrépide, avec notamment Pamé Admidala Laura, Poe Dameron Christopher, Qui-Gon Jinn Gabin, Luke Skylwaker Horst, Lando Calrissian Mohammed :

 

Troisième séance de l’atelier archéologique mensuel

Ce mercredi 16 décembre 2015, les enfants et les jeunes ont participé à la troisième séance de l’atelier archéologique mensuel, organisé conjointement par l’association “Les Chalcophore”, l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) et notre institution.

Cette saison, le projet est de fabriquer un four à sel gaulois.

Lors de cette troisième séance, Aurélie, Fabrice, Vincent et les enfants ont commencé à assembler la grille en branches de noisetier qui constituera l’armature du four en torchis, et à sculpter les godets destinés à contenir les pains de sel que les enfants et les jeunes cuiront le 2 juillet 2016, lors du rassemblement annuel sur le site archéologique du “Petit déjeuner sous l’herbe”, dans les espaces verts de la Ferme de Bertinghen.

Retrouvez les photos prises par Sébastien, de l’équipe éducative de la Maison des Découvreurs, alors que Laura, Christopher, Adrien et tant d’autres façonnent les godets avec Fabrice :

D’autres photos, communiquées par Aurélie, sont à venir.

Souvenir enchanté du spectacle “Augustin pirate des indes”

Ce mercredi 17 décembre au Café théâtre Michel Lafond, espace scénique de notre institution, ont eu lieu deux représentations à 15h puis 19h du spectacle “Augustin pirate des indes.

Voici le message envoyé par Caroline, de l’équipe éducative du service de maintien à domicile, qui a assisté avec trois enfants à 15h aux prouesses d’Augustin :

Quelques photos avec notre capitaine Augustin ! …
Petite et grands ont aimé ce voyage vers le trésor des épices ! …
Spectacle extra !!!!

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Merci aux artistes Tullio et Ida pour ce savoureux voyage plein de rebondissements et de découvertes de Saint-Malo à Pondichéry, illustrant oh combien le thème de notre saison culturelle “Chemin faisant”.

D’autres photos réalisées lors de la représentation de 19h seront prochainement mises en ligne.

Compte-rendu de la réunion du 16 décembre 2015

Compte-rendu réunion de comité de pilotage, pôle patrimoine
16 décembre 2015

Présents :
Paule Bally, maîtresse de maison retraitée Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale
Patrick Legrand, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, chef de service Maison des découvreurs
Laura Level, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, représentante des enfants et des jeunes de l’association
Sandrine Loggia, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, chef de service de la Maison de la Danse et du service de maintien à domicile
Pierre-Yves Maquinghen, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, chef de service Maison du cirque et du théâtre et Maison du sport et du bien-être
Emmanuel Paris, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, directeur adjoint aux affaires culturelles

I. Réflexions sur le champ des possibles à propos de l’éventuel renouvellement du soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso :

Emmanuel Paris informe les participants que la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France, qui soutient le programme éducatif et culturel « L’aventure de la vie » de notre institution, va examiner en janvier 2016 un renouvellement de ce soutien pour les trois années à venir, dans le cadre des projets pilotes.

Emmanuel Paris informe les participants que, dans l’éventualité de l’acceptation par la Fondation du principe de ce soutien pluriannuel, il sera demandé à l’institution un programme d’actions sur les trois prochaines années.

Emmanuel Paris remercie les chefs de service de leur présence lors de la venue le 1er décembre de Madame Anastassia Makridou-Bretonneau, responsable du Programme « Art citoyen » de la Fondation Daniel et Nina Carasso, et informe des axes structurant ce programme.

Emmanuel Paris propose qu’à la lumière de ces axes, une première réflexion établisse le champ des possibles dans le cadre d’actions communes dédiées à l’activité de patrimonialisation ces prochaines années.

Paule Bally, qui réalise pour la deuxième année consécutive l’inventaire des fonds d’archives des associations « Foyer Educatif de la Côte d’Opale » (FEDCOP, activité menée durant la saison culturelle 2014-2015) et « Maison des Enfants de la Marine » (MEM, activité en cours), associations fondatrices de l’institution, dit qu’un espace dédié spécifiquement à l’archivage de ces deux fonds serait nécessaire.

Emmanuel Paris dit que le premier étage de la maison anciennement occupé par M. Eric Legros, sur le site de la ferme de Bertinghen, pourrait y être consacré.

Paule Bally informe les participants que des mobiliers permettant le rangement de ces fonds, telles des étagères, seraient utiles pour assurer la conservation des documents dans de bonnes conditions.

Patrick Legrand et Paule Bally proposent que cet espace dédié à l’archivage des fonds des deux associations puisse être ouvert à la consultation pour les anciennes et les anciens ayant vécu au sein de ces institutions. Cet accès des archives aux anciennes et anciens des deux institutions inscrirait ainsi le travail de patrimonialisation :
1. dans l’un des axes du projet d’établissement 2014-2019 au titre de la continuité de suivi au-delà de la fin de la mesure éducative ;
2. dans l’un des droits fondamentaux énoncés par la Convention internationale des droits de l’enfant, qui affirme le droit à une identité, à un nom et par là, à la capacité à dire le cours de sa vie.
Ce serait, autrement dit, un outil permanent mis à disposition de l’institution pour entretenir le lien avec les anciennes et les anciens, via la sauvegarde des souvenirs d’enfance de ces personnes, souvenirs matérialisés par les archives composant les fonds.

Emmanuel Paris approuve cette proposition.

Patrick Legrand dit que les deux fonds archiviques patrimonialisés doivent être sauvegardés soit par la reproduction des documents originaux, soit par leur numérisation, soit les deux options.

Emmanuel Paris informe les participants qu’un travail de numérisation a été choisi dès la saison culturelle 2014-2015, afin d’alimenter sur le site Internet l’arbre généalogique proposé aux internautes dans la rubrique « Histoire de notre institution ». Les outils et le savoir-faire nécessaires à cette numérisation sont donc là.

Emmanuel Paris explique que ce travail, mené en juin 2014 par Quentin Laplace, informaticien de l’institution, et lui-même, est cependant chronophage. L’emploi du temps de Quentin Laplace ne permet pas en l’état de libérer un volume horaire conséquent, permettant de se consacrer spécifiquement à la numérisation de ces fonds archiviques.

Emmanuel Paris dit que budget dédié à la rémunération de ce travail est par conséquent un axe d’investissement.

Patrick Legrand et Paule Bally demandent s’il serait possible d’installer un poste informatique dédié à la consultation des archives numérisées (photos, textes, films) dans l’espace dédié et ouvert au public.

Emmanuel Paris répond que ceci est possible et ne requiert pas d’acquisition de matériel.

Emmanuel Paris remercie les participants pour cette réflexion collective, et dit qu’il tiendra informés les uns et les autres de l’évolution de cette procédure de candidature auprès de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

II. Point sur l’état d’avancement du travail d’inventaire des archives de l’association « Maison des Enfants de la Marine » :

Paule Bally informe les participants que tous les documents qui lui ont été transmis de la part des équipes depuis le précédent comité de pilotage, en septembre 2015, ont été traités.

Paule Bally dit que Yannick Coppin, chef de service du Centre de Jour et de la Maison Vive, doit prochainement lui apporter d’autres documents, sur lesquels elle travaillera à partir de janvier 2016.

Paule Bally demande aux participants s’il existe un registre listant systématiquement les dates d’entrée et de sortie des enfants et des jeunes ayant vécu au sein de l’association « Maison des Enfants de la Marine », permettant de la sorte de récupérer les noms et les années de présence de ces personnes.
Emmanuel Paris répond qu’il va se renseigner auprès du secrétariat gérant l’archivage de ces documents.

Patrick Legrand explique que c’est très vraisemblablement le cas, si l’association « Maison des Enfants de la Marine » est une association habilitée par le ministère de la Justice. Les juges visitant l’institution à l’invitation de cette dernière, explique Patrick Legrand, se voient en effet proposés la consultation du registre recensant les enfants et les jeunes.

Sandrine Loggia confirme que l’association « Maison des Enfants de la Marine » est habilitée par le ministère de la Justice.

Emmanuel Paris demande à Paule Bally si, au vu du travail effectué la saison dernière sur le fonds archivique de l’association FEDCOP, anciennement Refuge Sainte-Anne, et au vu du travail mené actuellement sur le fonds archivique de la MEM, elle a identifié des points communs.

Paule Bally répond affirmativement, en citant trois exemples :
– FEDCOP et MEM ont organisé l’une et l’autre des ateliers sportifs d’entraînement au armes de jet (javelots pour FEDCOP, sagaies pour MEM) ;
– FEDCOP et MEM ont organisé l’une comme l’autre des camps lors des vacances scolaires, avec des destinations qui pouvaient même être les mêmes (Bretagne, Vosges, Sud-Ouest) ;
– FEDCOP et MEM ont organisé l’une comme l’autre des spectacles à l’attention des enfants et des jeunes, particulièrement durant les fêtes de fin d’année ;
– FEDCOP et MEM ont employé parfois des mêmes personnes ; Paule Bally cite Patrick Girard et Christophe Lefèvre. Le premier a d’abord été employé à Sainte-Anne, puis a intégré le FEDCOP pour être finalement recruté par les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale. Le second a été employé par la MEM pour intégrer ensuite Sainte-Anne avant de revenir à la MEM et finalement être recruté par les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.

Emmanuel Paris demande à Laura Level si elle serait intéressée pour reprendre avec Paule Bally le travail de patrimonialisation qu’elles avaient menées conjointement durant les semaines d’octobre 2015.

Laura Level répond qu’elle va y réfléchir.

Paule Bally demande si le travail de patrimonialisation est mené tout aussi systématiquement depuis la création des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, en juillet 2011.

Emmanuel Paris répond que ce travail est effectivement mené avec méthode et régularité afin d’être archivé sur le site Internet, dans la rubrique « saisons culturelles ». Emmanuel Paris précise que l’intensité de ce travail est cependant inégale selon les saisons, la collaboration des équipes étant nécessaire pour telle entreprise. Emmanuel Paris dit qu’après quatre années d’existence, cette collaboration atteint à présent un niveau très satisfaisant ; les archives de la saison culturelle 2014-2015 ont par exemple constitué plus de 16 pages internet.

Paule Bally demande s’il est certain que tous les enfants et jeunes ayant vécu un moment ou un autre dans les Maisons de l’institution ont au moins une archive d’eux dans ces fonds numériques.

Emmanuel Paris répond que cela n’est pas certain.

Pierre-Yves Maquinghen et Emmanuel Paris expliquent que cela dépend du bon-vouloir des équipes, qui ont un accès privilégié à la vie quotidienne des Maisons et sont seuls en capacité de la documenter par la photographie, la collecte d’écrits ou de dessins d’enfants, ou le texte envoyé pour publication sur le site Internet.
Paule Bally recommande pour dépasser cette difficulté qu’un système soit instauré dans toutes les Maisons : il s’agirait d’introniser un enfant ou un jeune de la Maison chroniqueur de celle-ci.

III. Travail collectif sur l’identification des enfants et des jeunes, des années et des lieux :

Sandrine Loggia et Pierre-Yves Maquinghen consultent deux classeurs constitués par Paule Bally, composés de documents MEM avec des enfants, des jeunes, qu’elle n’a pu identifier.

Sandrine Loggia et Pierre-Yves Maquinghen, anciennement employés de la MEM, écrivent aux côtés des photos des prénoms et noms d’enfants et de jeunes, des lieux, et des datations, pour les personnes qu’ils parviennent à reconnaitre.

Sandrine Loggia signale qu’en 2005, lorsque l’association « Maison des Enfants de la Marine » était encore localisée dans les bâtiments de l’actuel Lycée maritime, dans la commune de Le Portel, un cambriolage suivi d’un incendie ont fait disparaître une partie conséquente du fonds d’archives.

Sandrine Loggia dit à Paule Bally que Jacqueline Beaugrand, membre de l’équipe du service de soutien à domicile, pourrait l’aider à identifier nombre d’enfants et de jeunes sur les documents MEM.

Emmanuel Paris remercie les participants et fixe la prochaine réunion du comité de pilotage patrimoine au mercredi 20 avril 2016, de 10h30 à midi, en salle du conseil d’administration du site de la Ferme de Bertinghen.

Compte-rendu de la réunion du 16 décembre 2015

Compte-rendu réunion de comité de pilotage, pôle sciences
16 décembre 2015

Présents :
Fabrice Brutus, INRAP, archéologue, responsable d’opération
Yannick Coppin, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, chef de service Centre de jour
Vincent Lascour, INRAP, archéologue, responsable d’opération ; président de l’association « Les Chalcophore »
Christophe Lefèvre, éducateur, représentant des personnels éducatifs de l’institution
Aurélie Legras, chargée de communication, animatrice de l’association « Les Chalcophore »
Pierre-Yves Maquinghen, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, chef de service Maison du cirque et du théâtre, Maison du sport et du bien-être
Emmanuel Paris, Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, directeur adjoint aux affaires culturelles
Florian Sailly, représentant des enfants et des jeunes de l’institution

Absents excusés :
Elisabeth Justome, chargée du développement culturel et communication région Nord Pas-de-Calais Picardie, Institut National de Recherches Archéologiques Préventives
Eric Parot, ingénieur physicien Schlumberger Ltd, coordinateur France Fondation SEED

I. Actions communicationnelles pour la valorisation des projets portés conjointement par l’INRAP et « Les Chalcophore » :

Emmanuel Paris informe les participants que l’institution et l’INRAP ont lancé parallèlement trois actions communicationnelles pour valoriser les processus créatifs générés par les projets portés par l’Institut de Recherches Archéologiques Préventives, « Les Chalcophore » et notre institution.

Le siège national de l’INRAP a demandé à Emmanuel Paris les photos issus du projet « Coracles » réalisé durant la saison culturelle 2014-2015, afin d’alimenter un site Internet dédié à l’ensemble de ses actions d’éducation artistique et culturelle (EAC), au nombre desquels s’inclut la construction des coracles. Ce site Internet est en cours de construction.

L’institution, quant à elle, a depuis la précédente réunion du comité de pilotage « sciences » valorisé le projet porté conjointement cette saison 2015-2016 de deux façons.

Le numéro 3 de « La lettre de mes Maisons » est envoyé par courrier postal aux parents et tuteurs légaux des enfants et des jeunes de l’institution. « La lettre de mes Maisons » est une lettre d’information trimestrielle relatant les activités culturelles de l’association dans les mois écoulés. L’idée est de stimuler l’intérêt pour les événements à venir, fort de l’attrait suscité par les manifestations récemment réalisées.

Le document papier destiné au lectorat des parents et tuteurs légaux se présente sous forme d’un feuillet A4, mise en page sur son recto. Les contenus seront essentiellement des images des manifestations, avec une phrase de commentaire aux côtés de chacune d’elle.
Le projet « four à sel gaulois » y est présenté.

Autre action communicationnelle accompagnant ce projet dès les prémisses de son processus de conception / réalisation ; le site Internet de l’institution accueille des pages dédiées, qui seront alimentées régulièrement jusqu’à la finalisation de ces expositions.
Pour la première séance de l’atelier mensuel, la page internet est ici.

Enfin, toujours sur le site Internet de l’institution, les logos de l’INRAP et des Chalcophore apparaissent côte à côte désormais dans la page dédiée aux partenaires, ici.

II. Point sur l’avancement du projet « Four à sel gaulois » :

Emmanuel Paris demande à Vincent Lascour si l’annulation de la deuxième séance de l’atelier archéologique mensuel, au mois de novembre 2015, a porté préjudice au timing général initialement prévu lors du précédent comité de pilotage, au mois de septembre.

Vincent Lascour répond que cela ne déroge pas au calendrier prévu et fait le point sur l’état d’avancement du projet.

La fosse permettant l’accueil du four à sel a été creusé durant la première séance, au mois d’octobre. La tente est désormais dressée sur le site, et restera pendant plusieurs séances afin de le préserver des intempéries. La grille en branches de noisetier, posée sur la fosse creusée et destinée à constituer l’armature du four à sel, est à demi achevée, et sera finalisée lors de la prochaine séance, en janvier. 60 godets en argile réfractaire ont été réalisés par les enfants et les jeunes lors de la séance de ce mois de décembre, il faut en réaliser 190 autres. Le sable servant à la phase d’expérimentation du four a aussi été collecté durant cette séance ; il faut à présent recouvrir les contenants et de l’eau supplémentaire y sera ajoutée lors d’une prochaine séance.

Vincent Lascour insiste sur la nécessité de faire participer l’ensemble des enfants des Maisons à la réalisation des godets.

Si le limon de plateau est trouvé par une équipe INRAP opérant sur une fouille en Nord Pas-de-Calais Picardie, l’INRAP organisera le convoyage du mètre cube nécessaire sur le site de la ferme de Bertinghen. Si les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale trouvent ce matériau, Emmanuel Paris dit que l’institution s’en chargera bien évidemment et en tiendra informés les partenaires.

Quant au four permettant la cuisson des godets en argile, Vincent Lascour se renseigne auprès de Laurent, membre de l’association « Les Chalcophores », qui maîtrise le four raku dont elle a fait l’acquisition.

Vincent Lascour envisage les prochaines séances :

• La prochaine séance, le 13 janvier 2016, pourrait être consacrée à la finalisation de la grille et à celle de la fabrique des godets ;
• s’agissant de la fabrication du torchis à partir de ce limon avec de la paille, Vincent Lascour pense que les séances de février et mars 2016 seront les plus appropriées pour la réalisation de cette phase ;
• La séance d’avril 2016 pourrait être dédiée à la cuisson de la grille et des godets ;
• Quant à la phase d’expérimentation du four à sel, les séances de mai et de juin pourront y être consacrées.

Pour le 2 juillet 2016, c’est-à-dire la démonstration en public de ce four pour les enfants, les jeunes, les parents, tuteurs légaux, et les anciens et anciennes de l’institution, il faudra prévoir de la saumure industrielle.
Vincent Lascour informe les participants d’une proposition faite par Julie, membre de l’équipe éducative de la Maison Vive qui a participé à l’atelier ce mois de décembre. L’idée serait d’organiser aussi une cuisson à l’attention des habitants du territoire, une démonstration du four à sel gaulois pour la population locale.

Emmanuel Paris approuve cette proposition.

III. Réflexions sur le champ des possibles à propos du thème « Arts / sciences » :

Emmanuel Paris informe les participants que la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France, qui soutient le programme éducatif et culturel « L’aventure de la vie » de notre institution, va examiner en janvier 2016 un renouvellement de ce soutien pour les trois années à venir, dans le cadre des projets pilotes.

Emmanuel Paris informe les participants que, dans l’éventualité de l’acceptation par la Fondation du principe de ce soutien pluriannuel, il sera demandé à l’institution un programme d’actions sur les trois prochaines années.

Emmanuel Paris remercie les participants de leur présence lors de la venue le 1er décembre de Madame Anastassia Makridou-Bretonneau, responsable du Programme « Art citoyen » de la Fondation Daniel et Nina Carasso, et informe des axes structurant ce programme.

Emmanuel Paris propose qu’à la lumière de ces axes, une première réflexion établisse le champ des possibles dans le cadre d’actions communes avec l’INRAP et « Les Chalcophore » ces prochaines années.

Fabrice Brutus explique que l’INRAP institutionnalise les actions d’éducation artistique et culturelle (EAC) dans le cadre de son activité de valorisation de l’archéologie, et qu’à ce titre le projet « Coracles » a été présenté à M. Dubreuil, directeur général de l’Institut. M. Dubreuil, dit Fabrice Brutus, a particulièrement apprécié le travail réalisé à cette occasion, ce qui explique notamment la convention trisannuelle formalisée au début de cet automne.

Fabrice Brutus cite un autre exemple d’action d’éducation artistique et culturelle portée par l’INRAP ; il s’agit d’une résidence scientifique, un archéologue de l’Institut résidant en immersion dans un collège de Bondy. Plus d’informations sur cette résidence ici.

Fabrice Brutus décrit le format typique d’une EAC ; il reprend les termes de la convention développée cette année avec « Les Chalcophore » et notre institution. Ceci suppose le détachement d’un ou de plusieurs archéologues de l’INRAP pour cette action, cette mise à disposition constituant l’essentiel de l’investissement de l’Institut : il s’agit donc d’un apport en nature. L’institution partenaire doit, quant à elle contribuer à l’EAC par l’apport en moyens.

Emmanuel Paris remercie Fabrice Brutus pour ces informations, et informe les participants de deux projets restés pour l’instant inaboutis que l’institution aimerait développer à terme. Il s’agit d’organiser d’une part une « fête des vendanges » pour ouvrir la saison culturelle chaque année, et d’autre part de construire une charrette fac-similé de celles ayant circulé dans le boulonnais à la fin du Moyen-âge.

Christophe Lefèvre explique aux participants les raisons pour lesquelles ces projets sont envisagés.
S’agissant de la « fête des vendanges », la ferme de Bertinghen a, aux côtés du jardin médiéval dans ses espaces verts, des vignes de raisins et de houblons, qui ne sont pas bonifiées jusqu’à présent, faute de savoir-faire technique en matière de viticulture. L’idée serait de mobiliser les savoirs issus de l’archéologie pour reproduire chaque année avec les enfants et les jeunes de l’institution les activités ancestrales permettant aux populations locales à différentes époques de produire du vin et de la bière dans le boulonnais. Ce serait là un moyen éducatif et festif permettant de lancer la saison culturelle sous le symbole des arts de vivre, soit le principe même du travail de notre institution auprès des enfants et des jeunes.

Le deuxième projet, explique Christophe Lefèvre, concerne la construction d’une charrette du XVème siècle ; elle compléterait ainsi la copie conforme de la roulotte tzigane fin XIXème siècle, construite par des enfants et des éducateurs en 2010. A terme, ces deux plateformes hippotractées pourraient circuler dans les villages du boulonnais, permettre aux enfants d’animer la place publique forts de leurs compétences acquises dans les ateliers de leur Maison de culture, et ainsi confirmer l’un des axes du projet d’établissement, qui est de faire reconnaître les enfants et les jeunes en tant qu’acteurs culturels du territoire.

Christophe Lefèvre précise que pour l’instant, la vigne produit 70 kilos de raisin, permettant 30 litres d’un vin de mauvaise qualité en raison de l’acidité du sol. Christophe Lefèvre ajoute que l’institution a fait voici trois ans l’acquisition d’un châssis de charrette agricole, aujourd’hui largement détériorée par l’usure des aléas climatiques, mais dont les moyeux peuvent encore être récupérés.

Plus d’informations sur ces deux projets techniques à leur origine ici.

Yannick Coppin dit que cette charrette, construite de telle façon qu’une plateforme puisse se déployée lorsqu’elle fait étape dans un village, pourrait accueillir le groupe de la Maison de la Musique pour une prestation musicale, puis une démonstration en sciences physique et chimie par les jeunes du Centre de Jour (apprentissages issus du partenariat avec la Fondation SEED) lors d’une autre étape, dans un autre village, et ainsi de suite.

Vincent Lascour demande à Emmanuel Paris si ces projets sont concurrents, se complètent, sont réalisés la même année.

Emmanuel Paris répond que le projet charrette pourrait être pluriannuelle, tandis que celui des vendanges annualisé.
Emmanuel Paris ajoute que sur ce second projet, la difficulté serait d’organiser des ateliers archéologiques mensuels commençant chaque année depuis trois ans au mois d’octobre, pour se terminer au mois de juillet de l’année suivante, ce qui ne correspond pas au moment de la vendange et de la vinification ou du brassage de houblons.

Emmanuel Paris demande à Fabrice Brutus et Vincent Lascour si le principe d’une résidence scientifique archéologique aux Maisons pourrait les intéresser, à l’image des résidences artistiques co-produites avec la DRAC Nord Pas-de-Calais Picardie la saison culturelle précédente et cette saison.

Vincent Lascour demande comment s’organise ces résidences.

Emmanuel Paris explique que, par convention avec la DRAC, se sont des « Résidences Mission d’Appui Artistique » de deux mois ininterrompus, durant lesquelles l’artiste vit en immersion au sein de l’institution et peut à ce titre intervenir à tout moment d’une semaine type des Maisons de culture.
Emmanuel Paris précise que cette organisation temporelle modifie la relation aux enfants et aux jeunes par comparaison avec les ateliers mensuels, qui quant à eux se déroulent généralement sur une journée de 10h à 16h.
Emmanuel Paris ajoute que, par cette disponibilité permanente pendant deux mois, l’artiste peut s’intégrer à des ateliers bi-hebdomadaires de telle ou telle maison, de sorte que, dans l’hypothèse d’une résidence scientifique archéologique, des croisements « arts / sciences » pourraient être issues de la rencontre avec les ateliers de la Maison du Cirque, de la Maison de la Musique, etc.

Vincent Lascour demande si ces résidences sont rémunérées.

Emmanuel Paris répond que le budget alloué à ces résidences fait en effet l’effort principal sur la rémunération de l’artiste.

Vincent Lascour se dit intéressé sur le principe par ce dispositif.

Emmanuel Paris remercie les participants pour cette première réflexion et leur demande de réfléchir, de leur côté, sur des propositions pouvant satisfaire l’INRAP et « Les Chalcophore ». Emmanuel Paris dit qu’il tiendra informés les participants à mesure des informations lui parvenant quant à la candidature de l’institution auprès de la Fondation Daniel et Nina Carasso. Emmanuel Paris précise qu’en cas d’éventuelle acceptation de cette candidature, il faudra proposer à la Fondation un programme d’actions trisannuel d’ici le prochain comité de pilotage, au mois d’avril 2016.

Emmanuel Paris remercie les participants et fixe la prochaine réunion du comité de pilotage sciences au mercredi 20 avril 2016, de 16h à 17h, en salle du conseil d’administration du site de la Ferme de Bertinghen.