La saison culturelle 2016-2017 avait pour thème Où est ton courage ? : tout au long de l’année les enfants et les jeunes de notre institution ont préparé dans le cadre de leurs ateliers bi-hebdomadaires le spectacle exprimant de bien des façons les fondamentaux de nos rapports au monde.
Ce spectacle, intitulé Passeurs de cœur et présenté en public le 7 juillet 2017 à Outreau, est visionnable dans son intégralité ici :
La Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France, soutien de notre programme pluriannuel et pluridisciplinaire “L’aventure de la vie” a sélectionné une photo réalisée par Aurélie Legras lors de la résidence art / science 2017 pour illustrer son nouveau compte tweeter dédié à informer régulièrement ses abonnés au de la vitalité de son fond “Art Citoyen”.
Le fil tweeter est ici, le post informant de la photo réalisée par Aurélie ici.
Ce jeudi 2 mars, Vincent Croguennec et Vincent Lascour ont présenté à notre communauté éducative les magnifiques créations issues de leur résidence lors de notre cycle de conférences annuel.
Ecoutez l’enregistrement de leur prise de parole sur notre webradio “Happy culture” ici (choisir la rubrique “saison 2016-2017” puis cliquer sur la catégorie “Conférences du jeudi”).
(Nous avons choisi de conserver la qualité optimale des images diffusées durant cette présentation ; le temps de téléchargement des documents recommandés ci-après est susceptible d’être conséquent).
Découvrez les images choisies par Vincent Croguennec pour illustrer cette présentation en cliquant ici.
Découvrez les images choisies par Vincent Lascour pour illustrer cette présentation en cliquant ici.
Découvrez le film réalisé par les enfants de l’ensemble des Maisons sous la direction de Vincent et Vincent (cette création sera présentée sur scène lors du spectacle “Les passeurs de cœur”, clôturant les Journées d’Enfance 2017, le 7 juillet 2017, dans la salle “Le Phenix” d’Outreau) :
La résidence art / science 2017 organisée par notre association avec le concours de la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France s’achève mardi 7 mars 2017.
Découvrez les images des dessins et lithographies réalisées par les enfants et par Vincent Croguennec :
Ce mardi 14 février, suite à une aimable invitation de Lisa , membre de l’équipe éducative, nous voilà Vincent (artiste), Vincent (archéo) et Aurel (photographe des Chalcophore) partis pour une nouvelle aventure sur les rivages enchanteurs de la mer du nord en compagnie des valeureux chasseurs de trésors de la Maison de la Danse.
Nous sommes ici sur les rivages d’un ancien marécage d’il y a 113 millions d’années dont persiste une dizaine de mètres d’épaisseur d’argiles fossiles grises-bleutées. Ces argiles subissent à la fois les assauts de la mer mais également le gel hivernal. Ce qui provoque la désagrégation de ces couches d’argile fossile se transformant, à nouveau, en argile plastique et libérant, ainsi, les fossiles animaux et végétaux pris dans ses accumulations…
C’est une chasse aux trésors inattendue dans un paysage qui l’est tout autant !
La première réaction à chaque découverte est un cri de joie et une ostentation de la trouvaille ! : “J‘ai trouvé ça !“.
La deuxième c’est “oui mais c’est quoi en fait ?“
La chasse continue, avec chacun sa technique…
-Le style méditatif… et quelque peu dubitatif…
-Le style assidu, acharné…
-Le partage d’expériences…
-L’errance…
Une petite pause s’impose pour certains et la poésie des paysages inspire la création ! un atelier dessin s’improvise et Vincent, en chef d’orchestre, guide la créativité de ses disciples…
Les chasseurs reviennent avec une jolie proie: un belle ammonite de 20 cm de diamètre !
On en mangerait !
La baisse de luminosité d’une après-midi riche en expériences nous contraint à un lent retour et c’est avec regret que nous quittons cette machine à remonter le temps… Un temps où l’homme n’avait pas encore foulé la surface de cette planète…
Un temps où l’espèce anthropique même n’était pas encore envisagée…
Merci à Lisa pour ce voyage dans le temps et dans l’espace !
La chronique que tout le monde attendait est enfin arrivée sur le site des Maisons ! L’érudition d’Alice en matière de blague enfin à la portée de tous, et illustré par ses soins. Bonne dégustation, et bonne rigolade !(Attention, grand jeu concours bonus : quelques mots sans faute d’orthographe se sont glissés dans les textes suivants, saurez-vous les identifier ?)
Partant de son répertoire mirobolant de blagues en tout genre, nous nous sommes penchés avec Alice sur la manière dont on peut illustrer un court texte. L’exercice n’est pas évident, surtout si ce texte est humoristique : il s’agit d’illustrer sans être illustratif ! C’est à dire que l’image doit apporter quelque chose de nouveau sur le texte, un autre angle, un éclairage, une nouvelle dimension. Texte et image se nourrissent mais ne se répètent pas. Pour cela il faut fouiner avec son crayon, crobarder jusqu’à trouver une piste visuelle intéressante, et réussir à la mener jusqu’au bout. Pour un premier coup, la demoiselle s’en tire plutôt bien ! Il ne reste plus pour nous qu’à encourager Alice, afin que cette chronique de blagues illustrées ne soit que la première de toute une série ! Parce qu’elle en a sous le coude ! Et qui sait, à la longue, en plus de nous faire rire, Alice nous offrira peut-être des textes allégés en fautes de français ?
Ce Mardi 21 février, Vincent Croguennec et Vincent Lascour, artiste et scientifique en résidence dans notre institution, ont fait étape à la Maison des Découvreurs pour proposer aux enfants, aux jeunes et à l’équipe de contribuer à l’oeuvre collective que l’ensemble des Maisons façonne en vue du spectacle qui clôturera le vendredi 7 juillet notre festival annuel “Les Journées d’Enfance”.
Le périple créatif de Vincent et Vincent à la rencontre des Maisons de culture de notre association a débuté la semaine dernière avec le Centre de Jour, poursuivi hier à la Maison Vive puis la Maison du Cirque, continuera jeudi avec la Maison du Sport, et se conclura vendredi par la Maison de la Danse puis la Maison de la Musique.
Au programme de ces séances de l’atelier itinérant inventé par nos deux résidents : gravures de blocs de craie au moyen de silex au service de la réalisation d’un film d’animation inspiré du thème de notre saison culturelle : Où est ton courage ?
Retrouvez les images réalisées ce jour par Lorène, membre de l’équipe éducative de la Maison des Découvreurs :
Bonjour à tous ! J’ai pris un peu de retard sur les articles que je voulais poster, aussi je ne vous ai pas fait part de la jolie soirée que j’ai passé à la Maison de la Musique il y a exactement deux semaines. Soirée qui a commencé par une répet’ que j’ai suivie avec mon carnet de dessins, et dont voici quelques croquis.
Ensuite, j’étais invité à manger avec toute la petite famille (la grande famille plus exactement) ainsi que Mathieu le prof de musique. Daniel, Denis et les enfants avaient tout prévu pour que l’on passe un agréable moment, et aux fourneaux, la cuisinière avait préparé un délicieux plat de saumon ! J’avais apporté un petit cadeau, une affiche sérigraphiée à partir d’un découpage, réalisée pour un festival de musiques expérimentales, free-jazz etc. dont voici une étape de travail (pour découvrir le reste, s’adresser à la maison de la musique !): les enfants m’ont chaleureusement remercié.
Après manger, nous nous sommes réunis autour d’une table pour boire un petit thé, et discuter tranquillement. Daniel a été céramiste, nous avons parlé d’art, de rapport à la matière, de l’intelligence de la main… Et autour de nous, les enfants étaient partis chercher des feuilles blanches et se sont tous mis à dessiner spontanément autour de la table. Autant vous dire que je ne suis pas reparti les mains vides: ils m’ont offert plein de dessins ! Voici deux d’entre eux, ce sont des portraits de moi, vous l’aurez deviné. Marie a probablement voulu mettre en avant mon côté gangster portoricain, et Lilian un aspect de ma personnalité porté vers la mélancolie, le spleen. Du moins c’est ainsi que je l’analyse.
Pour finir, c’est une leçon d’art et de ferveur de supporter que Corentin m’a offert, et que je me permets vous faire partager. Il m’a conduit dans sa chambre, dans laquelle à peu près rien n’échappe aux couleurs du PSG. C’est là que j’ai découvert, outre ses supers caricatures de joueurs de foot, une merveille de sa fabrication : une horloge peinte et customisée à la gloire de son club favori, j’adore !
Dimanche dernier en fin d’après-midi, alors que la nuit tombait et qu’une pluie battante frappait sur les carreaux, je suis sorti de mon gîte pour courir jusqu’à l’atelier de Joël, courbé par les bourrasques boulonnaises glaciales, afin de récupérer mon pardessus oublié négligemment la veille. Stupeur, il y avait de la lumière ! Pourtant Vincent n’était pas là ce jour là… Mettant mon nez timidement à la fenêtre, je suis témoin d’une terrible scène de magie noire qui me saisit d’effroi… N’écoutant que mon courage, je sors mon téléphone portatif dernière génération (que tous les enfants m’envient) pour filmer les protagonistes de ce rite profane… Avant de m’enfuir en courant et de fermer derrière moi la porte de mon logis à double tour, pour me jeter sous mon lit, priant que la sorcière ne m’ai pas vu… Et si vous me croyez pas, voici le document vidéo, accablant :
Les enfants du Centre de Jour, de la Maison Vive ou de la Maison du Cirque ont pu me voir plancher à diverses reprises sur une commande d’illustration. Je voudrais partager avec vous ce que peut-être le travail d’un illustrateur, par étapes successives.
Au départ, un coup de téléphone. Deux jeunes futurs parents attendent un petit ch’tio (comme on dit par ici, non ? mon patois boulonnais est vraiment pas au point) qui devrait arriver en mars 2017. Il connaissent mon travail et voudraient que je réalise le faire-part de naissance du petit Otto. Ils me parlent d’affiches que j’ai faites et j’en conclus qu’ils veulent quelque chose d’assez peps, énergique.
Désirent-ils un thème en particulier ? Pas vraiment, mais ils ont un chien qu’ils aiment beaucoup et qui pourrait bien jouer un petit rôle dans l’image, si cela peut m’inspirer. Il me font confiance en tout cas. La première étape donc, je prends mon carnet et je me fais à jeter les premières idées, premiers croquis, premières pistes, que je leur envoie ensuite par mail. Le chien, un cocker donc, devient la monture du nourrisson, tantôt cowboy ou pilote.
Super, ils aiment beaucoup l’esprit sur lequel je suis parti, y’a juste un problème, le chien… C’est un teckel ! Sinon la piste qui leur plait particulièrement est celle du petit pilote qui a l’air de plonger tel un kamikaze, aux rennes de son fidèle destrier. Je repars à mon carnet pour affiner un peu dans cette direction, en sachant qu’il faut remplacer le cocker par un teckel, et intégrer le prénom du bébé, ainsi que la mention 2017.
Voilà, le teckel a l’air un peu trop grassouillet, et son œil est un peu nouille, il faudrait qu’il ai l’air un peu plus déter’ comme disent les margats du Centre de Jour (déterminé quoi). Mais sinon, c’est bien jugent les futurs maman et papa. Alors je lance l’étape finale, celle de la réalisation. Il faut savoir que le faire-part sera imprimé en risographie, méthode d’impression numérique en ton direct. Comme en sérigraphie, il faut décomposer l’image en couches colorées. Les couleurs seront imprimées les unes après les autres. Je réalise dans un premier temps une couche en papier découpé (le bleu), et ensuite deux couches au crayon de bois (le rouge et le jaune). Pour cela, j’utilise une table lumineuse pour travailler la superposition des couleurs.
Les couches terminées, il ne me reste plus qu’à les numériser, et appliquer les couleurs voulues sur chacune d’entre elles, puis de les assembler. Voilà le résultat de cette simulation. Simulation, car le rendu à l’impression sera encore différent… mmmh compliqué tout ça. Donc voilà, si les parents sont contents, il me faudra encore préparer les documents nickel chrome pour les imprimeurs, et aussi réaliser le verso avec le petit texte d’usage.