Les équipes éducatives de chaque Maison ont lu aux enfants et aux jeunes les récits racontés sur l’exposition “Il était une fois…“, en leur demandant de choisir une histoire qu’ils présenteront en musique, en danse, en sport, en cirque, en théâtre, en arts plastiques le 23 mars 2016.
Découvrez le choix fait par chaque Maison en cliquant sur les liens ci-après :
Maison du Sport et du Bien-être :
Mythe de « Méduse », Grèce :
Les gorgones, trois sœurs, étaient des créatures marines monstrueuses qui figeaient quiconque osait les regarder dans les yeux. Des trois, la plus connue, Méduse, est aussi la seule mortelle.
La jeune fille elle était très belle, notamment grâce à une magnifique chevelure, et attira la convoitise de Poséidon qui la séduit ou la viola selon les versions du mythe. Par jalousie, Athéna lui donna alors son apparence monstrueuse en changeant notamment ses cheveux en serpents. Le héros Persée lui trancha la tête, ce qui eut pour effet de donner naissance à Pégase le cheval ailé et au géant Chrysaor.
Maison des Découvreurs :
Conte de « La Barbe bleue », Charles Perrault
Une jeune femme épousa un homme riche mais repoussant, surnommé La Barbe bleue en raison de son aspect physique terrifiant.
Un jour il dut partir en voyage et lui confia les clés de la maison en lui interdisant toutefois d’ouvrir le petit cabinet. Poussée par la curiosité, la jeune épouse désobéit à son mari et ouvrit le cabinet où elle découvrit horrifiée les corps des anciennes femmes de La Barbe bleue, assassinées, et fit tomber la clé dans leur sang. Celle-ci étant magique ne put être nettoyée.
A son retour, La Barbe bleue constata que son épouse lui avait désobéit et la condamna à mourir. Au moment où il l’attrapa par les cheveux pour l’égorger avec son coutelas, les frères de son épouse arrivèrent et le transpercèrent de leurs épées. Sa veuve hérita de sa fortune dont elle fit profiter sa famille avant d’épouser un honnête homme qui lui fit oublier le mauvais temps passé avec La Barbe bleue.
Maison Vive :
Conte de Matriochka, Russie :
Au cœur de la forêt russe Ivan et Natacha vivaient si pauvrement avec leur cinq filles qu’ils furent contraints d’envoyer l’aînée Katérina travailler chez la sorcière Baba Yaga. Or, celle-ci était connue pour dévorer les enfants. Afin d’aider Katérina, ses sœurs se cachèrent donc sous son jupon.
Voyant que toutes ses filles étaient parties, Natacha fabriqua des poupées à leur effigie, et pria pour qu’elles les protègent.
Pendant ce temps, les cinq sœurs ayant chacune un don particulier servirent Baba Yaga et finirent par découvrir qu’elle était en fait une tsarine victime d’un terrible maléfice. Elles parvinrent à l’en délivrer en échange de sa fortune.
Les filles rentrèrent alors chez elles, et Natacha offrit les poupées à la tsarine, en souvenir. Celle-ci, redevenue une douce jeune femme trouva un mari et eut une fille surnommée Matriochka qui avait pour seuls jouets les poupées gigognes offerts par Natacha dont elle ne se séparait jamais.
Maison du Cirque :
L’anneau d’or, Pas-de-Calais :
Avant de partir pour les Croisades, le chevalier Raoul de Créqui offrit à son épouse, en gage d’amour, un demi-anneau d’or dont il conserva l’autre moitié.
Fait prisonnier lors d’une bataille, on le crut mort. Il finit cependant par rentrer chez lui après plusieurs années, et se fit reconnaître de son épouse grâce à son demi-anneau.
Maison de la Musique :
Comment le lion devint roi, Mali :
Au départ le lion n’était pas le roi des animaux, c’était Dankélé le buffle noir tyrannique. Il interdisait à quiconque de boire l’eau de la rivière avant lui. La loi était injuste, mais c’était la loi.
Or, un jour une lionne ne put attendre l’arrivée du roi, car son lionceau qui venait de naître allait mourir de soif. Elle décida donc de l’abreuver à la rivière. A son arrivée, le roi vit qu’on avait osé boire avant lui, il entra dans une terrible colère et demanda qu’on dénonce le coupable, ce que fit la hyène. Aussitôt, Dankélé, d’un bond, écrasa la lionne avec ses grosses pattes.
Quelques années plus tard le lionceau, qui avait réussi à s’échapper, était devenu un grand lion dont le rugissement retentissait à travers la savane. Il vint trouver le buffle pour lui demander ce qui était arrivé à sa mère. Dankélé, impressionné par la force du lion, bafouilla :
-Ce n’est pas moi… c’est la loi. Ta mère a osé boire avant moi, la loi lui a été appliquée…
-Une loi qui ne s’applique qu’aux plus faibles est une loi injuste ! répliqua le lion en se jetant sur le buffle.
Le lion terrassa Dankélé et libéra le peuple des bêtes. C’est depuis ce jour qu’il est le roi des animaux et s’efforce d’être toujours juste et droit.
Maison de la Danse :
Le samouraï, Japon :
Il était une fois un samouraï dont la grande sagesse était connue à travers tout le Japon. Un jour sa route croisa celle d’un autre samouraï fanfaron, qui se vantait de ses fabuleux exploits auprès de tous ceux qu’il rencontrait. Il parlait haut et fort pour que chacun puisse l’admirer. Seul notre samouraï restait indifférent à ses histoires.
Vexé, le vantard se fâcha :
-Vous êtes un samouraï comme moi, vous devriez m’encourager et raconter vos propres exploits !
-Je n’ai rien à raconter car mon école est une école sans armes, répondit l’autre
-Vous plaisantez ! Et comment comptez-vous vous battre sans armes ? Je vous mets au défi de me vaincre !
Le sage samouraï accepta le défi mais demanda à ce que l’affrontement eut lieu sur dans un endroit désert, pour ne blesser personne. Ils embarquèrent donc tous les deux pour une île inhabitée des environs. Une fois le bateau arrivé sur la rive, le fanfaron, pressé d’en découdre, fut le premier à y sauter. Le deuxième samouraï s’empara alors calmement de la rame et d’un coup recula le bateau jusqu’au milieu des flots.
Etonné le vantard le vit s’éloigner
-Lâche ! cria-t-il. Reviens te battre !
Mais le sage samouraï lui cria depuis son embarcation :
-Voilà comment est mon école sans armes.
Centre de Jour :
Pour préparer cette animation du Musée le 26 mars 2016, le Centre de Jour a privilégié avec les jeunes la lecture radiophonique. Ainsi chaque jeune a choisi un conte ou mythe qu’il a lu ; puis a choisi une musique accompagnant au mieux son récit.