“Ce week-end des 7 et 8 décembre, nous avons profité du mauvais temps pour faire notre maison aux couleurs de Noël !
Lumières et sapins sont de sortie !“
(Texte et images de Lucie, membres de l’équipe éducative).
“Ce week-end des 7 et 8 décembre, nous avons profité du mauvais temps pour faire notre maison aux couleurs de Noël !
Lumières et sapins sont de sortie !“
(Texte et images de Lucie, membres de l’équipe éducative).
Depuis la nuit de ce 1er décembre d’étranges créatures colonisent la Maison du Cirque. Ci-après le calendrier jour après jour de ce phénomène paranormal (nous vous tiendrons au courant à mesure de la réception de nouvelles informations).
Découvrez les constatations réalisées ce 3 décembre par Lorna et Théo et transmises par Elodie (membres de l’équipe éducative).
Découvrez celles réalisées par Elodie ce 5 décembre… :
… Puis ce 6 décembre… :
… Ces 7 et 9 décembre … :
… Ce lundi 9 … :
… Ce mardi 10 … :
… Ce jeudi 12 … :
… Ce vendredi 13 … :
“Ce 22 novembre, la Maison du Sport et du Bien-être a fêté son intitulé. Au programme, défis sportifs au Laser Game et ensuite soirée Pizzas offertes par L’Heurt de la Pizza !“
(Texte et images de Mathieu, membre de l’équipe éducative).
Présents :
Olivier Beraud Martin, professeur des universités en sociologie, CERLIS – Centre de Recherche sur les Liens Sociaux (UMR CNRS 8070, Paris Cité, Sorbonne Nouvelle) Université Paris Cité, membre de l’Institut Universitaire de France
Claire Beugnet, directrice de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Patrick Girard, éducateur du service DMAD DARF, association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Fleur Guy, responsable de formations supérieures et chargée de recherches Institut Ocellia site de Lyon, géographe
Marie-Josée Huret, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Eric Legros, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Jérémie Mattout, chargé de recherche, Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – Inserm U1028 / CNRS UMR5292
Emmanuel Paris, directeur adjoint aux affaires culturelles de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Eric Parot, ingénieur physicien retraité Schlumberger Ltd, précédemment coordinateur France Fondation SEED
Francis Rembotte, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Excusés :
Marie-Pierre Bouchaudy, précédemment cheffe de l’inspection de la création artistique à la direction générale de la création artistique, Ministère de la Culture
Marie-Christine Briatte, responsable de service « Petite enfance », mairie de Brest
Jean-Paul Demoule, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, membre honoraire de l’Institut Universitaire de France
Philippe Morel, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Henri Villeneuve, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Arthur Vuattoux, maître de conférences en sociologie à l’Université Paris 13 (Bobigny), U.F.R. Santé, médecine, biologie humaine – Santé & protection sociale.
Ouverture de la trentième-et-unième séance du Conseil scientifique par Olivier Beraud Martin, président du conseil.
Les membres du conseil saluent Marie-Josée Huret et lui souhaitent la bienvenue pour cette première participation.
Les membres du conseil actent les dates de la prochaine réunion : le 28 février 2025 de 10h à 13h et du colloque « Apogée » le lundi 30 juin 2025 de 9h à 16h dans les locaux de l’Université Littoral Côte d’Opale, site Saint-Louis de Boulogne-sur-mer.
I. Présentation par Jérémie Mattout du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) « Autisme et TND » :
Jérémie Mattout informe les participants qu’à la suite de la présente réunion, il participera en tant que nouveau membre à celle organisée par le GIS « Autisme et TND », regroupement national de chercheurs et cliniciens susceptible d’intéresser les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale car les actions de ce groupe peuvent offrir pour les équipes éducatives, le comité de direction, le conseil scientifique un point d’appui afin de mieux comprendre les formes autistiques et les troubles du neuro développement diagnostiqués dans le cadre des nombreuses notifications MDPH dont bénéficient des enfants de l’association.
Afin d’étayer cette présentation, Emmanuel Paris informe les participants de résultats statistiques réalisées à propos des effectifs de notre association début avril 2024 et portant sur les notifications « handicap ». On trouvera ici une présentation détaillée de ce dispositif étatique d’aide à la scolarité.
Les relevés statistiques à propos des enfants et jeunes de l’association bénéficiant d’une notification MDPH (ce travail statistique ne permet pas de préciser quel handicap a été acté) début avril 2024 sont les suivants. Sur 129 enfants et jeunes présents dans nos effectifs au 4 avril 2024 (maisons d’internat + studios de semi-autonomie et appartements extérieurs + Centre de jour + Dispositif de Maintien à Domicile et Dispositif d’Accompagnement au Retour en Famille (DMAD DARF)), 52 ont une notification (40,3 % des effectifs).Dans le détail (nombre de notifications/effectif) : Centre de jour : 12 notifications pour 16 enfants (75%) ; DMAD DARF : 8 notifications pour 35 mesures (22,8 %) ; Maison du Cirque : 5 notifications pour 13 enfants (38,4 %) ; Maison de la Danse : 6 notifications pour 13 enfants (46,1 %) ; Maison des Découvreurs : 4 notifications pour 13 enfants (30,7%) ; Maison de la Musique : 5 notifications pour 14 enfants (35,7%) ; Maison du Sport : 6 notifications pour 13 enfants (46,1%) ; Maison Vive : 5 notifications pour 5 enfants en internat (100%) ; Studios de semi-autonomie et appartements extérieurs : 1 notification pour 7 jeunes (14,2%).
Claire Beugnet informe les participants que l’association accueille depuis un an une équipe volante d’éducateurs accompagnant un enfant de huit ans et souffrant de sévères troubles autistiques. Cet enfant vit avec l’équipe d’accompagnants dans un des gîtes de la ferme de Bertinghen en attendant de pouvoir intégrer un institut spécialisé. Claire Beugnet précise que l’entrée de cet enfant dans les effectifs d’un institut spécialisé ne pourra avoir lieu rapidement : dans le Pas-de-Calais, le temps d’attente actuel est de quatre ans, dans le département du Nord il est de huit ans.
Jérémie Mattout présente aux participants le GIS, ci-après les diapositives réalisées par Jérémie Mattout et diffusées lors de la réunion du conseil. Cette présentation est intitulée « GIS et stratégie gouvernementale » :
Jérémie Mattout conclut cette présentation en signalant que plus d’informations détaillées à propos de la stratégie nationale pour une politique de santé en direction des personnes souffrant de ces handicaps et des personnes à leur côté pour les aider sont consultables ici.
Jérémie Mattout informe les participants que la « recherche participative », l’un des axes du GIS « Autisme et TND » pourrait permettre à la communauté éducative de l’association de contribuer à un retour d’expériences permettant d’enrichir les travaux et analyses des chercheurs et cliniciens de ce groupe d’intérêt scientifique.
Les participants remercient Jérémie Mattout pour cette présentation.
Marie-Josée Huret demande à Jérémie Mattout si des recherches sont en cours sur un lien possible entre le microbiote intestinal et les troubles autistiques et TDAH.
Jérémie Mattout confirme l’existence de ces recherches, mais qu’elles ne son pas à ce jour concluantes.
Claire Beugnet demande à Jérémie Mattout de réfléchir aux modalités d’une formation à l’attention des équipes des Maisons d’internat/externat de l’association dédiées en particulier à l’accueil d’enfants dont les handicaps diagnostiqués nécessitent un fort maillage partenarial avec les acteurs du monde de la santé.
S’agissant d’une personne à inviter pour présenter lors du colloque « Apogée » le 30 juin 2025 quelques problématiques, savoirs, savoir être et savoir-faire relevant de l’accompagnement du neuro développement de l’enfant, les participants recommandent de privilégier un(e) personne membre de l’IHU « Cerveau de l’enfant ». Le public de ce colloque est constitué majoritairement des équipes éducatives de l’association ; cette intervention de 30 minutes devra faire œuvre de pédagogie pour sensibiliser les équipes, éveiller leur intérêt pour qu’ils puissent y porter attention dans leur accompagnement éducatif.
II. Première réflexions à propos de la programmation du colloque « Apogée », 30 juin 2025 :
Emmanuel Paris précise les dates du Festival « Journées d’Enfance 2025 » clôturant la saison : du 27 juin au 4 juillet 2025. Décision a été prise de ne plus organiser en présentiel l’assemblée générale des comités de pilotage et des conseils du programme artistique et culturel, habituellement programmé lors de ce festival. Emmanuel Paris explique cette décision par le fait que peu de participants depuis la fin des confinements COVID se rendent disponibles pour cette réunion, privilégiant la participation à l’activité de ces instances par visioconférences tout au long de la saison.
Parmi les animations du festival « Journée d’Enfance 2025 », le colloque organisé chaque année depuis douze ans hors années COVID par l’association ; cette saison, le colloque sera organisé dans les locaux de l’ULCO Site Saint-Louis de Boulogne-sur-mer le lundi 30 juin de 9h à 16h.
Outre un(e) personne membre de l’IHU « Cerveau de l’enfant », Olivier Beraud Martin signale deux possibilités d’intervenantes susceptibles d’intéresser l’auditoire du colloque et permettant de réfléchir à l’apogée en prenant le parti d’explorer pour l’une la relation parent/enfant et pour l’autre la connaissance de nos aïeux dans nos familles.
Ces deux personnalités sont, pour l’une, Hélène Oehmichen. On trouvera ci-après l’annonce de la soutenance de doctorat de Madame Oehmichen :
Les participants agréent cette proposition : Madame Oehmichen sera conviée par Olivier Beraud Martin pour une première invitation à participer en visioconférence à la réunion du conseil le 28 février 2025 afin de présenter ses travaux.
La seconde personnalité susceptible d’intéresser l’auditoire du colloque « Apogée » est Elsa Ramos. Madame Ramos avait pris la parole en 2018 lors du colloque « Trait d’union ». Esla Ramos vient de publier un nouvel ouvrage dont on trouvera la présentation ici. On trouvera ici une lecture commentée de cet ouvrage.
Les participants agréent cette proposition : Elsa Ramos sera conviée par Olivier Beraud Martin pour une prise de parole de trente minutes lors du colloque « Apogée ».
Emmanuel Paris invite les membres du conseil à lui proposer d’autres recommandations d’intervenant(e)s pour le colloque ; la réunion du conseil le 28 février 2025 finalisera la programmation de cette matinée d’intervenant(e)s et composera les thèmes des trois ateliers qui, l’après-midi du colloque, seront proposées par des binômes membre du conseil / éducatrice-éducateur des Maisons.
III. Analyse des modalités de l’évaluation définies par la Haute Autorité de Santé pour les établissements sociaux et médico-sociaux :
Emmanuel proposait au conseil lors de sa réunion du 15 mars 2024 d’aviser à l’occasion de la présente réunion les modalités de l’évaluation définies par la Haute Autorité de Santé pour les établissements sociaux et médico-sociaux.
Cette analyse du Conseil scientifique, explique Emmanuel Paris, permettra de soutenir le groupe de travail « qualité » dans la menée de ses activités.
Claire Beugnet explique aux participants que l’évaluation externe de l’association sera menée en septembre 2025 par un cabinet habilité par la Haute Autorité de Santé pour le département du Pas-de-Calais, les résultats de cette évaluation externe étant rendus publics et communiqués au conseil départemental – lequel s’appuiera sur ce rapport, ainsi que sur d’autres documents stratégiques, pour établir chaque cinq ans l’agrément de l’association.
Claire Beugnet informe les participants que pour se préparer à cet exercice évaluatif, un groupe de travail, le groupe de travail « qualité », constitué du comité de direction, d’éducatrices et éducateurs représentant leur unité, de notre psychologue, se réunit depuis un an et demi à raison d’une réunion trimestrielle pour examiner le référentiel évaluatif communiqué par la Haute Autorité de Santé, tester ce qui d’ores et déjà existe (outils, procédures), développer de nouveaux outils et/ou procédures. Une formation sera programmée par ailleurs au mois de janvier 2025 à l’attention du groupe de travail pour valider une dernière fois ces outils et procédures avant leur mise en place ou leur renforcement dans les unités au premier semestre 2025. Les enfants élus et représentant leur unité au Conseil de Vie Sociale de l’association seront aussi informés lors de la prochaine réunion de ce conseil, fin janvier 2025.
Toute la difficulté de l’exercice, reconnue par les membres du conseil est : 1. d’articuler l’évaluation quantitative et l’évaluation qualitative ; 2. de discerner les objectifs fixés par la Haute Autorité de Santé des résultats attendus du traitement évaluatif réalisé par le cabinet ; 3. de rendre plus traçables les outils et procédures utilisées par les équipes éducatives au quotidien pour l’accompagnement de l’enfant ; 4. de mobiliser l’ensemble de la communauté éducative sur les tenants et les aboutissants de ce référentiel évaluatif (le cabinet rencontrera en entretien des collègues et des enfants qui peuvent ne pas être membres du groupe de travail ou ne pas siéger au Conseil de Vie Sociale).
Emmanuel Paris lit l’analyse d’Arthur Vuattoux ; Artur Vuattoux n’a pu participer à la réunion du conseil mais par mail a écrit à Emmanuel Paris ce que lui inspire la consultation de la page dédiée à l’évaluation externe sur le site de la Haute Autorité de Santé :
« J’ai regardé la page de la HAS, et c’est intéressant car la procédure ressemble vraiment beaucoup à celle qu’on connaît à l’université avec l’HCERES, et le but semble être le même : faire en sorte que les établissements adhèrent à des logiques gestionnaires (ou en tout cas au vocabulaire gestionnaire), sans aucune réflexion de fond sur le contexte. Par exemple à Bobigny, on nous a expliqué que notre taux d’échec en master était trop important, sans prendre en considération les spécificités des profils des étudiants… J’espère vraiment que la procédure ne sera pas trop lourde à gérer : car pendant qu’on subit ces “évaluations”, on ne fait pas les autres choses plus essentielles… Je ne sais pas si des constats de terrains d’études universitaires sur ces sujets vont dans un sens ou dans un autre (car le langage utilisé est très administratif, et ne correspond pas à grand chose côté recherche…). Cela dit, sur les risques de maltraitance/violence, je pense aux travaux de Charlène Charles sur le recours croissant à l’interim et le découragement des éducateurs permanents, qui pointe en fait l’organisation globale du travail et la faible reconnaissance de l’ancienneté dans les métiers du travail social. Ce qui me fait dire que la tendance de ce genre d’évaluation administrative est de minimiser les dimensions structurelles des problèmes observés, en « individualisant » le problème (il y a de la maltraitance à tel ou tel endroit, des problèmes de sécurité locaux, etc.) On fait peser la responsabilité d’un système sous-financé à des acteurs de terrains, pour le dire autrement… (On voit la même chose à la fac, où on nous dit par exemple qu’on ne suit pas assez nos étudiant-e-s après leurs diplômes, mais où on n’obtient jamais les postes supports qui permettraient de faire du suivi post-études…). »
Les participants agréent l’analyse d’Arthur Vuattoux.
Olivier Beraud Martin, Jérémie Mattout, Eric Parot disent que si l’exercice est en soi compliqué et nécessite de la part de l’évalué des compétences que, possiblement, il n’a pas ou ne souhaite pas avoir, mais valorise le fait que de s’y plier permet d’apprendre, voire de communiquer à l’évaluateur un retour d’expériences permettant une amélioration de la manière d’évaluer. Olivier Beraud Martin ajoute que cet exercice imposé peut être ainsi un moment réflexif positif aussi bien pour l’évalué que pour l’évaluateur.
IV. Présentation des bilans de la saison culturelle 2023-2024 et du thème de cette nouvelle saison :
Emmanuel Paris présente les travaux évaluatifs réalisés durant l’Eté pour mesurer les effets du programme artistique et culturel de l’association durant la saison 2023-2024, cette saison commençant troisième semaine de septembre 2023 et s’achevant au terme du Festival annuel « Journées d’enfance 2024 » le 4 juillet 2024.
Emmanuel Paris distribue aux participants trois ensembles de résultats : le bilan qualitatif de la saison, son bilan quantitatif et les résultats du questionnaire de satisfaction proposé aux enfants à son sujet. On trouvera le contenu de ces rapports ici, ici et ici.
S’agissant du bilan général, Emmanuel Paris valorise la dynamique du programme artistique et culturel ; deux résidences art/science furent la saison dernière organisées par l’association avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France, de la Fondation Marc Rohrbach sous l’égide de la Fondation de France et de l’entreprise Inelys.
Ces résidences ont permis d’une part de créer un film permettant aux enfants d’exprimer leurs interprétations de ce qui fait à utopie – thème de la saison 2023-2024, et de construire une structure Land art sur le site d’un des lieux de vie de l’association.
Autre manifestation de la vitalité du programme artistique et culturel durant la saison 2023-2024, le spectacle clôturant le festival « Journées d’enfance 2024 » a été vu par 350 spectateurs ; familles, professionnels de l’Aide Sociale à l’Enfance ou de l’Education nationale ont applaudi les enfants de notre association ayant présenté sur scène leurs créations en arts, lettres, sports pendant une heure quinze et au fil d’une histoire inventée par leurs professeurs d’atelier et leur metteur en scène tout au long de l’année. On trouvera ici photos et films du spectacle.
Emmanuel Paris commente les résultats du questionnaire de satisfaction proposé chaque année aux enfants depuis dix ans.
Ce questionnaire est rempli sous le sceau du volontariat (pas de caractère obligatoire), et proposé aux enfants ayant réalisé au moins trois mois d’ateliers durant la saison (pour ce questionnaire ; de la reprise des ateliers troisième semaine de septembre 2023 au spectacle de juillet 2024).
Deux nouveautés, proposées par le Conseil scientifique de l’association, organisent le questionnaire : un système de pictogramme permettant à l’enfant de mieux saisir les nuances entre les réponses possibles à apporter pour chaque question, et l’âge de l’enfant qui remplit la fiche.
Sur ce dernier point, cela a permis de réaliser un traitement statistique général des réponses, et un traitement par classes d’âge (“petits”, de 6 à 10 ans ; “moyens”, de 11 à 14 ans ; “grands”, de 15 à 18 ans).
La saison dernière, les “petits” représentaient 34,4 % des enfants suivant des ateliers pendant au moins 3 mois, les “moyens” 34,4% et les “grands” 31.2 %.
S’agissant des taux de participation, les résultats sont : 64 % pour l’ensemble des enfants, 54,8 % pour les “petits”, 34,4 % pour les “moyens”, 33.3 % pour les “grands”.
Dans le détail des réponses, on n’observe pas comme ce fut le cas lors de la précédente livrée du questionnaire à propos de la saison 2022-2023 des variations selon les classes d’âge : les résultats sont globalement homogènes et la plupart du temps positifs – y compris pour la catégorie « ouverture culturelle » alors que celle-ci recueillait systématiquement des taux de réponses la plupart négatifs depuis le début de la campagne de sondage en 2014.
Emmanuel Paris explique qu’en l’état la proposition de demander aux équipes de prendre le temps de dialoguer avec l’enfant ne souhaitant pas remplir ce questionnaire pour comprendre avec lui les raisons de ce refus n’est méthodologiquement pas possible car susceptible d’inspirer à l’enfant un sentiment de culpabilité.
Claire Beugnet propose aux membres du conseil l’idée de confier aux enfants élus du Conseil de Vie Sociale de l’association la réalisation de ces entretiens : la relation de pair à pair pourrait lever cette difficulté.
Les participants agréent cette proposition.
V. Présentation de la saison culturelle 2024-2025 telle que connue au 8 novembre 2024 :
Emmanuel Paris présente « Apogée », thème de la nouvelle saison. Le programme de cette nouvelle saison, tel que connu au moment de la réunion, est ici.
Parmi les actions réalisées ou pour ces prochains mois, Emmanuel Paris cite deux résidences ; l’une pendant la première semaine des vacances de Toussaint et l’autre en premier semestre 2025, permettant aux enfants de créer avec des artistes pour l’une des chansons illustrant le thème de la nouvelle saison, pour l’autre de faire des fresques murales dans l’espace associatif et dans l’espace public. Ces deux résidences précise Emmanuel Paris sont rendues possibles par le soutien de la Fondation de France et de la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France.
Autres actions issues de partenariats : 1. un partenariat renouvelé avec le Fonds Régional d’Art Contemporain Grand Large Hauts-de-France qui permettra cette année un prêt d’œuvres au premier trimestre 2025 de l’artiste Céline Ahond. Les enfants du Centre de jour et de la Maison Vive, explique Emmanuel Paris, créeront à leur tour lors de leurs ateliers en arts plastiques et avec le conseil des membres du FRAC des artefacts en carton des scènes de la vie quotidienne, pour par exemple pour jouer à faire comme s’ils étaient juge des enfants ou secrétaire de direction ; 2. un partenariat renouvelé avec le Centre de Formation aux Produits de la Mer et de la Terre permettant aux enfants de l’association voire d’autres MECS du département de découvrir au premier semestre 2025 les locaux de cet institut de formation, de rencontrer ses élèves et l’équipe pédagogique et de s’exercer lors d’un atelier cuisine à la préparation d’un repas constitués de produits de la filière pêche locale ; 3. un partenariat avec le Centre des Musées Nationaux région Hauts-de-France permettant au mois d’octobre 2024 aux enfants de l’association de découvrir le site de la colonne de la Grande Armée à Wimille et de créer aux côtés d’autres enfants de l’Impro de Wimille et de la Ferme Beaurepaire des structures appelées à être exposées dans le musée jouxtant la colonne ; 4. un partenariat avec l’association « Opal ‘R’ ULM Formation » permettant aux enfants du Centre de jour de s’initier à la navigation aéronautique et de découvrir l’histoire et la mémoire du site de l’aérodrome d’Alprech ; 5. un partenariat avec le Lycée maritime de Le Portel/Boulogne permettant aux enfants du Centre de jour de s’initier à la navigation nautique, de rencontrer élèves et professeurs et de découvrir l’histoire et la mémoire du site du Lycée.
La prochaine réunion du Conseil scientifique est programmée le 28 février 2025.
Olivier Beraud Martin clôt la trentième-et-unième séance du Conseil.
Ce 16 novembre 2024 à “La Faïencerie”, salle de spectacle de Boulogne-sur-mer, notre association a participé aux festivités célébrant le trente-cinquième anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant et du vingtième anniversaire du label Unicef Boulogne “Ville amie des enfants“.
Découvrez les images des prestations de la Maison de la Danse et de la Maison du Cirque réalisées à cette occasion devant spectatrices et spectateurs venus à la rencontre des associations et services œuvrant pour les enfants, les parents :
(Films réalisés par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse).
Un grand merci à l’équipe municipale de Boulogne-sur-mer pour cette belle manifestation.
“Ce week-end les enfants de la maison des chemins ont eu la chance de rencontrer le père Noel au marché de Noël d’Hesdin l’Abbé. Ce dimanche ils ont eu la gentillesse de préparer des brioches qu’on a pu déguster au gouter.”
(Texte et images de Jérémy, membre de l’équipe éducative).
Ces mardi 12 et mercredi 13 novembre au café-théâtre Michel Lafond, espace scénique de notre institution, Muriel a proposé aux enfants et aux équipes éducatives deux représentations de la pièce inventée et racontée par ses soins : “HistoireS de bien se faire peur une bonne fois pour touteS“.
“Criiic ?“, demande Muriel.
“Craac !” répond le public.
C’est parti pour l’ouverture de la boîte à raconter une histoire à se faire peur et d’en méditer ensemble quelques enseignements pour la vie.
Muriel nous emmène au pays des trois petits cochons, du chaperon rouge, de la Barbe bleue avec à chaque fois cette question existentielle : avons-nous eu peur en écoutant ces récits, en nous les remémorant, en les revivant ? De quelle sorte est cette peur que nous pouvons ressentir ? Moi, toi, nous : qui ou quoi fait peur et qu’est-ce que cela dit de moi, de toi, de nous ? Quel est mon loup, ton loup, notre loup ? Si la peur est là, à quoi me sert-elle, à quoi te sert-elle, à quoi nous sert-elle ?
Muriel conte ces trois aventures avec talent, incarne tour à tour les personnages, leurs réparties, leurs silences et se joue avec le public de la lumière des spots du café-théâtre pour mieux exprimer leur caractère.
Ah, il en faut des gros godillots pour cheminer dans ces histoires à bien se faire peurs ; enfants, adultes ont aimé pérégriné avec Muriel dans ces pas oniriques, ont joué avec elle à commenter pas à pas la gradation des sentiments à mesure que progresse l’histoire dite.
Ce 13 novembre après-midi, Muriel et les enfants du Centre de jour se sont promenés sur la plage et un conte fantastique fut créé à l’initiative de Dany.
Découvrez les images réalisées avec l’aimable autorisation de Muriel par Bruno Defachelle, chef de service du DMAD DARF et de la Maison de la Danse :
“Cette année encore, les enfants du Centre de Jour ont fait profiter les autres maisons du fruit de leur travail, en proposant avec un potiron récolté dans le potager du CDJ du jus de pomme avec les fruits ramassés dans les différents jardins de l’établissement mais aussi celui de Christophe et Elodie (merci à eux!)“.
(Texte et images d’Olivier, membre de l’équipe éducative).
Ces 4 et 5 novembre, Cyrille alias “näutil” est venu rencontrer les Maisons pour préparer ensemble sa résidence, organisée de février à mi-mai prochain.
Découvrez les images réalisées par Cyrille lors de l’accrochage de ses œuvres au pigeonnier, espace d’exposition de notre association :
L’objectif de cette résidence sera de partager avec Cyrille le plaisir du dessin, de la peinture ornementale pour dépayser nos lieux de vie, leur donner d’autres regards possibles à l’image de cette intervention de näutil voici quelques années :