Ce mardi 4 mars au café-théâtre Michel Lafond, espace scénique de notre institution, Catherine a proposé aux enfants et aux équipes éducatives une première représentation du texte de Duncan Macmillan Toutes les choses géniales.
Catherine, talentueuse dans l’art d’incarner avec fluidité les moments de la vie de cet enfant devenu grand, a raconté la riche palette des émotions vécues tour à tour, parfois en même temps, d’un être sur le chemin de sa maman souffrant d’une maladie dont elle ne parvient pas à se relever.
Le thème du grandir démesurément dans l’âge dès sept ans, la difficulté d’être confronté à des questions existentielles si tôt et pendant des décennies après est au cœur de ce récit.
Chaque jour pour cet enfant devenant adulte est ainsi un défi avec ses essais, ses erreurs, ses enseignements pour soi et et, peut-être, pour sa maman.
Ingénieux, l’enfant invente une technique pour convaincre sa mère (et le public dans notre salle de spectacle) des petits bonheurs que la vie nous propose pour qui sait y prêter attention. Cette technique (tenir consciencieusement une liste) sera sienne tout au long de ce parcours d’aidant : le délice d’une glace, la droit de regarder la télé un peu plus tard que la veille ou, alors que l’enfant est devenu étudiant, choisir les cours d’un professeur qui permettent de comprendre mieux ce qu’il arrive.
Ce sont là quelques exemples (et Catherine nous en propose au moins des dizaines) témoignant à chaque fois que la vie vaut la peine d’être vécue.
Les enfants et les adultes ont aimé jouer avec Catherine, incarnant tantôt des rôles, tantôt s’exclamant en lisant à voix haute les choses géniales listées par le personnage.
Exercice vocal, exercice physique, présence sur scène ; au service d’un texte oh combien attachant, Catherine nous a ému et éveillé par son charisme.
Mercredi 5 mars, Catherine a présenté une seconde représentation.
Découvrez les photos réalisées ce 5 mars avec l’aimable autorisation de Catherine et James, régisseur du spectacle, par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse :
Découvrez les vidéos réalisées ce 5 mars avec l’aimable autorisation de Catherine et James, régisseur du spectacle, par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse :
Ces mardi 21 et mercredi 22 janvier au café-théâtre Michel Lafond, espace scénique de notre institution, Coline a proposé aux enfants et aux équipes éducatives deux représentations de la pièce inventée et racontée par ses soins : “Un pas de côté“.
Et si l’une des apogées de nos vies était la rencontre avec des animaux et ce qu’ils peuvent nous apprendre de nous-mêmes ? Coline nous emmène sur un chemin jalonné de ces moments qui tour à tour nous décentrent, nous recentrent, toujours pour nous donner un supplément d’âme.
Le bestiaire de Coline est fantastique : araignée, coq, crabe, écureuil, escargot, mille pattes ; le règne animal dans sa diversité, sa singularité, exprime par le corps contorsionné de Coline qui l’interprète une fantaisie, des enseignements que le public, enfants et adultes, aime à se remémorer une fois sorti de la salle de spectacle.
Si chaque animal mis en scène par Coline aura la faveur d’untel ou d’unetelle, l’histoire qu’elle nous raconte va bien au-delà de ces affaires de goûts. Une journée peut commencer avec de sombres présages mais pour celle ou celui disposé à s’enchanter d’une incroyable rencontre réalisée chemin faisant, son monde intérieur sera enrichi au terme de cette journée.
Le trésor de la vie c’est bien, nous dit Coline, d’être attentif aux moindres petits clins d’œil du monde qui nous entoure ; un caillou à la drôle de forme, une fleur aux couleurs chatoyantes, un arbre aux ramures improbables, un animal dont la forme, la taille, la manière de déambuler inspirent la possibilité d’autres manières d’être soi.
L’après-midi de ce mercredi 22 janvier, Coline a rencontré les enfants du Centre de Jour pour dialoguer ensemble sur le plaisir de s’exprimer en chant, en mime, en acrobatie.
Découvrez les images réalisées avec l’aimable autorisation de Coline par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse :
Ces mardi 10 et mercredi 11 décembre au café-théâtre Michel Lafond, espace scénique de notre institution, la compagnie “Les Chevals de trois” a proposé aux enfants et aux équipes éducatives deux spectacles : l’Ourse d’émeraude le mardi et Des chèvres en Corrèze le mercredi.
Un grand merci à Dimitri pour ses prestations sur scène et à Jérôme pour les belles lumières.
Découvrez les images réalisées avec l’aimable autorisation de la compagnie par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse le 11 décembre :
Ce 16 novembre 2024 à “La Faïencerie”, salle de spectacle de Boulogne-sur-mer, notre association a participé aux festivités célébrant le trente-cinquième anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant et du vingtième anniversaire du label Unicef Boulogne “Ville amie des enfants“.
Découvrez les images des prestations de la Maison de la Danse et de la Maison du Cirque réalisées à cette occasion devant spectatrices et spectateurs venus à la rencontre des associations et services œuvrant pour les enfants, les parents :
(Films réalisés par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse).
Un grand merci à l’équipe municipale de Boulogne-sur-mer pour cette belle manifestation.
Ces mardi 12 et mercredi 13 novembre au café-théâtre Michel Lafond, espace scénique de notre institution, Muriel a proposé aux enfants et aux équipes éducatives deux représentations de la pièce inventée et racontée par ses soins : “HistoireS de bien se faire peur une bonne fois pour touteS“.
“Criiic ?“, demande Muriel.
“Craac !” répond le public.
C’est parti pour l’ouverture de la boîte à raconter une histoire à se faire peur et d’en méditer ensemble quelques enseignements pour la vie.
Muriel nous emmène au pays des trois petits cochons, du chaperon rouge, de la Barbe bleue avec à chaque fois cette question existentielle : avons-nous eu peur en écoutant ces récits, en nous les remémorant, en les revivant ? De quelle sorte est cette peur que nous pouvons ressentir ? Moi, toi, nous : qui ou quoi fait peur et qu’est-ce que cela dit de moi, de toi, de nous ? Quel est mon loup, ton loup, notre loup ? Si la peur est là, à quoi me sert-elle, à quoi te sert-elle, à quoi nous sert-elle ?
Muriel conte ces trois aventures avec talent, incarne tour à tour les personnages, leurs réparties, leurs silences et se joue avec le public de la lumière des spots du café-théâtre pour mieux exprimer leur caractère.
Ah, il en faut des gros godillots pour cheminer dans ces histoires à bien se faire peurs ; enfants, adultes ont aimé pérégriné avec Muriel dans ces pas oniriques, ont joué avec elle à commenter pas à pas la gradation des sentiments à mesure que progresse l’histoire dite.
Ce 13 novembre après-midi, Muriel et les enfants du Centre de jour se sont promenés sur la plage et un conte fantastique fut créé à l’initiative de Dany.
Découvrez les images réalisées avec l’aimable autorisation de Muriel par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse :
Ces 4 et 5 novembre, Cyrille alias “näutil” est venu rencontrer les Maisons pour préparer ensemble sa résidence, organisée de février à mi-mai prochain.
Découvrez les images réalisées par Cyrille lors de l’accrochage de ses œuvres au pigeonnier, espace d’exposition de notre association :
L’objectif de cette résidence sera de partager avec Cyrille le plaisir du dessin, de la peinture ornementale pour dépayser nos lieux de vie, leur donner d’autres regards possibles à l’image de cette intervention de näutil voici quelques années :
Ce 3 octobre dans le cadre de nos “Conférences du jeudi” à l’attention des enfants du Centre de jour et des équipes de nos Maisons, l’équipe d’Opale ‘R’ Formation ULM a présenté une histoire de l’aéronautique d’hier à aujourd’hui sur nos côtes littorales et les raisons d’être et d’agir de l’association.
Un grand merci à Messieurs Alain Delliaux, Alain Evrard et Gaëtan Ruet.
Découvrez avec l’aimable autorisation de M. Evrard les images diffusées dans la salle pendant la conférence :
Découvrez les images réalisées du prêt d’archives exposé au pigeonnier, espace d’exposition de notre association, à l’attention des enfants et des équipes (images réalisées par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse) :
Ce 18 septembre au café-théâtre Michel Lafond, espace scénique de notre institution, enfants et équipes furent enchantés des revisitations de musiques de films des Studios Disney par l’orchestre symphonique Opal Sinfonietta.
Au programme :
« Opening Disney Theme ».
« Le roi lion » extrait de la suite symphonique pour orchestre, musique de Hans Zimmer, Elton John, Tim Rice.
« Beauty and the Beast » de la Belle et la bête musique d’Alan Merken (Chanteurs : Léna Décaudin et Marc Schneider).
« Pour les hommes » (You’are welcome)- tirée du dessin animé Vianna Musique Marc Mancina, arrangement Frédéric Bara (Chanteur : Arthur Calon).
« Jungle Book Ouverture » (Orchestre) musique de R. et Richard Sherman.
« Il en faut peu pour être heureux » Le livre de la jungle musique de R. et Richard Sherman, arrangement Bernard Schneider.
« Partir là-bas » du dessin animé La Petite Sirène musique Alan Merken, arrangement Frédéric Bara (Chanteur : Arthur Calon).
« L’air du vent » de Pocahontas musique d’Alan Merken (Chanteuse : Léna Décaudin).
« Medley » du film Mary Poppins, musique de R. et Richard Sherman, arranngement Luc Bonnaillie.
« I see the light » de Raiponce musique d’Alan Merken, arrangement Bernard Schneider (Chanteurs : Léna Décaudin et Marc Schneider).
« Aladdin » suite symphonique pour orchestre musique d’Alan Merken/Tim Rice arrangement John Glenesk Mortimer.
Un grand merci à Opal Sinfonietta pour ce moment merveilleux permettant d’ouvrir notre nouvelle saison culturelle par d’incroyables vibrations.
Découvrez le film réalisé par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse :
À notre parrain d’association Patrick Bourdet qui lors de l’entretien annuel préparant notre colloque demandait aux enfants leur inspiration du thème de notre nouvelle saison, un enfant de la Maison de la Musique témoigne dans sa réponse de la dynamique universelle des sentiments éprouvés pour autrui, a fortiori à propos d’êtres chers.
Les questions d’attachement / détachement dans la relation, le sentiment de répulsion ou au contraire d’osmose sont des thèmes cruciaux de la naissance à la fin de vie avec en particulier le moment où se déclenche la prise de conscience de soi. D’après les études sur ce phénomène, le bébé commence à se considérer distinct du corps de sa mère : non pas son prolongement mais un être à part entière. Il s’éveille à l’environnement et découvre peu à peu notre monde. Cet apprentissage de la pensée non fusionnelle est oh combien importante ; c’est une première apogée. Il est l’annonce d’une capacité à être libre en perception, en actes, en dires, à en être auteur et responsable : c’est précisément ce que nous tentons de consolider des années plus tard dans notre travail au quotidien avec les enfants et les jeunes.
La relation qualifiée de « fusionnelle » du bébé avec sa mère au tout début de son existence retient notre attention pour une seconde raison. S’il est bien un endroit de notre univers où la fusion, processus atomique produisant l’énergie nucléaire, la chaleur, s’exerce avec constance et intensité depuis des temps immémoriaux et pour des milliards d’années encore, c’est là où siège l’étoile au centre de notre galaxie et que nous appelons « Soleil ».
Tout comme l’enfant de la Maison de la Musique avec sa famille, tout comme les humains les uns envers les autres, notre planète s’approche et s’éloigne de l’astre céleste ; la Terre elle aussi entretient avec lui des relations d’attachement/détachement. Notre planète est attirée par le Soleil et sa trajectoire naturelle est d’aller vers lui. Mais comme elle se déplace très vite (cent sept mille kilomètres par heure), elle ne l’atteint jamais : la Terre ne fait que tourner autour du Soleil. Ce que les astrophysiciens nomment ainsi « le point de périgée » (la distance la plus courte entre les deux chaque année au mois de janvier) est de cent cinquante millions de kilomètres, « le point d’apogée » (distance la plus longue chaque année en juillet) est quant à lui de cent cinquante-deux millions de kilomètres. Dans l’espace comme dans nos vies, le phénomène d’attraction/répulsion existe tour à tour – toute la question étant de trouver un point d’équilibre. C’est là une deuxième acception possible du thème de notre saison culturelle.
Réunions d’équipe hebdomadaires, réunions de concertation avec les référents sociaux des enfants, des parents et tuteurs légaux, audiences devant le Juge des enfants, rédactions des Documents Individuels de Prise en Charge chaque six mois avec contribution de l’enfant concerné : nombreux et réguliers sont les moments durant lesquels nous travaillons avec l’enfant. A la recherche d’un point d’équilibre, au fil de cycles alternant affaiblissement et épanouissement de l’enfant, de ses parents ou de ses tuteurs légaux, nous cheminons avec lui en quête d’une main levée de la mesure éducative lorsqu’elle est possible ou d’une indépendance forte de l’apprentissage à l’autonomie que nous lui aurons inculqué le temps de sa présence à nos côtés.
Notre programme artistique et culturel a parmi ses principes fondateurs l’ambition de permettre aux enfants d’exprimer par leurs créations en arts, en lettres, en sciences, en sports, en techniques et technologies le meilleur d’eux-mêmes pour reprendre confiance en soi et s’ouvrir aux autres, montrer une autre image que celle tellement stigmatisée d’« enfant de foyer ». C’est pourquoi aussi choisir « Apogée » comme thème de cette nouvelle saison. Le sens commun voulant l’idée selon laquelle les humains n’auraient qu’un point culminant dans leur vie mérite d’être questionné avec l’enfant ; serait-il possible de constater ensemble que la vie peut être faite d’une succession d’apogées ou à l’inverse d’une impossibilité de se dire en avoir vécu une ?
Inventer un clip vidéo sur le harcèlement scolaire avec le groupe « Yolo », créer des compositions musicales lors de la résidence « Âme slam » du « Trio Volière » au second semestre 2024, découvrir l’art de naviguer sur les flots sur les eaux ou dans les airs avec le Lycée maritime de Le Portel et l’association « Opal’R ULM » de l’aérodrome d’Alprech, fabriquer des mondes idéaux en carton à partir d’œuvres de Céline Ahond exposées au pigeonnier de la ferme de Bertinghen dans le cadre de notre partenariat avec le FRAC Grand large – Hauts de France, faire du « street art » sur les lieux de vie de notre association et dans l’espace public à l’occasion de la résidence d’artiste de « Näutil » au premier semestre 2025, organiser première semaine de juillet 2025 la treizième édition de notre festival « Les journées d’enfance » avec notamment le magnifique spectacle issu des ateliers de chaque Maison : ce seront autant d’invitations à rechercher ensemble un accomplissement personnel et collectif à ces moments de la vie.
(“La roue de Fortune. Des cas des nobles hommes et femmes”