Avec Hamid, je suis parti en bivouac. On n’était pas loin des 3000 mètres d’altitude !
On a marché 6 heures pour aller dormir chez les nomades. J’ai fait connaissance de Hedmough et de ses enfants… Enfin de sa fille par ce qu’Hédmough a 10 enfants mais il n’y a qu’elle qui était avec lui.
Nous étions aussi avec Gaïtan et Morgan, des touriste venus à l’auberge Amazigh et Saïd.
C’était la première fois que je dormais en montagne, j’ai bien aimé voire les différentes cultures nomades :
Comment ils vivent.
Comment ils se nourrissent
Comment ils se lavent
Comment ils se réchauffent
Comment ils arrivent à se payer à manger.
Thomas
(Texte et photo transmis par Baptiste, éducateur du service “Itinérance”).
Quand je suis arrivé à Tamtatouchte, je ne croyais pas que j’avais ma place à l’auberge. Maintenant, j’ai ma place à l’auberge et au village aussi de Tamtatouchte. Tous les gens du village maintenant, quand ils me voient, crient « Ohé Tiotio ! Métanick Tiotio ? ».
Je suis très content : grâce à Hamid, je partage le savoir faire du bâtiment et la culture berbère. Les gens du village m’apprennent leur savoir faire et leur vie quotidienne, qui n’est pas faciles pour eux.
La famille de Hamid et de Mustapha m’apprennent à parler le berbère . Tous les matins je vais chez la Maman de Hamid lui dire : « Salam, berere ? Labes ? Tena ? Labesralick ? Hamdoulila ! ».
Voilà ce que la Maman de Mustapha et de Hamid m’ont appris.
Moi, j’ai appris à compter jusqu’à 10 à la Maman de Hamid qui est très contente.
Parfois quand on travaille pas, la Maman et Lahcen me racontent les histoires berbères qui sont vraiment géniales.
La relation que j’ai avec la Maman de Hamid est trop géniale.
On a aussi eu de la neige, moi et Mustapha ; on s’amusait à se lancer des boules de neige, c’était gravement marrant.
Avis sur l’auberge Amazigh :
L’auberge Amazigh, c’est à Tamtatouchte, qui se situe à 17 kilomètres de la Vallée des Gorges de Todgha.
C’est une auberge traditionnelle berbère où tout est fait à la main par la Tante,et Hamid ,et Mustapha.
Ils ont commencé à construire en 2006, maintenant ça fait déjà 9 ans que l’auberge Amazigh est ouverte.
L’accueil et généreux et génial !
Les chambres sont magnifiques : il y a trois chambres avec douche toilette et lavabo et une chambre simple sans toilette douche lavabo et il y a une suite familiale pour six personnes avec douche toilette lavabo.
Toutes les chambres sont en tradition berbère en terre paille.
J’ai commencé mes stages le 30|12|19 chez Guillaume à Tinghir.
En arrivant chez lui il m’a présenté sa famille, sa femme Enza et sa fille Nora.
Le matin je me lève à 5h30 pour aller à la pâtisserie. En arrivant je me change avec une veste blanche, je me lave les mains et on commence la dorure des petits pains au chocolat et les croissants au beurre et à la margarine et aussi les pains suisses. Ensuite je commence à faire la crème pâtissière. J’ai appris à la rendre onctueuse en la vidant sur la table avec une corne et avec le fouet on la mélange jusqu’à temps qu’elle soit froide. On a fait des mille feuilles avec la crème pâtissière, on remplit une poche à douille et on fourre les milles feuilles, après on met du fondant au dessus du mille feuilles et on le décore avec un peu de chocolat et avec le reste de crème pâtissière on fourre les choux et les éclairs au chocolat et au café. On a aussi fait des chouquettes au sucre, on m’a appris aussi a faire un opéra, une mousse passion banane, et faire un biscuit aux amendes et un gâteaux vanille fraise et des brownies, des tuiles à la noix de coco et aux amandes .
J’ai adoré mon stage en pâtisserie. La famille de Guillaume et très sympa, les employés sont très sympas et on rigole tous ensemble.
Fait le 08|12|19
crème pâtissière meringue
1 litre de lait 1 kg de blanc d’œuf
6 jaune d’œufs 2kg de sucre
Déjà en premier, je ne veux plus fréquenter mes anciens camarades de la rue.
En deuxième, je veux fortement retourner a l’école parce que là ça me fait de plus en plus bizarre de ne pas y aller pendant si longtemps.
En troisième, Christine et Gil m’ont dit que ça serait bien que j’aille en internat à côté de chez moi et je revienne le week-end et les vacances et que mes parent m’aident a mon retour sur mes problèmes et que moi je les aide sur les leurs.
Ca serait fabuleux ça : une vie enfin normale, que je refasse des activités avec mes parents par exemple ; aller à la piscine, faire la cuisine, faire des jeux de société.
En ce moment, je me suis lançais dans la lecture, j’adore ça maintenant, c est génial. Et je suis impatient d’en lire d’autres et je me dis dans ma tente au soir que quand je rentrerai c’est là qu’il faut que je montre mes preuves mais la je sais pas. c’est un peu dur en ce moment ; je me pose des questions et moi-même là je sais que je rame
A bientôt tout le monde, bisous je vous aime ma famille,
A bientôt toute l’équipe, papa maman mamie et tout le reste.
Je veux retourner à l’école, pas faire le bazar en cours, parce que c’est pour mon avenir à moi et à personne d’autres et c’est pour avoir un beau métier plus tard .
Je veux revoir mon père comme avant en rentrant du séjour de rupture parce qu’il me manque énormément avec mes frères et sœurs.
Nous sommes allés au souk et, avant, les premières fois, je détestais le souk mais maintenant je demande tout le temps si nous pouvons y aller.
Mes sentiments sont en rentrant que j’aide mes parents pour leurs problèmes et eux qu’ils m’aident pour les miens. Gil et Christine m’ont dit que pour moi c’était bien, qu’en rentrant j’aille en internat pas loin de chez moi pour que au moins je rentre les week-ends et les vacances.
Là maintenant nous sommes sortis d’un camping, nous y sommes allés pour laver le linge et je vais beaucoup plus vite maintenant à le laver mais pendant la nuit il a pleut fort et le lendemain matin les gens nous on plaint mais pour moi ça n a pas d’importance ; le principal est que j’ai chaud et qu’il ne pleuve pas dans ma tente.
Et aussi les gens nous posent des questions : pourquoi nous ne sommes pas a l’école. Des fois, c’est un peut gênant mais des fois ça fait du bien de leur dire et il y en a qui comprenne.
J’ai eu une discussion avec Gil ; j’ai pleuré. Il me parlait de mon avenir, tout ça et ça m’a fait du bien de pleurer. Il faut que j’avance encore plus, revenir chez moi au top et que je montre des preuves à mes parents et mon entourage.
Sinon, nous faisons du camion mais nous voyons du paysage que peut-être nous ne reverrons plus jamais et il y a des très beaux couchers de soleil en ce moment.
Le lendemain nous sommes allés voir deux greniers vachement formidables, touchants, parce que ces gens là, s’ils se faisaient dérober ça, ils n’avaient plus rien, quasiment leur vie foutue en l’air et auraient travailler dans le vide.
Et les arbres étaient très secs il y a quelque temps mais il est tombé de la pluie en pagaille et nous avons été bloqués dans des oueds.
Au revoir, à bientôt tout le monde, ma famille je vous aime et mon entourage mamie papa maman et tout le reste je vous aime plus que tout.
Je suis allé voir un souck, j’ai bien aimé l’ambiance. L’odeur, ça ne sentait pas très bon. J’aime bien les soucks.
Il y a une matinée qu’on passée dans le camion, ça m’a fait réfléchir en rapport à chez moi. On est parti dans un camping près de la mer. j’ai remercié Gil et Christine de nous avoir offert un camping au bord de la mer. C’était beau.
On est parti du camping; j’étais un peu déçu de partir de ce camping.
On a été voir des greniers, j’ai bien aimé parce j’ai appris des choses (beaucoup), que je ne savais pas avant et que je sais maintenant.
On a vu des babas cools auparavant ; j’en avais jamais vu, maintenant je sais c’est quoi une vie de baba cool.
Et maintenant aussi je sais c’est quoi la vie grâce à Gil et Christine.
J’ ai vu des Oueds, ça m’a choqué d’en voir : en France il y’en a pas c’est impressionnant. J’ai rêvé que Gil tuait des bébés biquettes et que moi je lui criais dessus pour qu’il arrête.
Ma mère me manque beaucoup, tout le monde me manque : ça me fait bizard de ne plus voir ma famille. Ça me fait mal au cœur de ne plus voir mon père à cause de ma belle-mère et de moi-même.
Je suis déçu de ne pas avoir été là au retour de ma grand-mère qui revenait de vacances. J’ai même pas pu lui dire au revoir avant de partir au Maroc : Maman, si tu vois Mamie, tu lui diras que je lui fais de gros bisous.
Depuis la semaine dernière, nous avons fait beaucoup de choses : premièrement, nous sommes allés voir des grottes. Nous avons escaladé pour y accéder : Gil nous a fait un cours sur ces grottes.
J’ai trop aimé ça, j’ai ressenti d’aller visiter des choses comme ça. Ça me donne du mouv’ pour continuer et pour avancer.
Le lendemain, nous sommes allés voir des gravures d’il y a 6 millions d années. Ensuite nous nous sommes posés 2 jours pour réfléchir sur nous-même. Et j’en ai pensé que, par exemple, il ne fallait pas gaspiller l’eau, parce que là où elle était, il n’y en n’avait pas d’autre.
Et je voulais rajouter aussi que les femmes au Maroc n’étaient pas égales au hommes, par exemple la femme voilée n’a pas le droit de refuser de sortir avec un homme même s’il a 50 ans et que la femme a 14 ans : je trouve ça injuste. Et aussi, la femme n’a pas le droit de manger à table avec les hommes. Et j’ai remarqué aussi que quand il y a une femme sur le passage piéton, elle attend que l’on soit passé parce que l’homme ne la laisse pas passer : elle attend qu’il soit parti.
Le lendemain, nous sommes allés tout en haut d’une montagne et on a visité des greniers : je me suis éclaté. Mais il y en n’y en a presque plus par ce que l’armée française les a tous quasiment abattus.
Et dans une semaine, nous allons en famille : je suis pressé car c’est une vrai vie de famille et en plus marocaine et nous sommes actuellement en camping pour nous reposer, nous repartons demain.
J’ai lu vos messages sur le site, merci pour l’encouragement : je vous aime fort fort, mouakke, Maman, tout le monde.
Baptiste m’a emmené à Tamtatouchtte, à l’auberge amazigh chez Hamid et Mustapha que je ne connaissais pas avant maintenant. Hamid et Mustapha m’ont appris à faire le thé et les tajines.
Le thé :
Le thé normal
Le thé menthe citron
Le tajine :
Omelette berbère
Les tajines au mouton
Les tajines salade
Les brochettes frites
De la soupe
Les desserts maison :
Yaourt
Du lait
Des bananes
Des pommes
De la confiture de pèche
De la confiture à la fraise
De la confiture à la grenade
J’apprends aussi le métier du bâtiment : j’ai appris à faire le ciment, à poser du béton, à faire les canalisations d’eau de la douche de wc et du lavabo, à faire des fenêtres, à poser des fenêtres, à poser le mur.
Hamid ma appris à utiliser de l’huile à bois à l’entrée de l’auberge amazigh.
Je suis très content d’apprendre le métier du bâtiment. Je suis très content d’avoir connu Hamid. Grâce à Hamid, je suis parti dans la voie du bâtiment.
Hamid m’a fait connaître des berbères : Ali, Lahcen, Chir, Ouaddou, Aziz, Larby, Hammou. Ce sont des bons berbères, on rigole bien surtout avec Alis. C’est un berbère du village de Tamtatouchtte qui me fait drôlement rigoler avec ces histoires d’ancien berbère. Hamid m’a emmené à un mariage berbère que j’ai très bien aimé et aussi à la fête de la transe qui a lieu le jour de la naissance du prophète des musulmans.