Compte-rendu de la réunion du 10 novembre 2017

Compte-rendu de la réunion du Conseil de la Culture d’entreprendre

Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale

10 novembre 2017

Présents :

Joseph Bako, chef de service des « Studios », Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale

Claire Beugnet, directrice de l’association Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale

Patrick Bourdet, président du Conseil et parrain de l’association Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale

Yannick Coppin, chef de service du « Centre de Jour », Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale

Alexis Flahaut, jeune des « Studios », Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale

Emmanuel Paris, directeur adjoint aux affaires culturelles de l’association Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale

Absents excusés :

François Cornette, directeur de l’innovation en charge des Fablab et Digilab, Fondation Sopra Steria sous l’égide de l’Institut de France

Emilie Huyghe, direction des Ressources Humaines, Centre commercial Auchan Saint-Martin Boulogne

Claude Jaouen, président du cabinet « Consulting4TOP »

Natacha Morsa, présidente de l’entreprise « Coding and Bricks »

Francis Rembotte, administrateur de l’association Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale

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Patrick Bourdet informe les participants que François Cornette change de situation professionnelle ; François Cornette a dit à Patrick Bourdet qu’il aimerait dans cette nouvelle activité trouver les moyens de développer un partenariat avec l’association.

Patrick Bourdet a demandé à François Cornette de tenir informé le Conseil à propos de la personne qui lui succédera en qualité de personne référente dans le cadre du partenariat avec la Fondation Sopra Steria / Institut de France, et recommande de communiquer régulièrement auprès de la Fondation à propos des actions réalisées grâce à la dotation accordée.

Emmanuel Paris décrit les deux ateliers organisés au Centre de Jour grâce à cette dotation. Claire Beugnet précise qu’un courrier sera envoyé à la Fondation au terme du deuxième cycle d’ateliers, consistant, avec le soutien de l’association « CRIAC. Le solidaire numérique », en la réalisation par les enfants du Centre de Jour de deux consoles de jeux d’ici la mi-décembre 2017.

I. Point sur la saison 2016-2017 et présentation de la saison 2017-2018 :

Emmanuel Paris distribue aux participants le bilan final de la saison 2016-2017, dont la rédaction s’est achevée la veille de cette réunion.

Emmanuel Paris note que, la saison dernière, plus de 320 000 personnes ont pu assister aux prestations programmées par l’institution dans l’espace public.

Emmanuel Paris présente ensuite les résultats du traitement statistique des réponses formulées par les enfants et les jeunes de l’association au questionnaire portant sur le programme culturel « L’aventure de la vie ».

Emmanuel Paris précise que ce questionnaire, proposé aux enfants et aux jeunes sur le mode du volontariat, est mis à disposition des équipes pour la troisième année consécutive au terme de la saison culturelle ; à la mi-juillet.

On trouvera le détail de ces résultats ici.

Emmanuel Paris souligne deux résultats marquant cette livrée 2017 : un taux de participation en hausse notable, une plus grande réflexivité des participants (signifiée par exemple par la hausse des taux de réponses intermédiaires pour la question 6 : « J’ai réussi à dépasser mes difficultés »).

S’agissant d’une comparaison des résultats sur les trois années, Emmanuel Paris signale la persistance de réponses systématiquement positives pour chaque item du questionnaire.

Patrick Bourdet dit que les résultats particulièrement positifs aux rubriques « Renforcement de la capabilité / de la confiance en soi », « Apprentissage de la diversité » et « Construction du collectif » satisfont particulièrement aux prérequis de la culture d’entreprendre, ce qui constitue un terreau particulièrement encourageant pour la pérennité et l’efficacité des actions portées par le Conseil.

Emmanuel Paris diffuse auprès des participants le note de rentrée de la nouvelle saison, ainsi que son programme mensuel.

On trouvera le détail de ces documents ici et ici.

Emmanuel Paris précise que, parmi les acceptions du thème « Trait d’union », les pratiques de l’écriture et de la lecture motivent la mise en place, avec le soutien de la DRAC Hauts-de-France, d’un atelier permettant aux enfants de travailler avec un écrivain et metteur en scène à l’enrichissement de l’histoire racontée sur scène lors du spectacle clôturant le Festival annuel « Les Journées d’Enfance », ainsi que fonds livresques dans chaque Maison de l’association grâce au don de près de 4000 ouvrages accordés par l’association « Ammareal. Le livre solidaire ».

Yannick Coppin informe les participants que l’équipe et les enfants du Centre de Jour proposent de réaliser l’inventaire du fonds, afin de le répartir en catégorie d’ouvrages et ainsi préparer de manière méthodique la constitution des corpus pour chaque Maison.

Emmanuel Paris propose le calendrier suivant : réaliser cet inventaire pour que les ouvrages puissent être installés dans les Maisons à compter du 19 janvier 2018, c’est-à-dire après la première séance du séminaire d’initiation aux neurosciences proposé par Pierre Lemarquis, neurologue membre du Conseil scientifique de l’association, à l’attention des équipes éducatives.

Emmanuel Paris précise que les neurosciences s’intéressent en effet et notamment à la présence de livres dans les lieux de vie des enfants et des jeunes, et signalent que le simple fait d’identifier un espace dédié à la conservation de ces ouvrages a des conséquences positives sur le développement des capacités cognitives en matière d’apprentissage de la lecture.

On trouvera plus d’informations sur ces recherches ici.

II. Présentation d’informations issues de l’enquête nationale à propos du devenir des jeunes de l’Aide Sociale à l’Enfance :

Emmanuel Paris distribue aux participants l’article de presse relatant les premiers enseignements de l’enquête ELAP (« Etude longitudinale sur l’autonomisation des jeunes après un placement »).

Claire Beugnet explique que cette étude a notamment questionné des jeunes du Pas-de-Calais, dont l’un était aux Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.

Emmanuel Paris diffuse un second document ; il s’agit de l’article scientifique dans lequel Isabelle Frachon et Lucy Marquet, les deux auteurs de l’enquête détaillent ses premiers grands enseignements.

Claire Beugnet observe que cette étude s’est appuyé sur un panel largement représentatif (plus de 1500 jeunes y ont participé, vivant dans plusieurs départements). Parmi les enseignements de cette enquête, Claire Beugnet observe que 8 % des jeunes bénéficiant d’une mesure éducative ont déclaré vivre dans la rue au terme de cette mesure – ce qui est un pourcentage élevé par rapport à la moyenne nationale mais bien moindre que ce que l’opinion publique pouvait en penser.

Claire Beugnet dit aussi que cette étude montre l’importance du maintien du dispositif « Contrat Jeune Majeur » pour accompagner les jeunes qui, de 17 à 21 ans, préparent leur devenir adulte une fois la mesure éducative légalement achevée.

Alexis Flahaut dit que le Contrat Jeune Majeur est un point d’appui important pour formuler et dynamiser son projet de vie.

Alexis Flahaut dit aussi que contractualisation, matérialisée par ce document co-signé avec le Conseil départemental, est un moment important pour les jeunes de l’Aide Sociale à l’Enfance, car cela symbolise l’entrée dans l’âge de la majorité, c’est-à-dire celui de la responsabilité devant la Loi de ce que l’on fait ou ne fait pas.

Patrick Bourdet dit que cette notion est en effet essentielle pour le grandissement des personnes.

Claire Beugnet explique qu’aussi utile et efficace soit ce contrat, il est en ce moment sujet à des arbitrages budgétaires dans les Conseil départementaux ; il est question de les diminuer, ou, dans le meilleur des cas, de rendre plus sévère son suivi auprès des bénéficiaires.

Claire Beugnet cite l’exemple de Jessica, Maison du Sport : majeure en août 2017, elle s’est vue accorder un Contrat Jeune Majeur pour six mois qui actait d’ores et déjà la sortie définitive de nos Maisons dès février 2018, soit quatre mois avant la fin de son année scolaire.

Claire Beugnet précise que, fort heureusement, le service de l’Aide Sociale à l’Enfance a entendu le caractère prématuré d’une telle sortie au regard de l’histoire et du parcours de Jessica.

Le premier positionnement était motivé par une interprétation littérale des instructions du Conseil départemental. Cette situation, dit Claire Beugnet, rappelle la nécessaire vigilance des établissements et le devoir d’interpeller les services au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Cette obligation morale, dit Claire Beugnet, concerne aussi et en sens inverse, les jeunes bénéficiaires d’un Contrat Jeune Majeur.

Claire Beugnet cite à ce propos l’exemple de Corentin, invité à participer à cette réunion du Conseil de la Culture d’entreprendre mais qui s’y est finalement refusé. Ne souscrivant pas aux règles imparties pour la perpétuation de son Contrat Jeune Majeur, Corentin a été informé de la fin avant-terme de ce dispositif dont il bénéficiait.

Joseph Bako signale que le Conseil départemental a laissé à Corentin l’opportunité de pouvoir à nouveau contractualiser pour l’obtention de cette allocation, moyennant de sa part l’engagement de respecter le principe de rendre régulièrement des comptes auprès des services dédiés.

Claire Beugnet observe qu’une fois l’âge de la majorité atteint, le jeune peut éprouver beaucoup de difficultés à reconnaître que le besoin d’accompagnement et de soutien persiste.

Patrick Bourdet dit que pour son compte personnel, le besoin de s’émanciper était le plus fort, quitte à refuser d’être aidé. Patrick Bourdet précise que ce n’est que plus tardivement qu’il a pris conscience de cette nécessité de continuer à être épaulé.

Patrick Bourdet dit que Corentin va possiblement traverser une période plus fragile de sa vie, durant laquelle il importera pour lui de rester malgré tout ouvert aux rencontres et les possibilités d’épanouissement qu’elles peuvent générer.

Yannick Coppin signale la difficulté des éducatrices et éducateurs à relativiser auprès des jeunes le fait d’accéder à l’âge de la majorité. Yannick Coppin parle du fantasme très fort d’avoir 18 ans, vécu souvent par la personne comme le moment de sa libération de tous devoirs et obligations.

Emmanuel Paris dit qu’il existe une forte confusion sémantique, qu’il constate chez beaucoup de jeunes mais aussi lors des réunions d’équipe, entre les notions d’« autonomie » et d’« indépendance ». Emmanuel Paris précise que bien souvent l’idée de l’autonomie (trouver les moyens de sa gouverne pour vivre une vie bonne) est pensée selon les termes de l’idée d’indépendance (ne plus dépendre de quelqu’un ou de quelque chose). Emmanuel Paris signale que tout être vivant doit dépendre de quelqu’un ou de quelque chose pour vivre, et va jusqu’à douter de la validité de l’idée d’indépendance pour penser le vivant.

Joseph Bako dit que rares sont les départs sans ruptures pour les jeunes bénéficiant d’une mesure de l’Aide Sociale à l’Enfance et qui arrive à son terme. Dans la majorité des cas, dit Joseph Bako, les jeunes optent pour une rupture forte du lien plutôt que réfléchir avec les équipes à d’autres manières de continuer à vivre ensemble.

Claire Beugnet dit que la question de quitter un lieu de vie est tellement douloureuse que beaucoup agissent de telle sorte que le lien soit rompu avant l’échéance. Claire Beugnet observe cependant que pour un jeune comme Corentin, qui a préféré cassé le lien, un autre jeune comme Alexis, lui, vit sereinement cette période préparant l’après mesure éducative. Claire Beugnet dit que ce sont là bien souvent des questions vécues personnellement, et qu’il n’y a pas, dès lors, possibilité de tirer des enseignements dans l’absolu.

Patrick Bourdet dit que la question est d’autant plus complexe que le trauma subit installe la personne dans un rapport au temps vécu où l’instantanéité prime sur toutes autres formes de considérations de l’existence. La capacité à se projeter, à inventer sa vie en se pensant à moyen et long terme, est comme atrophié par cette prédominance du vivre dans l’ici et maintenant.

Patrick Bourdet précise que le trauma engage un processus puissant de désensibilisation aux émotions, tel un mécanisme de défense mis en œuvre pour survivre. Il s’agit bien de permettre à la personne de se remettre en sensibilité pour, dit Patrick Bourdet, accueillir et accepter plus pleinement encore qui nous sommes.

Patrick Bourdet propose de réfléchir à ce problème en s’inspirant des rites de passage qui, à divers endroits du monde et au fil des périodes des civilisations, ont été invités pour symboliser ce passage de l’âge immature à l’âge mature.

Emmanuel Paris dit que bien des récits d’anciennes et d’anciens racontant le cours de leur vie aussi bien durant la présence dans l’association qu’après – une fois la mesure éducative terminée, valorise l’idée du grand voyage. Que ce soit des souvenirs marquants de moments vécus lors d’un Itinérance organisé par notre institution, ou la décision prise par soi-même de parcourir le grand monde une fois quittée l’association, des personnes nous ont exprimé l’importance de ce rituel pour se sentir devenir adulte.

III. Présentation par Alexis de son parcours et désir de métier :

Emmanuel Paris demande à Alexis Flahaut ce qui, dans sa vie a pu impulser en lui une telle énergie de vivre et d’entreprendre.

Alexis Flahaut répond que le fait d’apprendre qu’il intégrait, voici quelques années, la Maison de la Musique, fut pour lui un moment important, l’encourageant.

Alexis insiste sur le fait de ne jamais baisser les bras, d’être prévoyant (avoir un plan B dans l’hypothèse où le plan A échouerait ou ne donnerait pas satisfaction), d’avoir en toutes choses la conscience du travail bien fait.

Alexis Flahaut dit aussi que l’idée, à terme, de devoir partir de l’association quand la mesure éducative sera terminée, ne lui est pas encore douloureuse. Alexis Flahaut parle des studios extérieurs (i.e en ville) de l’association, comme d’un sas bienveillant permettant de faciliter ce départ.

Joseph Bako dit d’Alexis qu’il a régulièrement éprouvé le besoin d’être encouragé.

Claire Beugnet précise que cela n’a jamais été par manque de courage, ou par découragement, mais par besoin d’espérer, de pouvoir donner corps à ses objectifs.

Yannick Coppin valorise cette relation éducative, par et pour laquelle l’enfant accorde grande importance à ce que les personnes de confiance lui disent.

Patrick Bourdet demande à Alexis quelle est sa relation avec le patron de l’entreprise l’accueillant dans le cadre de son CAP.

Alexis Flahaut précise qu’il travaille au sein de l’entreprise « Les jardins de Gautier » spécialisée dans l’aménagement et l’entretien des jardins et espaces verts, dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. Alexis Flahaut dit que l’entente avec son patron est très bonne, que celui-ci le porte et l’incite constamment à se dépasser.

Patrick Bourdet demande à Alexis quel conseil il ferait, fort de cette expérience de vie, à un autre jeune des Maisons.

Alexis Flahaut répond qu’il est très important de faire des études, de décrocher un contrat, d’exercer un métier qui mobilise une pluralité d’activités, de savoir-faire.

Joseph Bako dit qu’Alexis doit encore travailler la confiance en soi afin de donner pleinement toute la mesure de ses capacités.

Alexis Flahaut dit qu’il a un bon patron aussi par le fait que celui-ci accepte de lui donner le temps de maîtriser les très nombreuses informations composant les tâches à effectuer.

Alexis Flahaut dit qu’à terme, il se donne pour objectif de créer sa propre entreprise.

Patrick Bourdet valorise les propos d’Alexis Flahaut quand celui-ci dit qu’il met un point d’honneur à arriver à l’heure, voire en avance au travail, malgré la fatigue de la veille. Patrick Bourdet dit que cette fatigue est une récompense. Patrick Bourdet recommande à Alexis Flahaut d’employer la première personne du singulier pour parler de son expérience de vie, plutôt que d’opter pour le pronom indéfini « on ».

IV. Poursuite de la réflexion sur le développement d’une politique d’établissement en matière de parrainage :

Emmanuel Paris informe les participants que Claude Jaouen, membre du Conseil, propose de présenter lors de la prochaine réunion la Fondation « Un avenir ensemble » dont il est membre, et dont on trouvera plus d’informations détaillées sur les raisons d’être et d’agir ici.

Patrick Bourdet explique que les marraines et parrains membres de cette Fondation accompagnent un enfant de son entrée au Lycée jusqu’au premier emploi. Patrick Bourdet dit que la durée longue caractérise donc ce mode d’accompagnement.

S’agissant du développement d’un réseau des anciennes et anciens de notre institution, acceptant de de marrainer / parrainer un jeune présent dans nos effectifs, Patrick Bourdet observe que la constitution de la base de données référençant les personnes à contacter est une activité particulièrement chronophage.

Patrick Bourdet demande s’il serait possible de mobiliser des étudiants qui, dans le cadre de leur cursus, éprouverait un intérêt à relater dans leur mémoire la conception et la réalisation de ce projet.

Joseph Bako et Yannick Coppin recommandent de s’adresser aux départements universitaires du territoire programmant des cursus en Sciences Humaines et Sociales.

L’idée serait de proposer d’ici six mois dans cet appel à candidatures, moyennant budget ad hoc qu’il reste à constituer, le programme d’actions suivant, réparti sur deux années :

  • Recensement des anciennes et des anciens de l’institution (nom, prénom, adresse postale, coordonnées tel et/ou mail) ;
  • Proposition d’un don à l’attention de l’association, fut-il symbolique, permettant la constitution d’un fonds de soutien pour les enfants, jeunes des MECOP, devenus adultes et nécessiteux d’une aide pour l’accomplissement de leur nouvelle vie ;
  • Proposition de marrainer / parrainer un enfant, jeune des MECOP sur la voie de son insertion professionnelle.

Patrick Bourdet propose par ailleurs de participer à l’animation de manifestations de relations publiques dans le territoire sous forme de conférences, à l’attention des collectivités territoriales telles par exemple le Conseil Régional, permettant de récolter des fonds supplémentaires pour ce programme d’actions.

Patrick Bourdet dit aussi qu’il est en pourparlers avec la Fédération des Chevaux du Boulonnais pour que l’association puisse se rapprocher des grands éleveurs de cette filière équine. Patrick Bourdet propose de tenter les mêmes rapprochements avec des membres de l’association « Cent Cravates », qui seraient intéressés à titre personnel pour participer à ce projet.

Claire Beugnet dit qu’elle va demander conseil à ce sujet auprès du président de l’association.

Emmanuel Paris observe que la pérennisation des partenariats avec le monde de l’entreprise est plus fragile qu’avec le monde de la culture.

Patrick Bourdet dit que la solidité des parrainages dépend de la personnalité de la personne chargée par l’entreprise d’animer ce partenariat, et est aussi conditionné par le fait que ces ressources humaines sont très souvent renouvelées dans le cadre de réorganisations.

Patrick Bourdet dit que la réussite de ces partenariats vient souvent de la taille importante des entités avec lesquelles ces relations privilégiées sont contractualisées.

Patrick Bourdet propose à ce sujet de solliciter la Fondation Saint Gobain afin d’envisager la possibilité de financer les travaux nécessaires à l’entretien et à la valorisation des bâtiments et propriétés des Maisons de l’association.

V. Poursuite de la réflexion sur la refonte du document présentant aux jeunes le dispositif des studios de notre association :

Emmanuel Paris distribue aux participants la plaquette présentant les studios de l’association, remise à chaque enfant et jeune candidatant pour intégrer l’association lors d’une réunion de pré-admission.

Les membres du Conseil conviennent de réfléchir à une éventuelle refonte de ce document, lors de la prochaine réunion.

Patrick Bourdet demande la possibilité de visiter les studios lors de sa venue pour cette deuxième réunion trimestrielle.

Claire Beugnet agrée cette proposition.

VI. Point sur le développement du Fab Lab des Maisons :

Emmanuel Paris informe les participants que plusieurs actions ont pu être initiées depuis le mois de septembre, permettant aux enfants de s’approprier quelques manières d’être et de faire de la culture numérique.

Emmanuel Paris présente l’atelier imprimantes 3 D organisé au Centre de Jour et dont on trouvera le contenu ici.

Un deuxième atelier, co-organisé avec l’association locale CRIAC, commence le 17 novembre pour que les enfants puissent fabriquer deux consoles de jeux géantes.

Emmanuel Paris précise que Quentin Laplace, informaticien de notre association, propose d’organiser un atelier imprimante 3 D à l’attention des jeunes des studios.

Patrick Bourdet félicite l’association pour la rapidité de la mise en œuvre de ce projet, permettant aux enfants et aux jeunes d’accéder à technologies qui modifient profondément le marché du travail. Patrick Bourdet recommande d’inviter les fondations marraines du projet Fab Lab lorsque les deux consoles de jeux auront été fabriquées, afin de les inaugurer officiellement.

VII. Questions annexes :

Emmanuel Paris informe les participants que le Centre de Jour et « Energie Jeunes », association que Patrick Bourdet soutient, sont en train de finaliser un cycle d’ateliers organisé en trois séances durant le premier trimestre 2018.

Yannick Coppin dit que cette phase préparatoire, constituée de rencontres avec des représentants de l’association ainsi que des échanges mails afin de préciser les contenus pédagogiques mobilisables durant les séances, est déjà en soi intéressante tant elle permet à l’équipe de réfléchir à ses propres pratiques.

Emmanuel Paris dit que cet effet réflexif est aussi vécu par l’association « Energie Jeunes », et remercie ces interlocuteurs pour l’ouverture d’esprit dont ils témoignent à chaque pas du processus de conception / réalisation de cette innovation pédagogique.

Patrick Bourdet informe les participants qu’il parraine cette année le « Festival permanent » de Forges-les-Eaux dont le thème est cette année « La puissance d’agir », et propose de rapprocher l’association pour envisager une participation à l’Edition 2017-2018 de ce festival.

Joseph Bako propose que la Maison de la Musique réalise des prestations sur scène, selon les disponibilités du calendrier des organisateurs de ce festival.

Claire Beugnet et Emmanuel Paris disent qu’il serait aussi possible d’organiser un camp sur place, lors des vacances de Pâques 2018.

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La prochaine réunion du Conseil de la Culture d’entreprendre aura lieu le vendredi 2 février, de 10h à 13h.

Patrick Bourdet, président du Conseil de la Culture d’entreprendre, remercie les participants et clôt cette troisième réunion.