Archives de catégorie : Saisons culturelles

Dimanche 20 mai : Les Enfants à la Gaînée

Les Enfants de la Côte d’Opale à la Gaînée des Cent Cravates

Ce week end, les quais de Boulogne-sur-Mer accueilleront « la Gainée » des « Cent cravates » avec les Enfants de la Côte d’Opale comme partenaires.

Issue de l’association « La Maison des Enfants de la Marine » et « L’Œuvre du refuge Sainte-Anne », les Enfants de la Côte d’Opale maintiennent leurs engagements.

Ce partenariat a vraiment beaucoup de valeur et de sens :

La gainée, ce panier de poisson distribué aux marins après la pêche, aujourd’hui au bénéfice des activités des jeunes, est une occasion unique d’une rencontre entre, les enfants, le personnel, les membres de l’association, et la population. Un très grand nombre de boulonnais seront présents sur les quais ces samedi 19 et dimanche 20 mai.

Pour les jeunes, être utile le samedi pour éplucher, installer, et le dimanche pour participer au service et vivre cette expérience auprès des « Cent Cravates », c’est vraiment une occasion de montrer ce dont ils sont capables, de s’investir dans un projet, aux côtés d’adultes en place de responsabilités dans le champ économique, et simplement de vivre un week end de plaisir et de joie. Il suffit de les voir en parler le lundi !!!

Dans quelques semaines, ce sera une autre formidable occasion de faire apprécier le travail des jeunes et de l’association avec les Journées d’Enfance. La roulotte restaurée sera notre point de ralliement pour vous les présenter. N’hésitez pas à nous solliciter.

Nouer un lien sur le long terme entre l’association, donc les jeunes, et la population boulonnaise, dans un lien de solidarité, voilà notre projet.

Les Romains Michel à la Ferme de Bertinghen

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Le Mardi 15 mai, à 18h30

 

Dans le cadre du programme culturel « l’Aventure de la Vie », les Romains Michel viendront présenter leur spectacle « Romain Michel Street Chaud ». Le spectacle « jonglo-musico-déglingo-burlesque » sera donné à 19h dans la cour de la Ferme de Bertinghen, à Saint-Martin Boulogne.
Tous les enfants et le personnel des maisons seront présents pour profiter du spectacle, tout comme les journalistes et travailleurs sociaux du territoire invités.
Le spectacle sera précédé à 18h30, d’une intervention des enfants qui annonceront leur participation à la Gaînée des Cent Cravates, ainsi que l’arrivée des Journées d’Enfance le 28 juin à Boulogne-sur-Mer.

L’enfant debout

 

L’enfant debout

 

Iqbal est vendu dès le plus jeune âge par sa mère à un riche marchand. Il fabrique des tapis douze à quinze heures par jour, enchaîné à son métier à tisser. Son travail rembourse la dette de ses parents.
Un an, deux ans, trois ans, c’est long…
Il faut s’appliquer, s’accrocher, toujours recommencer.
quatre ans, cinq ans, c’est long…
Heureusement qu’il y a les autres : les jumeaux, grand-aigle, bouille grise, le Zèbre, et les filles. Six, sept, huit ans… Et de l’autre côté du mur, la rue, la vie, le monde, la liberté.
 Alors…

“L’enfant debout” c’est l’histoire d’une révolte, celle d’Iqbal qui ose passer de l’autre côté du mur.
Une histoire au présent, ici, aujourd’hui, demain, ailleurs quelque part dans notre monde.
Une histoire qui pose la question des droits et des devoirs de chacun, une histoire de citoyens.
Une révolte racontée avec des mots simples, des bobines de fil, des pelotes de laine et quelques instruments de musique.

 

L’homme qui voit

Le mardi 31 janvier et mercredi 1er février 2012, l’institution a eu l’occasion d’assister à la représentation de  ” L’homme qui voit ” ( de Gérard Henri Durand)

Sous une tente, une jeune femme déclenche un magnétophone. En face d’elle un Amérindien (en jean). Elle est fraîchement diplômée d’ethnologie. Elle souhaite que l’Indien qui passe pour voyant (wikasa atawan, en langue lakota)  enregistre sa version des fables des origines chez les indiens nomades des plaines. L’indien accepte. Il se souvient surtout, dit-il, des hauts faits de Coyote, tantôt créateur, tantôt tricheur cosmique et encore bouffon et victime de ses propres tours ? Coyote, homme ou animal ? La frontière est incertaine, debout parfois, à quatre pattes ensuite. La jeune ethnologue s’égare dans cette mythologie qui procède d’une autre logique que la sienne, d’autant plus que souvent l’indien s’arrête, la regarde et rit.
De qui rit-il : de la jeune femme, de la civilisation américaine, de lui-même ? Et qui est cet Indien ?