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La maison des enfants de la musique

Les lettres de Shila et Le petit journal de Bombay, un partenariat enrichi

Chers enfants, comment allez-vous ?

Je sais que vous pensez sérieusement aux fêtes de Noël et du nouvel an qui approchent, et aussi aux vacances bien méritées.

Ici, au Kerala, les fêtes sont très nombreuses, la plus importante reste la fête d’Onam qui a lieu fin août début septembre, cependant chaque ville et chaque village a sa fête.

Les fêtes, par milliers au Kerala, ont lieu de septembre à juin. Nous sommes dans un pays qui adore la fête.

Je suis personnellement invitée à participer à de nombreuses festivals, ils occupent une grande partie de ma vie bien remplie.

J’ai su que mes admiratrices et admirateurs, grands et petits, viennent de loin pour me voir, de France, de Bombay… Je les en remercie, soit avec un gros bisou du bout de ma trompe, ou d’une petite caresse sur la tête avec mon oreille, ils en sont tous ravis.

Sassi m’a informée qu’Isabelle du petit journal de Bombay, ainsi qu’Elisabeth et Henri ont reçu un accueil royal chez Mister Hari Namboodiri, leur donnant des clés pour comprendre notre culture multi millénaire, leur faisant visiter sa maison de plus de trois cent ans et son jardin plein de symboles ainsi que mon petit pré.

Cette chance est grande, car dans un passé récent, la maison des brahmanes n’était pas accessible aux non brahmanes.

Hari leur a donné les explications pour bien comprendre les festivals, celui du Temple de Devi à Kumaralanoor, où ils m’ont retrouvée et celui du Temple de Shiva à Vaikom où il leur a conseillés de se rendre en ce moment du festival.

Ils ont suivi à la lettre les conseils de Mister Hari, je peux vous dire qu’ils ont été complètement émerveillés par le faste et la beauté de ce festival, l’un des plus grands du Kerala.

C’était le 7e jour de la fête qui dure 12 jours… Des indices permettent de le savoir : il y avait sept éléphants mâles, avec leurs superbes défenses, participant à la procession, tous richement habillés.

Les murs qui entourent le temple avaient 7 rangées de lampes à huile toutes allumées, indiquant aussi que nous étions bien le 7ème jour. Les yeux de tous brillaient d’admiration.

Il était judicieux que leur venue soit le 7ème jour, car le 12ème et dernier jour, celui où participent 12 éléphants mâles et où les 12 rangées de lampes sont toutes allumées, couvrant l’ensemble des 4 murs du temple, il est très difficile d’approcher car la foule est trop dense.

Ce temple de Vaikom est historique car, il y aura cent ans l’année prochaine, il a été le lieu d’une des premières luttes non violentes en Inde pour que tous puissent rentrer dans le temple, même les “dalits” ou intouchables, comme on disait à l’époque… Que tous sans exception aient accès au temple.

Cette manifestation a duré plus de 600 jours, et même le mahatma Gandhi est venu soutenir cette action non violente.

Je vous ai compté cette belle histoire dans une précédente lettre.

Autant vous dire qu’Isabelle a beaucoup apprécié cette immersion dans la culture et dans l’histoire du Kerala.

Elle souhaitait me rencontrer, elle a pu en même temps se plonger dans notre si beau pays, si vert et plein de couleurs, ce Kerala appelé le “god’s own country“.

Cette rencontre a permis de renforcer les liens de partenariat et d’amitié qui nous unissent depuis plus de deux ans.

J’ai été, bien sûr, très honorée de recevoir Isabelle, de voir l’intérêt qu’elle nous porte.

Elle nous a présenté dans un très bel article en septembre 2021, les enfants de Boulogne, les maisons et moi l’éléphante philosophe.

Ce temps de rencontre est une réelle richesse car, pour moi, la richesse est avant tout dans la qualité de nos relations.

Je vous souhaite, chers enfants, de très belles fêtes de Noël et du nouvel an.

Je vous fais de gros bisous

Shila

Shila officiant en l’honneur de Bhagawati – the mother Goddess

Bonjour chers enfants, comment allez-vous ?

Grâce à Hari Namboodiri et à sa famille, qui nous ont reçus royalement, dans leur maison traditionnelle, nalukettu, de plus de 300 ans, à Kurichithanam… tout près de leur bois sacré dédié aux serpents et du pré de Shila…

Petite explication sur cette maison.

Nalukettu signifie quatre blocs et une maison typique construite de cette manière serait divisée en un bloc nord, sud, est et ouest.

Le naalukettu était une caractéristique typique de la tradition tharavadu du Kerala, où des familles communes vivaient ensemble pendant des générations avec un patriarche et une matriarche supervisant toutes leurs affaires. Au centre de la maison se trouve un nadumuttam, qui est une cour ouverte qui servait de point central des interactions entre la famille ainsi que de diverses activités et festivités ménagères. Les familles les plus nombreuses et les plus riches avaient des maisons ettukettu ou, plus rares, pathinaarukettu, composées de huit et 16 blocs avec respectivement deux et quatre cours. Toutes ces maisons ont été construites selon les principes de l’ancien thachu shastra ou la science de la menuiserie et se sont développées aux XVIIIe et XIXe siècles, une époque où les Nairs et les Namboodiris dominaient la société par leur pouvoir et leur richesse.

Ces familles aristocratiques, fières de leur lignée et du nom de leur tharavadu, construiraient de vastes maisons naalukettu qui comprendraient un bosquet avec un monticule de serpents pour faciliter le culte populaire des serpents, une installation de feuilles de basilic en pierre ou en brique, et même un étang à l’usage exclusif de la famille. Naalukettus peut être tentaculaire, entièrement construit au rez-de-chaussée ou peut atteindre trois étages.

C’était un très grand et beau moment que nous avons eu la chance de vivre avec Elisabeth et Isabelle de lepetitjournal.com Bombay.

Hari nous a expliqué que Shila officiait pour la fête du temple de Kumaranalloor Devi. Ce temple est considéré comme l’un des temples Devi les plus importants parmi les 108 Durgalayas (temples Devi) du Kerala. Le temple aurait plus de 2 400 ans, selon des preuves historiques et mythologiques ainsi que d’autres sources d’informations.

Elle participe pendant plusieurs jours à la fête qui honore la déesse Devi ou Bhagawati, déesse mère.

Pour honorer la déesse, le temple n’accepte que les éléphantes, les éléphants mâles n’y sont pas autorisés.

Nous avons rencontré Shila et deux de ses cornacs, Sassi et Apu, qui nous ont accueillis chaleureusement.

Shila était accompagnée de deux autres éléphantes, et participait à la procession qui va du temple à la Meenachil River, où l’idole, en or, qui pèse 80 kilos, est baignée, avant de retourner au temple.

La fête se poursuit toute une partie de la nuit.

Nous sommes rentrés avant la nuit, très heureux d’avoir rencontré Shila sous un autre décorum, ce n’était pas elle qui portait l’idole… chacune son tour.

Comme l’avait justement remarqué Matthieu et “petit Poilu”, Shila est la plus petite des éléphantes rencontrées. C’est aussi ce qui explique sa grande proximité avec les enfants…

Shila me prie de vous faire de gros bisous.

Henri

“Utopia” en chantier

Rémy, intervenant de la résidence “Utopia” nous envoie deux films réalisés cette semaine sur le chemin du film final qui sera présenté ce mois de décembre.

Un grand merci d’ores et déjà aux enfants et aux équipes :

Channanikattu Sheela

Bonjour chers enfants, comment allez-vous ?

Depuis quelques jours, j’étais informée par Sassi, l’un de mes quatre cornacs, de la visite de petits français : Lisa et Matthieu et de mon ami Henri, entre autres.

Je me suis dit que j’allais les faire travailler un peu en les obligeant à mener leur enquête.

Grâce à l’aide de Mister Hari Namboodiri, le propriétaire du petit pré de Kurichithanam où je passe mes congés et grâce à l’aide de Sassi, un de mes cornacs, ils ont finalement réussi à me retrouver sur un chantier forestier à quelques kilomètres de là.

Mon travail ici consiste à tirer des troncs d’arbres dans des espaces inaccessibles aux engins mécaniques et à les approcher de la route, là où ils prennent le relais.

Les enfants sont arrivés avec une grande joie m’apportant quelques bananes et sucreries, très heureux de me voir pour de vrai. Matthieu m’imaginait plus grande, comme mes cousines africaines.

Mes cousines sont plus grandes et elles ont des défenses, comme les éléphants mâles : voilà les grandes différences entre les éléphantes d’Asie et d’Afrique.

Henri m’a donné de vos nouvelles et transmis votre amitié. Je vous remercie de cette belle amitié qui se prolonge au-delà de la période de confinement due au satané virus.

Matthieu m’a présenté “Petit Poilu”, la mascotte de sa classe à Lille, il doit présenter ses découvertes en Inde pendant son voyage, avec Petit Poilu sur la photo. Je trouve cette idée absolument géniale.

Petit Poilu est également un excellent enquêteur, il oblige nos amis à pousser plus loin leurs recherches afin mieux me connaître et de bien connaître mon environnement.

Petit Poilu a pu être aussi témoin de mon dur labeur dans le transport de troncs d’arbres. J’aurais souhaité qu’il soit aussi témoin de mon rôle dans les temples où je suis très différente. Il va devoir se contenter de regarder ma page Facebook : Channanikattu Sheela.

Les enfants et adultes ont pu passer un long moment avec moi, rencontrer deux de mes cornacs,  Apu, le plus jeune, celui qui est sur mon dos et qui me guide pour chaque tronc d’arbre à descendre sur plusieurs centaines de mètres.

Il faut voir Apu me piloter si joliment et habilement. J’ai l’impression qu’il danse sur mon dos.

Sassi, plus âgé, lui, reste plus en retrait. Il est là pour superviser l’ensemble des travaux.

Petit Poilu et les amis visiteurs ont pu constater que bien qu’étant une star, je travaille durement… Une vidéo ci-dessous filmé par Henri peut vous le faire comprendre.

Comme beaucoup de stars, j’ai un taxi personnel avec mon nom inscrit sur le pare-brise et j’ai toute une équipe qui m’entoure. Quatre cornacs, un chauffeur, un responsable de la programmation de mes interventions : Mister Raghavnath Sreedhar et des amis chez qui je suis hébergée, par exemple Mister Namboodiri.

Mon travail en tant que ouvrière du bois m’oblige à rester les pieds sur terre sinon je pourrais me considérer comme une petite Ganesh.

Je vais arrêter mon bavardage et demander de vos nouvelles car j’ai su que vous subissez une véritable mousson à Boulogne sur Mer. Je vous souhaite beaucoup de courage car certains d’entre vous sont obligés de manquer l’école.

Je vous fais de gros gros bisous.

Shila

Je suis Rémy Boiron, en résidence artistique avec les maisons des enfants de la côte d’Opale, ce dernier trimestre 2023.

Je viens après tant d’autres… et avant tant d’autres encore.
Toujours pour les mêmes raisons, sans doute assez uniques en France, grâce -au-delà des moyens très conséquents développés par le Département du Pas-de-Calais- grâce à la générosité et la compréhension de sens de généreux et conscients donateurs.

Elle permet d’offrir à des enfants déplacés de leur famille pour de multiples causes, et placés en 6 maisons avec chacune quatre éducateurs, deux maîtresses de maisons, un veilleur de nuit et un chef de service, un thème artistique et une chambre unique (ce qui n’est pas toujours le cas), le tout chapeauté par une directrice et un adjoint directeur artistique,
… L’occasion de changer de paradigme.

Un thème par an, un artiste par trimestre.

On s’interroge, on cogite, on fabrique, et on tente d’en offrir du beau.
Qui peut être pourra se transformer en clef d’ouverture au monde, au-delà de sa propre histoire.
Car au fond, la question est-elle :
Quelle vengeance puis-je donner à mon histoire ?

… On a vu et on voit encore les dégâts à l’échelle de pays voire de continents que cela peut poser ici ou là dans ce doux monde
Ou

Quelle est la qualité de la réponse que je peux offrir à mon histoire ?
Et là, cela peut parfois être bien beau.

Car taquiner l’art, c’est s’offrir l’occasion d’interroger et d’interpeler le monde, avec le sourire.
En laissant à l’autre la liberté de s’étonner, s’interroger, se questionner… ou pas.
La liberté.
Réciproque et partagée.

… Et je pense que ces enfants ont bien besoin de réciproque et partagé.

Qui suis-je ?

Je suis auteur, metteur en scène et comédien, depuis… 35 ans.
J’ai 58 ans.
Après 20 années intenses de scènes, 18 festivals d’Avignon Off, deux prix nationaux, plus de 2.000 représentations professionnelles en francophonie (du théâtre du Splendid parisien à la petite scène de Gruyère en Suisse, du théâtre de Papeete (24 représentations) à la médiathèque de Soustons (40), du jardin d’un ami au Trianon, …)
J’ai vécu comme une évidence de m’engager aussi dans la transmission, la pédagogie et le partage.
Car l’expérience de cet art si vivant que j’ai pu accumuler durant toutes ces années, aussi bien grâce à la formidable générosité et l’exigence de grands maîtres,
Que celle que j’ai pu me donner en travail pour en répondre.

Cet héritage immatériel,
Je ne peux, comme mes maîtres, ne le transmettre que de mon vivant.

En croquant les pissenlits par la racine, la bouche pleine,
Il serait bien trop tard 🙂

D’où ce choix, aujourd’hui de partage entre créations et représentations… et transmission et partage.

La résidence en MECOP en fait partie, de manière très dense et heureuse ces temps-ci.
Je suis très honoré de la confiance et des moyens qui sont alloués à celle-ci.
Je tente de faire du mieux que je peux.

UTOPIA est le thème de cette année.
C’est un mot subtil.
Il est composé de « Utopie », c’est-à-dire, en vieux grec de :
« Topos » = un lieu
Et du préfixe « U » = non
C’est donc un non-lieu 🙂

Teinté de « A »
Première lettre de l’alphabet.
C’est donc un non-lieu qui finit par la première lettre de l’alphabet.
Nous v’la beaux 🙂

Venons-en maintenant au travail concret, avec les enfants et les équipes.
Il a bien fallu que je parte de quelque chose…

Où que j’aille aujourd’hui, en gare, restaurant, métro, transports, pauses diverses (récrés, attentes devant un bus, …) les personnes ne se parlent plus : elles sont rivées sur un écran de tablette, téléphone ou ordinateur.
Le présent – pourtant présent- n’existe plus : il est ailleurs.
Mon voisin, pourtant physiquement présent à côté de moi, n’a aucune existence pour moi : je regarde les dernières sorties de tel ou tel site et échange à distance avec mes « amis ».

UTOPIA
Je me suis dit qu’il fallait que je travaille en images et vidéos.
Avec leur vocabulaire actuel.
Et qu’il fallait fédérer les enfants de chaque maison.
Stimuler chaque groupe, chaque maison, autour des lettres du mot « UTOPIA » et de ce qu’on pouvait en fabriquer, en dessin, en corps, en objets. Cela a fonctionné.
Et ensuite, stimuler autour du concret, de la matière :
Si Utopia était une marque d’un objet : quel objet ?
Si Utopia était un véhicule, quel véhicule ?

De belle idées en sont sorties.
Puis

Et si Utopia était un lieu ?
Un non-lieu, dont la première lettre serait la première lettre de l’alphabet ?

Et là,
Dans chaque maison,
J’ai vu les esprits s’animer. De mondes inattendus.
À cette heure, je tente avec eux de les rendre visibles avec la vidéo.
Nous sommes en plein laboratoire.

J’ai 58 ans.
On m’aurait dit, alors que je n’avais que 20 ans : voilà ce que tu vas vivre en MECOP, dans 38 ans…
Comment y aurais-je cru ?

La guerre s’anime en de nombreux endroits du monde,
Les inégalités se creusent,
Les tempêtes sont taquines,
Les virus rodent,
Après avoir épuisé la Terre de gaz et pétrole, on s’apprête à la gratter de lithium, Terre rare et autres.
Je ne raconte que du classique et ressassé.

Pourtant…
Ici ou là,
Quelques êtres vivants tentent encore de fabriquer du beau.

Et je suis bien heureux de glisser au-delà d’un orteil de partage avec vous dans cet insolite et souriant monde vivant.

Rémy Boiron

(Texte et film de Rémy Boiron, artiste, intervenant de la résidence Utopia).

Shila la cachotière

Bonjour les enfants, comment allez-vous ?

Voici presque deux semaines que nous sommes arrivés à la maison Kerala…

Il semblait urgent d’aller saluer notre chère Shila, mais comme elle adore se faire désirer, son petit pré pleurait son absence.

Nous avons donc décidé d’aller voir Mister Hari Namboodiri, propriétaire du pré, et grand ami de Shila.
Nous avions déjà rencontré Hari, auprès de Shila, il nous avait alors préparé quelques pousses de bambou pour un contact plus rapproché…

Il nous a reçu royalement et est très heureux que Shila la star de notre petit quartier soit aussi une star en France, avec ses nombreux petits et grands admirateurs.
Le propriétaire de notre amie Shila a aussi deux ou trois autres éléphants, il habite à une trentaine de kms. Hari a appelé l’un des cornacs de Shila, Sassi, qui est très au courant du programme de Shila, afin de nous informer sur son programme.

Compte tenu de l’évolution des métiers et de la mécanisation, Shila a de moins en moins de travail dans le domaine du bois et de la forêt. Par contre, elle est très prise dans les festivals des différents temples. Actuellement, elle parade dans le festival d’un temple à une dizaine de kilomètres de son petit pré… elle sera de retour mercredi prochain.

Il sera très heureux de nous accueillir le mois prochain.
Je vous joins la photo de Shila, avec Hari sur son dos, photo affichée face à Ganesh, dans la maison de notre brahmane.
Rappelons que Ganesh a eu un rôle primordial dans l’écriture du Mahabharata, elle devait écrire très rapidement sous la dictée de Vyasa, devant s’arracher une défense après avoir cassé sa plume, afin de poursuivre la dictée… Shila est en quelque sorte notre petite Ganesh !?

Cette petite cachotière adore, comme à l’habitude, se faire désirer, tant pis, nous allons prendre notre mal en patience.
Il faut dire que, selon Hari, il n’y a que 60 ou 70 éléphantes domestiquées dans le Kerala !!

Je vous embrasse,

Henri

Top chefs ! (merci cher Centre de Formation aux Produits de la Mer et de la Terre)

Ce 26 octobre, des enfants de notre association et de la Maison d’enfants de Guizelin -Hardinghen ont découvert le Centre de la Formation aux Produits de la Mer et de la Terre de Boulogne-sur-mer lors d’une journée pédagogique organisée à leur intention.

Au programme de cette journée : rencontre avec les professeurs et les élèves, découvertes des formations prodiguées par le CFPMT, atelier cuisine (chaque enfant confectionnant son “Burger de la mer”), présentation des crustacés et poissons travaillés ce jour là par les élèves.

Un grand merci à Isabelle Bonne, secrétaire du pôle apprentissage, chargée de communication du Centre de Formation aux Produits de la Mer et de la Terre et membre de notre Conseil de la Culture d’entreprendre, pour cette première enrichissante.

Découvrez les images réalisées par Isabelle :

Conférences du jeudi : Patrick Bourdet, “Utopia”

Ce 12 octobre dans le cadre de nos “Conférences du jeudi” à l’attention des enfants du Centre de jour et des équipes de nos Maisons, Patrick Bourdet, notre parrain d’association, a présenté ses réflexions à propos d'”Utopia”, thème de notre saison culturelle.

Pour écouter la conférence, c’est ici.

Images du spectacle “En toute simplicité”

Ce 10 octobre au café-théâtre Michel Lafond, espace scénique de notre institution, Rémy a présenté aux enfants et aux équipes éducatives la représentation de sa création En toute simplicité.

Explorant la durée longue de l’humanité avec cette question : d’où vient la langue française ?, Rémy propose un voyage dans l’histoire et dans la géographie de nos existences avec belle éloquence.

Le chemin qui mène à la langue que nous parlons est tortueux, plein de rebondissements, d’obliques ; Rémy incarne tour à tour ses proches, des personnages célèbres pour nous dire avec talent combien ce que nous parlons, écrivons, lisons aujourd’hui n’a rien d’évident.

“En toute simplicité” s’amuse des mots, de la syntaxe et nous éclaire sur leur sens profond. Rémy mobilise bien des arts de la scène (danse, musique, théâtre) pour enchanter le public, lui donner l’amour du verbe.

Mercredi 11 octobre, Rémy a réalisé avec les enfants du Centre jour un atelier à propos du plaisir de jouer ensemble avec les mots, puis a proposé une seconde représentation de sa pièce.

Découvrez films et photos réalisés avec l’aimable autorisation d’e Rémy par Bruno, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse :

Atelier mensuel “Charrette des Conférences de la paix”

Ce 11 octobre a eu lieu la première séance mensuelle de notre atelier patrimonial, consacré à la fabrique à l’échelle 1 d’une charrette ayant circulé au XIVe siècle sur des routes non loin des Maisons, et permettant aux plénipotentiaires du Royaume de France de rallier le lieu de négociation avec les envoyés du Royaume anglais pour convenir d’un traité de paix durable.

Cet atelier est animé par Christophe, chef de service de la Maison du Cirque et de la Maison du sport et Thierry, de notre service technique.

Découvrez les images réalisées lors du tour de passage de la Maison du Cirque :