Les 20 et 21 juin, la Maison du Sport a crapahuté dix-huit kilomètres dans les beaux paysage du Boulonnais, et a notamment nettoyé le rivage des déchets échoués sur les plages.
Découvrez les images réalisées par Sarah, membre de l’équipe éducative :
Avec Luna, l’observation quotidienne d’éléphant.e.s à Londres a transformé notre regard. On cherche et on voit des pachydermes partout, et à chaque observation on pensait à vous ! Aujourd’hui clôture l’observation mais on se retrouve à la rentrée pour de nouvelles aventures.
En attendant, n’oubliez pas de demander autour de vous pourquoi il y a un gros morceau de marbre à la ferme, pourquoi une main semble pointer vers le sol, pourquoi il est écrit une date future sur le toit ou pourquoi 2050 est évoqué sur un gobelet en plastique.
On vous souhaite un bel Eté et bon courage à tou.te.s dans tous vos projets !
PS: peut être qu’un grand livre d’or va circuler pour que vous le signer, on ne sait jamais.
A l’attention des enfants et des équipes de la part de M. Henri Villeneuve, membre de notre Conseil d’administration.
Henri voisine d’année en année non loin de chez Shila et lui a parlé de vous : Shila est très intéressée et souhaite converser avec vous, malgré sa timidité, tant elle vous apprécie d’ores et déjà selon les dires élogieux d’Henri.
Etes-vous d’accord pour dialoguer avec cette créature de plusieurs tonnes ?
Henri et Emmanuel, directeur adjoint aux affaires culturelles de notre association, seront vos porte-parole. Shila vous répondra sans fautes.
Mes très chers enfants,
J’espère que vous vous être en forme pour profiter bientôt des vacances !
La mousson du sud-ouest est enfin arrivée chez moi. Il pleut tous les jours ! La pluie ici est magique et même forte parfois mais tellement belle ! J’adore me faire arroser et écouter le son des gouttelettes atteindre le sol. Ça me rafraîchit… Parfois, mon cornac se cache sous mon ventre pour échapper à la pluie. Hi hi hi… ! Vous avez déjà entendu parler du pétrichor, cette odeur de terre qui survient après la première pluie ? Oh là là, c’est incroyable ! Je suis sûre que vous adoreriez cette pluie si vous la voyiez.
Comme je dois encore rester confinée chez moi, je commence à observer les papillons et oiseaux autour de moi. Je réalise à quel point j’habite un lieu magnifique. Il y a tant d’oiseaux, de papillons et d’araignées. J’ai appris avec surprise qu’il existe des tableaux de chauve-souris, de tarentules dans mon pays ! Une fois, j’ai même vu un papillon appelé « Papilio buddha ». J’étais vraiment impressionnée ! Il est tellement incroyable qu’il est devenu le papillon emblématique du Kerala. Je vais vous envoyer des photos.
Je voudrais partager avec vous ce que j’ai appris pendant ce confinement :
L’arbre typique du Kerala est le cocotier La plante du Kerala est le cassia fistula L’animal du Kerala est l’éléphant Le Sceau officiel ou l’emblème de l’Etat représente deux éléphants protégeant l’Etat L’oiseau du Kerala est le Calao bicorne Le poisson de l’état est le chromide vert (Etroplus suratensis) Le fruit du Kerala est le jacquier Le papillon du Kerala est le Papilio buddha Et… La grenouille violette (aussi connue sous le nom de grenouille Mahabali parce qu’elle revient sur terre une fois par an tout comme le roi Mahabali, selon la mythologie hindoue, qui rend visite à son peuple du Kerala durant le festival d’Onam). Elle va probablement devenir la grenouille emblématique du Kerala bientôt !
Nous devons prendre soin de notre planète pour notre propre survie. Les animaux, plantes et les humains font tous partie de cette même terre.
Si chaque famille peut entretenir son propre petit jardin, cela contribue à un bon air, une bonne eau, une bonne terre, de l’exercice et de la nourriture ! On réalise à quel point ils sont importants dans une situation telle que le confinement ou lors de problèmes climatiques.
Chacun d’entre nous devrait planter plus d’arbres ou de plantes pour aider les abeilles, papillons et les autres animaux à survivre. S’ils disparaissent, qui pollinisera vos arbres fruitiers or vos légumes ? Il n’y aura plus de nourriture ! Rendons à notre planète un avenir vert !
Tous les êtres humains sont bons. Ils se soutiennent, surtout quand les choses empirent. Jis m’a raconté comment une famille inconnue l’a hébergée pendant 50 jours durant le confinement. Je trouve ça merveilleux ! Soyez gentils avec votre entourage.
Je suis très triste parce que cette lettre est la dernière que je vous envoie mes chers enfants adorés, pour cette saison. Mais cela a été une expérience tellement agréable d’avoir eu la chance de vous parler, vous les beaux enfants de France, qui vivaient si loin de moi ! Je remercie mon voisin, Henri et sa nièce Jis qui vous ont conté ma vie joyeuse. Je remercie également les enfants d’Henri, Elodie et Samuel ainsi que ses petits enfants qui ont aimablement pris part à l’aventure. J’envoie des milliers de bisous à Emmanuel, Claude, Ethan, Perrine, Yanelle, Brandon et Lilian.
J’espère que vous aurez la chance de voir la beauté de la terre dans sa perfection. J’espère qu’un jour, vous viendrez dans mon pays et que vous me rendrez visite. J’espère que vous grandirez en étant bons et respectueux de la planète. Je vous envoie toute mon affection.
On se retrouve en septembre prochain. D’ici là, profitez bien de la plage :
Aujourd’hui, et pour continuer ce reportage à travers le temps à propos de ce que nous sommes, ce à qui nous le devons, et ce pour quoi nous agissons tous les jours, et par ordre d’ancienneté de nos archives : la construction d’un véhicule hippotracté ayant circulé il y a bien longtemps sur les routes du Boulonnais par les enfants , les équipes et Aurélie, Kevin, Vincent, d’octobre 2016 à juin 2018.
Un grand merci à Paulo et au comité de pilotage patrimoine de notre association pour ce travail, ainsi qu’à Quentin, notre informaticien et Fabmanager de nos Maisons (pour découvrir l’activité des comités de pilotage ayant soutenu cette action culturelle, choisir la rubrique dédiée en cliquant sur le lien référencé ici).
Maki et Luna nous envoient cette dix-neuvième photo du Centre d’observation des éléphants de Londres nouvellement créé par les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.
Merci chers observateurs : “Elephant live matters !”:
Jis, scientifique indienne résidant au Kerala, l’un des états de l’Inde, correspond régulièrement par le personnage de Shila avec les enfants pour leur dire ce que vivent les éléphants, les humains, les plantes, l’écosystème de ces contrées.
Jis nous envoie ce message au terme d’une première saison de correspondances épistolaires. Merci chère Jis, au grand plaisir de vous rencontrer et partager avec vous le plaisir de ressentir la beauté du monde.
Je tiens à vous remercier de m’avoir fourni la merveilleuse occasion de communiquer avec de jeunes enfants dans une autre partie du monde. J’espère et je fais confiance à ces lettres pour les aider à grandir vers la nature et la beauté qu’elle offre. J’espère que nous pourrons bientôt faire de la Terre un bel endroit.
A l’attention des enfants et des équipes de la part de M. Henri Villeneuve, membre de notre Conseil d’administration.
Henri voisine d’année en année non loin de chez Shila et lui a parlé de vous : Shila est très intéressée et souhaite converser avec vous, malgré sa timidité, tant elle vous apprécie d’ores et déjà selon les dires élogieux d’Henri.
Etes-vous d’accord pour dialoguer avec cette créature de plusieurs tonnes ?
Henri et Emmanuel, directeur adjoint aux affaires culturelles de notre association, seront vos porte-parole. Shila vous répondra sans fautes.
Chers enfants,
Je suis un peu triste en pensant que cette année, vous n’allez pas faire votre fête de clôture de l’année culturelle, avec votre spectacle exceptionnel.
Je sais par Emmanuel et Henri, que ce spectacle, impliquant toutes les maisons et vos ateliers, est absolument extraordinaire. Vous dansez, vous faites du cirque, de la musique, de l’acrobatie, etc. ; vous faites un théâtre extraordinaire. Je suis très fière de vous et aimerais tant vous voir. Je sais l’importance que vous donnez à la culture et cela me réjouis. Si vous m’invitez, je serai ravie de venir vous voir pour le spectacle en 2021.
Aujourd’hui je vais vous parler du Mahabharata.
C’est un livre très ancien ou plutôt un ensemble de 18 livres, écrits environ 5 siècles avant Jésus-Christ. Il y a 108000 vers, en sanskrit, la langue ancienne de l’Inde.
C’est l’histoire des êtres humains : “maha” signifiant grand et “Bharat” signifie l’Inde. L’histoire de la grande Inde !!
Monsieur Jean-Claude Carrière, grand spécialiste dans votre pays de ce texte important pour nous, le résume en quelques mots. Il parle très bien de Krishna, le héros du mahabharata . Monsieur Carrière a contribué, en tant que scénariste à la série télévisée de Peter Brook, qui a fait connaître le Mahabharata en Europe :
“Le Mahabharata (The Mahabharata) est une mini-série télévisée internationale en 6 épisodes de 55 minutes, réalisée par Peter Brook, diffusée en 1989, d’après sa mise en scène théâtrale, elle-même inspirée du texte hindou du Mahabharata. La mini-série a ensuite connu une version en film plus courte, d’une durée d’un peu moins de 3 heures.” Jean Claude Carrière a compris que pour bien connaître la culture et la civilisation d’un peuple, il faut connaître ses livres anciens, sa mythologie… Il a écrit le dictionnaire amoureux de l’Inde”.
Concernant l’importance de la culture, je sais que la créatrice du théâtre du soleil, à la cartoucherie de Vincennes, Ariane Mnouchkine milite depuis très longtemps pour son développement dans les écoles et dans la société.
Elle a créé “une chambre en Inde”, superbe spectacle où sont joués des extraits du mahabharata. Cette Lady est vraiment exceptionnelle.
Vous allez me demander de vous résumer le mahabharata, c’est quasiment impossible de résumer 18 livres !!
Le Mahabharata relate l’histoire d’une guerre entre les Pandava, les fils du roi Pandu, et les Kaurava, les fils du roi Dhritarashtra, le frère aîné et aveugle de Pandu, tous de la caste des guerriers, les Kshatriya, dans la région de Delhi. Mon cher voisin Henri m’a envoyée pour vous une bonne illustration de cette histoire fascinante.
Henri a eue la chance de voir jouer une partie du mahabharata à côté de chez moi, au temple de Kurichithanam. Ça dure toute la nuit devant le temple, où l’on avait installé un grand chapiteau. Les acteurs jouent avec une technique traditionnelle très ancienne du Kerala, le kathakali.
Les acteurs ne parlent pas mais ils expriment les sentiments par le mime et ils ont le visage peint de couleurs extraordinaires, et portent des habits exceptionnels. Les rôles de femmes sont joués par les hommes.
Nous y voyons des danses indiennes, c’est admirable. Il y avait même un éléphant comme acteur, ici c’est la réalité.
Les spectateurs arrivent, partent et reviennent, ils sont très libres d’aller prendre une boisson ou un encas… Je ne vous donne que ce petit exemple qui est chez moi, mais partout en Inde, le théâtre de rue, la culture sous toutes ses formes est présente dans tous les villages.
Le mahabharata est si important pour nous, il fait partie de notre culture et nous avons aussi un autre livre très ancien, le Ramayana, écrit six siècles avant Jésus-Christ.
Ces écrits fondent notre culture, je tenais à vous en parler aujourd’hui, en pensant vraiment à vous qui, en raison du Covid-19, ne pouvez pas exprimer vos talents d’acteurs et d’artistes cette année. Je partage votre tristesse car c’est aussi la mienne, nous n’avons pas encore repris ces grands moments de bonheur partagé avec le théâtre et les différentes activités culturelles.
Je reste pleine d’espoir, car je sais que vous allez pouvoir reprendre vos activités artistiques et culturelles après les vacances.
Aujourd’hui, et pour continuer ce reportage à travers le temps à propos de ce que nous sommes, ce à qui nous le devons, et ce pour quoi nous agissons tous les jours, et par ordre d’ancienneté de nos archives : les séances d’ateliers électroniques et informatiques organisés au Centre de Jour de novembre 2017 à février 2018 dans le cadre de l’activité du FabLab des Maisons.
Un grand merci à Paulo et au comité de pilotage patrimoine de notre association pour ce travail, ainsi qu’à Quentin, notre informaticien et Fabmanager de nos Maisons (pour découvrir l’activité des comités de pilotage ayant soutenu cette action culturelle, choisir la rubrique dédiée en cliquant sur le lien référencé ici).
Ce 30 juin, la Maison du Cirque a organisée une partie de pêche permettant aux enfants de constater qu’un poisson, même sous la pluie, préfère rester dans l’eau.
Découvrez les images transmises par Théo, membre de l’équipe éducative :