Archives de catégorie : Le centre de jour

Le centre de jour

Lettre de Shila : “L’éléphant et les temples indous”

A l’attention des enfants et des équipes de la part de M. Henri Villeneuve, membre de notre Conseil d’administration.

Henri voisine d’année en année non loin de chez Shila et lui a parlé de vous : Shila est très intéressée et souhaite converser avec vous, malgré sa timidité, tant elle vous apprécie d’ores et déjà selon les  dires élogieux d’Henri.

Etes-vous d’accord pour dialoguer avec cette créature de plusieurs tonnes ?

Henri et Emmanuel, directeur adjoint aux affaires culturelles de notre association, seront vos porte-parole.  Shila vous répondra sans fautes.

Bonjour les enfants,

Je veux vous parler de mes frères et sœurs éléphants qui vivent auprès des temples hindous, où ils ont une place privilégiée.

Ils sont très aimés par tous les pèlerins qui viennent se recueillir, se marier à l’intérieur de ces lieux parfois très anciens.

J’en profite pour vous montrer les photos de certains de ces lieux mythiques.

Vous trouverez les photos du temple de Tanjavur, au Tamil Nadu, état voisin du Kérala. Ce temple est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le temple de Madurai, également voisin dans le Tamil Nadu est un immense temple, une ville dans la ville !!

Les photos vous montrent un peu le cadre dans lequel, nous avons toute notre place, nous les éléphants.

Je vous fais de gros bisous,

A demain,

Shila

On rembobine : “La forge de la ferme et son soufflet médiéval” (octobre-décembre 2011)

Aujourd’hui, et pour continuer ce reportage à travers le temps à propos de ce que nous sommes, ce à qui nous le devons, et ce pour quoi nous agissons tous les jours, et par ordre d’ancienneté de nos archives : la fabrique d’une forge et de son soufflet médiéval sur le site de la Ferme de Bertinghen par les enfants et leur éducateur de l’époque : Christophe.

Un grand merci à Eric, auteur de ces photos :

Un grand merci à Paulo et au comité de pilotage patrimoine de notre association pour ce travail, ainsi qu’à Quentin, notre informaticien et Fabmanager de nos Maisons (pour découvrir l’activité des comités de pilotage ayant soutenu cette action culturelle, choisir la rubrique dédiée en cliquant sur le lien référencé ici).

La vie de foyer !! Comment ça se passe depuis le confinement ? : “Concours de grimaces” (épisode 34)

Lorna, membre de l’équipe éducative de la Maison du Cirque, a organisé hier soir un concours de grimaces avant que les enfants n’aillent ensuite se coucher.

De quoi détendre les zygomatiques.

(Photos transmises par Elodie, membre de l’équipe éducative)

La vie de foyer !! Comment ça se passe depuis le confinement ? : “De notre envoyée spéciale, Caroline” (épisode 33)

Caroline, maîtresse de maison et membre de l’équipe éducative de la Maison de la Musique, nous envoie ce reportage photos digne des plus grands reportages de l’Histoire de la presse. Vie quotidienne sur le site Splingard.

La vie de foyer !! Comment ça se passe depuis le confinement ? : “Le petit déjeuner est servi” (épisode 32)

Ce matin, Fabienne et Faustine, respectivement maîtresse de maison et surveillante de nuit, membres de l’équipe éducative de la Maison des Découvreurs, ont servi de délicieux croissants aux enfants.

(Image transmise par Faustine)

De la part de Remy : “La fenêtre”

Rémy, artiste régulièrement apprécié des enfants et des équipes pour ses belles envolées dans le cadre de notre programmation annuelle au Café-théâtre Michel Lafont, nous envoie ce texte, écrit hier.

En période de confinement, au delà des écrans, tractations et informations, il s’agit aussi de s’offrir quelques distractions.
La fenêtre du deuxième étage où j’habite s’ouvre les toits voisins.
Des toits tuilés, une infinité de tuiles sur une mer de toits.
Il m’évoque souvent l’océan de pins que l’on peut contempler du sommet de la dune du Pyla.
Bref, même s’il est d’apparence banale, il est aussi source d’évasion souriante.
Tiens… sur une tuile, j’aperçois un pigeon, en pleine méditation.
Je m’y attarde.
Et peu à peu, songeant… J’en arrive à l’envier,
Oui l’envier de pouvoir rester des heures tranquille à méditer sur un toit, puis à déambuler, voire voler… le tout sans ausweis ni attestation.
Me voilà à me rêver pigeon.
Il le sent, nos yeux se croisent.
Cela dure un bon moment.
Puis tout bascule. Il m’alpague : « Dis donc, bonhomme, je n’y comprends rien : que se passe-t-il chez les humains ? C’est le printemps, vous avez une heure de plus de soleil le soir, il fait beau… Et pourtant, vous restez cloîtrés chez vous, vous sortez une fois par jour, les yeux exorbités d’écran, vous vous tenez à distance les uns des autres, vous portez des muselières… et pourtant, vous êtes souvent accostés par des hommes en bleu, à qui vous tendez un mouchoir blanc. On en cause, entre pigeons, et on n’y comprend rien… »
Je souris et savoure : c’est la première fois de ma vie que je comprends la langue des roucoulements.
Alors je tente de lui répondre dans la mienne, en français, on ne sait jamais. Car à un moment où tout devient impossible, peut-être que le dialogue avec un pigeon le devient.
Après tout, je le suis aussi, pigeon de cette farce.
Je lui rétorque : « Dis-moi, un troc de peau d’une heure, ça te dirait ? »
Il comprends, me répond, je comprends et le dialogue est lancé :
– Un troc de peau ?
– Oui, je prends la tienne, tu prends la mienne
– Pour toujours ?
– Non, pour une heure, une heure seulement
– Pourquoi ?
– C’est la durée maximale autorisée par la loi
– Ah…
– Oui, J’ai le droit de me transformer en pigeon pendant une heure, chaque jour, le temps du confinement.
– Ah…
– Et pendant cette heure, dans ma peau, tu gardes l’attestation avec toi, pour les contrôles de police et gendarmerie. Ils sont au taquet ces temps-ci
– Ah…
– Alors, t’es d’accord ?
– Mais je fais quoi, moi, dans ta peau, pendant une heure, avec une attestation ?
– Ben… tu te promènes, tu restes à deux mètres de chaque être humain, tu ne touches pas une porte, pas un objet. Tu ne parles à personne, tu ne mets jamais ta main à la bouche ou près de ton visage, et tu t’asperges toutes les 10 minutes les pognes avec du gel qui est dans ma poche
– Ce n’est pas très drôle…
– C’est vrai. Mais c’est juste une heure…
– Bon, d’accord. Une heure, pas plus.
– Pas plus, promis.
– Et demain… pour ton troc de peau… tu demanderas au chat
– Ok, demain, je demanderai au chat
– Et après demain, à l’abeille. Elles commencent à arriver
– Ok, je demanderai à l’abeille
– Et après, après demain…
– Stop. Restons déjà à aujourd’hui.
– Ok

… Et je suis devenu pigeon, l’espace d’une heure, libre sur les toits, libre dans les airs.
Pour eux, c’est la période des amours, en joyeux printemps.
Je ne vous raconterai pas tout ce que j’ai dû faire.
Mais comme un bal perdu, juste après la guerre… c’était bien.

Quand je suis revenu à ma peau, le pigeon m’a dit :
« Elle est pas belle la vie ? »
Et il m’a fait un clin d’œil.

Rémy Boiron

La vie de foyer !! Comment ça se passe depuis le confinement ? : “Les plus grands aident les plus jeunes” (épisode 31)

Ce sont des photos du week-end des jeunes de la maison vive et de la Maison du Cirque.

Samedi, certains ont passé l’après-midi à faire du vélo dans la cour intérieure. Les plus grands aidaient les plus jeunes, tandis que d’autres s’occuper avec des jeux de sociétés, c’était une super après-midi.

Puis la Maison du Cirque nous a invité à prendre le goûter, chaque maison a rapporté quelque chose, comme des crêpes et un gâteau de pain au chocolat ; c’était vraiment agréable comme ambiance.

Puis dimanche, nous avons passé de nouveau l’après-midi ensemble à s’occuper avec différents jeux dans le jardin.

(Texte et images de Romane, membre de l’équipe éducative de la Maison Vive)

De la part de Patrick : “La joie de vivre n’en sera que plus belle après”

Patrick, membre de notre Conseil scientifique, nous envoie ce message. Merci cher Patrick, au plaisir de te retrouver pour de nouvelles aventures par le cœur et par la raison.

Je vais bien ainsi que ma famille.

Que vous dire pour vous encourager à maintenir le confinement et à supporter les désagréments qu’il entraîne ? : que la joie de vivre est à ce prix et qu’elle n’en sera que plus belle après.

Protégez vous, prenez soin de vous, nous tenons à vous.

À bientôt, Patrick

 

De la part de Sarah : “Comment rassurer, alors que le doute parfois nous envahit ?”

Sarah, membre de notre Conseil de Vie Sociale et de l’équipe éducative de la Maison du Sport, nous envoie ce message.

Merci chère Sarah, au plaisir de te retrouver pour penser ensemble le meilleur des enfants et des jeunes de l’association.

Merci chère Sarah, ces mots font honneur à nos équipes éducatives. Fiers de travailler avec vous chaque jour, chères collègues, chers collègues.

Nous allions travailler comme chaque jour avec insouciance même si sans cesse, nous avions à l’esprit les diverses problématiques de nos jeunes accueillis et le désir d’y répondre au mieux.

Puis ces derniers temps, un autre combat s’impose à nous, un combat qui cette fois ci nous unit tous : le covid.

Alors, en arrivant aux portes de la Maison du Sport, j’ai vu des regards inquiets, pas seulement de mes collègues, mais aussi des jeunes. Interrogations sur interrogations, stress, et peur ne nous quittent pas. Mais nous poursuivons notre aide et notre accompagnement. Nous essayons de rester à l’écoute des plus jeunes, mais aussi de nos adolescents qui malgré leur « carapace » et leur « fausse assurance » se questionnent beaucoup.

Et se pose chaque jour le problème suivant pour nous éducateur : « Comment rassurer, alors que le doute parfois nous envahit ? »

C’est pourtant à cette tâche que nous nous affairons à chaque prise de poste afin de rendre ce nouveau quotidien moins dur à gérer pour nos jeunes, car oui le confinement est pesant, et difficile quelquefois.

Les journées passent, malgré un temps suspendu, les collègues et moi-même perdons doucement cette angoisse, et faisons au mieux.

Les jeunes nous disent : « On est tous dans la même galère ».
Certains nous remercient d’être là et sont heureux de nous voir franchir la porte d’entrée. Et cela nous fait du bien de l’entendre, cela nous réconforte car ce que nous vivons n’est nullement évident.

Et c’est entre temps scolaire temps de jeux et temps de vie, entre rires, fous rires et conflits que nous surmontons éducateurs et jeunes cet obstacle, en partageant ces épreuves. Espérant tous d’en voir la fin.

Sarah

De la part de Justine : “Merci d’être là pour nous”

Justine, membre de notre Conseil de Vie Sociale, nous envoie ce message. Merci chère Justine, au plaisir de te retrouver pour penser ensemble le meilleur des enfants et des jeunes de l’association.

Je trouve que le confinement est long de ne pas voir les gens qu’on aime.

Après je trouve que ça va, nous avons plein de chose à faire au foyer et aussi nous avons des bons éducateurs.

Mais je les remercie d’être là pour nous.

Justine