Compte-rendu de la réunion du Conseil de la Culture d’entreprendre
2 décembre 2016
Présents :
Joseph Bako, chef de service « Studios », Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale
Claire Beugnet, directrice Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale
Patrick Bourdet, parrain de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Lumina Ducrocq, éducatrice « Centre de Jour », Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale
Claude Jaouen, président du cabinet « Consulting4TOP »
Philippe Hazelart, président Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale
Emilie Huyghe, direction des Ressources Humaines, Centre commercial Auchan Saint-Martin Boulogne
Natacha Morsa, présidente de l’entreprise « Coding and Bricks »
Emmanuel Paris, directeur adjoint aux affaires culturelles Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale
Lucas Hivart, enfant du « Centre de Jour », Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale
Absents excusés :
Francis Rembotte, membre du Conseil d’administration Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale
Chantal Ravier, conseillère en ressources humaines
Absents :
Auguste Bertrand, membre du Comité de pilotage de la Fondation Sopra Steria sous l’égide de l’Institut de France
François Cornette, directeur de l’innovation en charge des Fablab et Digilab, Fondation Sopra Steria sous l’égide de l’Institut de France
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Philippe Hazelart, président de l’association remercie les participants de leur présence et inaugure officiellement le Conseil de la Culture d’entreprendre des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.
Philippe Hazelart propose à Emmanuel Paris d’organiser le contenu de cette réunion.
I. Présentation des membres du Conseil de la Culture d’entreprendre :
Emmanuel Paris présente les personnes conviées à cette réunion mais qui n’ont pu venir.
Chantal Ravier a une expérience professionnelle de 20 ans dans les métiers des ressources humaines. Elle débute son parcours chez Adecco Travail Temporaire avec un poste de chef d’agence en charge du recrutement de personnels qualifiés. Elle occupe ensuite différentes fonctions dans des sociétés de conseil – Groupe Courtaud Consultants, Groupe Stratégie et Avenir, Alain Brunel Consultants. Elle y assume notamment des missions de recrutement pour de grands groupes industriels, des missions d’outplacement, d’accompagnement à la reconversion professionnelle, et des missions de formation. Elle développe une expertise dans le domaine du recrutement et du maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap en travaillant d’une part à l’Agefiph (Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées) et d’autre part a l’INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique).
Francis Rembotte, administrateur de l’association, est aussi membre de son Conseil scientifique. M. Rembotte a exercé au titre de directeur d’une institution de l’éducation spécialisée.
Auguste Bertrand et François Cornette agissent au sein de la Fondation Sopra Steria / Institut de France. C’est par l’entremise de Patrick Bourdet que des échanges préliminaires entre cette fondation et l’association ont pu avoir lieu en juin 2016. Auguste Bertrand et François Cornette ont participé à la réunion du Conseil scientifique de l’association le 7 octobre 2016 afin d’évaluer la faisabilité d’une participation au développement du projet « FabLab Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale ». On trouvera le contenu détaillé de cette réunion du 7 octobre 2016, et des prises de parole de Messieurs Bertrand et Cornette, ici.
Emmanuel Paris propose aux participants de se présenter.
Emilie Huyghe représente la Fondation Auchan sous l’égide de la Fondation de France auprès du Conseil. Emilie Huygue explique que la Fondation a récompensé cette année le projet présenté par l’association au jury du Centre commercial Auchan de Saint-Martin Boulogne dans le cadre de l’appel à projets 2016 « 20 ans de la Fondation Auchan pour la Jeunesse ». Ce projet propose de créer un nouvel espace éducatif de l’association ; un FabLab destiné aux enfants et aux jeunes qui sera inauguré en septembre 2017 sur le site associatif d’Outreau. Le développement du FabLab est piloté par le Conseil de la Culture d’entreprendre. On trouvera plus d’informations détaillées sur les raisons d’être et d’agir de la Fondation Auchan sous l’égide de la Fondation de France ici.
Natacha Morsa préside l’entreprise « Coding and Bricks ». Natacha Morsa explique que l’entreprise, dédiée à la formation et à l’animation d’ateliers de créativité, et de robotique mobilisant les pédagogies et solutions développées par la branche Education de Lego®, a été sollicitée par l’association lors du processus de conception / réalisation de l’appel à projet « FabLab Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale » présenté au premier semestre 2016 à la Fondation Auchan.. On trouvera plus d’informations détaillées sur les raisons d’être et d’agir de Coding and Bricks ici.
Lumina Ducrocq est membre de l’équipe éducative du « Centre de Jour », unité de l’association dont les enfants pourront bénéficier des nouveaux services permis par la création du FabLab. Lumina Ducrocq explique que la plupart des enfants sont en rupture scolaire ; le travail de l’équipe éducative est par conséquent de les accompagner pour qu’ils puissent retrouver le goût d’apprendre. On trouvera plus d’informations détaillées sur les raisons d’être et d’agir du Centre de Jour ici.
Joseph Bako présente les Studios, partie intégrante de la Maison des Découvreurs et lieu de vie dédié aux jeunes de l’association à partir de 17 ans les préparant à la vie quotidienne en autonomie une fois la mesure éducative achevée (en France et selon la loi, les mesures d’Aide Sociale à l’Enfance s’achèvent au plus tard pour les 21 ans de la personne concernée). Joseph Bako explique que les jeunes des studios pourront eux-aussi bénéficier des nouveaux services permis par la création du FabLab. On trouvera plus d’informations détaillées sur les raisons d’être et d’agir des Studios en annexe du présent compte-rendu (cf. « annexe 1 »).
Claude Jaouen est président du cabinet « Consulting4TOP » dédié au conseil auprès des entreprises. Claude Jaouen explique que Patrick Bourdet lui a recommandé l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale » et sa volonté d’explorer de nouvelles modalités d’accompagnement des enfants et des jeunes sur la voie du premier emploi. Claude Jaouen participe en tant que « parrain » à l’activité de la Fondation « Un avenir ensemble » dont on trouvera plus d’informations détaillées sur les raisons d’être et d’agir ici.
Patrick Bourdet parraine depuis la saison culturelle 2015-2016 l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale ». Patrick Bourdet a récemment créé un cabinet de conseil aux dirigeants d’entreprise et est gestalt thérapeute. Patrick Bourdet explique qu’il participe à l’activité de l’association « Energie jeunes » dédiée à la lutte contre le décrochage scolaire dans les quartiers les moins favorisés. On trouvera plus d’informations détaillées sur les raisons d’être et d’agir de l’association ici.
Emmanuel Paris remercie les participants pour cette première présentation, et informe qu’une invitation à intégrer le Conseil de la Culture d’entreprendre en tant que membre permanent a été envoyée à l’association « Le Club des Cent Cravates » de Boulogne-sur-mer, collectif rassemblant des patrons d’entreprises du boulonnais et partenaire depuis quatre ans de l’association pour l’organisation d’une grande fête populaire : « La Gainée ». On trouvera plus d’informations détaillées sur ce partenariat ici.
II. Présentation de la charte du Conseil de la Culture d’entreprendre :
Emmanuel Paris propose aux participants de prendre connaissance d’un document intitulé « Charte du Conseil de la Culture d’entreprendre » (cf. annexe 2 du présent rapport). Emmanuel Paris explique que, tout comme la charte du Conseil scientifique de l’association, ce texte proposé aux membres du collège dit des « personnalités extérieures » pour signature permet de lier institutionnellement l’instance au Conseil d’administration et à la direction des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.
Emmanuel Paris propose aux personnalités concernées de prendre le temps de découvrir ce texte et, s’il leur convient, de le signer en deux exemplaires pour la prochaine réunion du Conseil de la Culture d’entreprendre.
Philippe Hazelart propose à Patrick Bourdet de présider le Conseil de la Culture d’entreprendre.
Patrick Bourdet remercie Philippe Hazelart pour cette sollicitation, et l’accepte à la condition d’un accord du Conseil d’administration de l’association.
Claire Beugnet propose de mettre cette proposition à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil d’administration.
Emmanuel Paris propose de finaliser l’organisation du bureau du Conseil de la Culture d’entreprendre lors de sa prochaine réunion, et d’ici là d’assumer les responsabilités de coordinateur de l’instance.
Les participants agréent cette proposition.
III. Formulation des axes de travail du Conseil de la Culture d’entreprendre :
Emmanuel Paris informe les participants des axes de travail de l’instance, pressentis par l’association. Deux items sont envisagés ; l’accompagnement du développement du nouvel espace éducatif intitulé « FabLab Maisons des Enfants de la Côte d’Opale » ; l’accompagnement du développement de la politique de parrainage, permettant au jeune d’accéder dans les meilleures conditions au monde du travail.
Patrick Bourdet demande quels sont les groupes d’usagers concernés par ces deux axes.
Claire Beugnet présente pour le premier axe « FabLab » l’effectif du Centre de Jour, soit 24 enfants dont la moyenne d’âge est de 14 ans, et pour le deuxième axe 6 jeunes qui ont entre 17 et 20 ans (la tranche d’âge peut aller jusqu’à 21 ans).
S’agissant du premier axe, Natacha Morsa dit l’importance de permettre aux usagers du FabLab des projets qui mobilisent certes les ressources offertes par le numérique, mais qui puissent aussi n’y pas faire appel d’emblée. Natacha Morsa propose une démonstration de ces contenus, alliant objets non numériques et objets numériques. Natacha Morsa propose à Lucas, enfant du Centre de Jour participant à cette réunion, de découvrir la mallette « Lego Fondation » dédiée à la confection d’une voiture qui peut se déplacer selon des trajectoires transmises via un logiciel installé sur tablette numérique. Lucas construit cette voiture durant la réunion, et parvient avec les conseils de Natacha Morsa à la guider selon des mouvements prédéfinis par lui au moyen du logiciel.
Les participants conviennent de l’efficacité pédagogique de ce dispositif, insistant tous sur la nécessité d’aider l’enfant à surmonter les contenus abstraits, susceptibles de le rebuter sur le chemin de l’apprentissage.
Emmanuel Paris explique que le FabLab ne se substitue pas aux ateliers techniques du Centre de Jour déjà existants, mais le complète en proposant de prolonger les trajectoires d’apprentissage initiées jusqu’à l’étape de la maîtrise des objets numériques.
Lumina Ducrocq cite les contenus techniques d’ores et déjà existants (cf. annexe 3 du présent compte-rendu), et précise que l’équipe favorise aussi au maximum la réalisation de stages par les enfants âgés de 14 ans et plus.
Claude Jaouen demande comment faire pour que le FabLab facilite pour l’enfant le retour à la scolarité dans l’établissement scolaire auquel il est affilié.
Claire Beugnet informe les participants que le Centre de Jour œuvre systématiquement au retour progressif de l’enfant dans l’établissement scolaire ; c’est un travail quotidien que celui de l’équipe pédagogique du Centre de Jour pour faciliter ce retour.
Claire Beugnet précise que ce retour ne fonctionne pas, ou très mal, quand l’enfant accueilli au Centre de Jour était déscolarisé depuis des années.
Les participants précisent que le monde du travail investit des champs de compétences qui ne se résument pas au savoir-faire, et insistent sur l’importance du savoir-être (le travail collaboratif en étant l’une des expressions fondamentales).
Patrick Bourdet complète ce triptyque en nommant la troisième forme de savoir ; aux deux premiers – savoir-faire, savoir-être, se lie le « savoir avoir », c’est-à-dire la capacité d’être conscient de ce qui est acquis et ainsi d’enrichir, de développer son parcours professionnel à partir de ce capital.
De la sorte, ces trois formes de savoirs permettent à la personne de s’auto-discipliner, c’est-à-dire de rendre plus solide, plus rigoureux, plus méthodique, plus ordonné son parcours d’apprenant du métier à accomplir. La conjonction de ces trois savoirs dans le processus d’apprentissage peut aussi, à terme, réunir les conditions pratiques pour ne plus être simplement exécutant efficace, mais aussi devenir créateur de richesses, susceptible d’inventer, d’innover.
S’agissant du deuxième axe de travail proposé au Conseil : le parrainage, Joseph Bako explique que des jeunes des studios peuvent dégrader leurs capacités à assumer par eux-mêmes les exigences du quotidien, bien qu’ayant été préparés à ces contraintes au préalable de leur intégration dans ce service de l’association.
Joseph Bako cite en exemple la capacité à se lever à l’heure pour aller au travail, la capacité à payer les factures de son studio.
Patrick Bourdet demande si, de manière générale, la relation éducative privilégiée entre le jeune et son éducateur référent ne s’étiolerait pas au fil des années, particulièrement à l’âge où le suivi évolue et mise de plus en plus sur l’individuation des responsabilités à assumer.
Patrick Bourdet parle d’un « évanouissement » programmé de l’éducateur référent et dit, qu’à titre personnel, il a connu ce moment durant son parcours de vie : l’éducateur référent ne pouvait plus l’aider à grandir plus, sa parole ne suffisait plus à construire son projet de vie.
Claire Beugnet convient de la pertinence de cette analyse ; les relations éducatives proposées dans le cadre de la politique associative peuvent ne plus combler cette classe d’âge des 17-21 ans et nécessitent sans doute d’explorer de nouvelles catégories de figures référentes.
Les participants agréent par conséquent le deuxième axe de travail du Conseil : développer une politique de parrainage individualisé au service de ces jeunes. Les parrains ne seraient pas professionnels du champ de l’Aide Sociale à l’Enfance, ne seraient pas membres des équipes éducatives de l’association, mais représenteraient pour ces jeunes des personnalités référentes, des « tiers » bienveillants à qui il est possible de s’en remettre pour la réalisation de son projet de vie.
Claude Jaouen dit que le danger, pour le jeune, est de ne pas comprendre que le temps de la relation privilégiée avec l’éducateur référent doit succéder à d’autres échanges, avec d’autres personnes, dont les raisons d’être et d’agir statutaires ne sont pas les mêmes.
Emilie Huyghe dit que la Fondation Auchan prévoit notamment l’encouragement de ces parrainages dans les actions qu’elle soutient, et cite M. Maquinghen, ancien de l’orphelinat maritime (l’une des institutions aïeule de l’actuelle association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »), et qui au Centre commercial Auchan a accepté de soutenir le projet présenté à la Fondation.
Patrick Bourdet demande à Emilie Huyghe si les collaborateurs mesurent à quel point leur engagement a une importance déterminante pour les enfants et les jeunes de l’association.
Emilie Huyghe répond que c’est un effort engagé par l’ensemble de la communauté, le 5 octobre étant désormais une date importante pour rendre visibles et palpables ces liens, pour développer la fierté d’appartenir à un groupe plaçant l’humain au cœur de ses valeurs.
Patrick Bourdet demande si les anciennes et anciens de l’Institution accepteraient de se fédérer un réseau permettant d’accompagner les générations actuelles dans le développement de leur projet de vie.
Claire Beugnet répond que ce réseau n’existe pas ; l’association œuvre actuellement à la création de moments réguliers dans le calendrier annuel permettant d’encourager les anciennes et les anciens à renouer avec l’institution.
Claire Beugnet cite le 2 juillet, rassemblement annuel organisé depuis 2011, ainsi que l’étude portée par le Conseil scientifique, et reposant sur des entretiens faits avec les anciennes et les anciens à propos de leur parcours de vie.
Claude Jaouen propose qu’un site Internet dédié à la mise en visibilité de ce réseau des anciennes et des anciens de l’institution soit créé.
Emmanuel Paris conclut en formalisant les trois axes de travail sur lesquels le Conseil de la Culture d’entreprendre travaillera :
Le développement du FabLab ;
Le développement d’une politique de parrainage ;
Le développement d’un réseau des anciennes et des anciens.
Les participants agréent ces trois axes.
IV. Périodicité des réunions du Conseil de la Culture d’entreprendre :
Sur le même modèle que celui organisant le Conseil scientifique et les comités de pilotage de l’association, il est proposé que le Conseil de la Culture d’entreprendre se réunisse à raison de quatre réunions par saison culturelle (chaque année : de la mi-septembre à la mi-juillet de l’année suivante), avec au sein de ces quatre réunions une réunion dite « plénière » permettant début juillet de restituer à la communauté le travail accompli.
Les participants agréent cette proposition.
La prochaine réunion du Conseil de la Culture d’entreprendre aura lieu le vendredi 31 mars 2017, de 10h à 13h, dans la salle du Conseil d’administration de la ferme de Bertinghen.
Emmanuel Paris propose qu’à l’ordre du jour de cette prochaine réunion soit notamment examinés deux textes étudiants les problématiques scolaires et d’insertion professionnels des enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance en France. On trouvera le contenu de ces textes ici et ici.
Emmanuel Paris propose que soit aussi inscrit à l’ordre du jour la présentation par deux jeunes de l’association, de leur projet d’études et d’insertion professionnelle.
Les participant agréent cette proposition.
M. Hazelart remercie les participants et clôt cette première réunion.
Cliquez ici pour visualiser les annexes
Annexes :
Annexe 1 : plaquette de présentation des Studios :
Règles du « Je » pour faire société
Le but de cette plaquette est d’informer les jeunes et les équipes des Maisons qui les accueillent en vue d’un éventuel passage en studio interne.
Dès votre arrivée en studio, vous devrez mettre en application, de manière autonome, ce que vous avez appris au fil du temps en nos Maisons : la gestion financière (allocation journalière), la gestion du temps libre, le respect du statut que vous accorde la société en accord avec vos activités d’insertion, l’entretien du linge et des locaux, la cuisine, les courses, les démarches administratives.
Voici, pour mémoire, les règles organisant cette vie en studio, vie faite de droits et de devoirs, d’initiatives et de responsabilités, moment de votre existence durant lequel vous forgez concrètement votre épanouissement en société.
Faire communauté, faire société :
Après une période durant laquelle le groupe fut le cadre de vie – manger ensemble, dormir en chambres individuelles mais mitoyennes, agir et penser en atelier culturel de la Maison d’accueil en faisant référence au collectif –, le studio est un outil de notre institution pensé pour personnaliser les projets de vie, centrer les activités quotidiennes sur les pratiques individuelles. C’est un lieu où le maître mot est, autrement dit, de s’accomplir en société, fort des acquis développés précédemment en communauté. Tous les jeunes, à partir de 17 ans, peuvent bénéficier d’un studio interne après en avoir fait la demande. Cette demande s’accompagne d’un projet de la part du jeune et fera l’objet d’une réflexion concertée. La décision du passage sera accordée en fonction de la motivation du futur adulte et des places disponibles.
Tout jeune confié à l’aide sociale à l’enfance reçoit 6 mois avant sa majorité un courrier du Conseil Général afin de l’informer sur la possibilité d’une prolongation de son accompagnement éducatif sous la forme d’un contrat jeune majeur. Les jeunes qui ont l’intention de demander à bénéficier de cette aide doivent le faire auprès du Conseil Général au plus tôt et avant la date de leur majorité, et l’obtention du contrat n’est pas automatique. La lecture d’un tel document n’est donc pas aisée, tant elle oblige à se projeter sur plusieurs années, avec l’obligation de formuler une démarche concrète, avec des objectifs clairement formulés. Afin de surmonter cette difficulté et porter pleinement un projet qui engagent contractuellement le jeune qui l’explicite et le Conseil Général qui l’agrée, l’éducateur référent et le chef de service de la Maison des Découvreurs sont des personnes ressources essentielles. Ils accompagnent le jeune, par leurs conseils avisés, de la formulation de son projet à sa réalisation. L’éducateur contrôle, soutient et accompagne le jeune dans ses différentes démarches. Il conseille par ailleurs le jeune dans ses difficultés relationnelles avec autrui. Le travail éducatif et l’accompagnement sont donc basés sur l’écoute, la communication et un travail en partenariat, avec différents services et différentes associations. L’éducateur prévoit les points de situation à mettre en place avec les différents acteurs aidants de la vie du jeune (professeurs, assistants sociaux, parents, conseillers, employeurs etc..). L’éducateur prend, autrement dit, le relais de la Maison qui l’a accueillie, accompagne le jeune dans le processus d’autonomisation.
Cette relation privilégiée entre le jeune et l’éducateur est donc une relation de confiance, étayée par le respect par chacun, jeune comme adulte, des droits et des devoirs inhérents à la vie dans un studio de notre institution, à l’image de la vie en société. Avant de dire les devoirs auxquels le jeune devra se conformer, parlons des droits qui sont les siens et auxquels l’éducateur doit veiller : ils sont définis par la convention des droits de l’enfant, avec notamment une insistance mise sur l’accès à la meilleure éducation, aux activités culturelles, et à la capacité de décider par soi-même pour soi-même ainsi que pour vivre avec les autres.
Pour conclure provisoirement et résumer le dispositif mis en place, les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale disposent de 6 studios et offrent aux jeunes, dont la situation le nécessite, une période de mise en condition leur permettant de préparer leur départ, en vue d’une installation autonome à l’extérieur. Dans certaines conditions, cet apprentissage pourra être suivi d’une période en appartements extérieurs, avant le départ définitif. Nous fixons un temps de passage aux studios révisables en fonction de la situation du jeune.
Modalités d’admission :
La situation du jeune concerné par un futur passage est présentée environ un mois avant son arrivée. Cette présentation se fait lors d’une rencontre entre l’éducateur référent, le chef de service de la Maison qui l’accueille et le chef de service de la Maison des Découvreurs dont les studios sont parties prenantes. Présenter la situation, le projet du jeune, le fonctionnement des appartements, l’accompagnement éducatif, confirment à l’intéressé la continuité de la relation prévalant dans notre institution, y compris au cours de cette nouvelle séquence qui s’ouvre à lui. Même si les jeunes des studios ne sont pas soumis aux règles institutionnelles concernant le service minimum, les mineurs restent soumis aux obligations liées à leur âge.
Les studios s’inscrivent naturellement dans la philosophie culturelle de l’institution. Les jeunes concernés auront par conséquent la possibilité de continuer leur activité artistique initiée dans les ateliers de la Maison qui les a accueillis ou de pratiquer l’activité BCK dans le cadre des ateliers de la Maison des découvreurs.
A son arrivée, le jeune aura obligatoirement un statut : il sera scolaire, professionnel ou en recherche d’emploi. Avec l’aide et le soutien de l’éducateur, le jeune devra bien évidemment répondre aux obligations inhérentes à ce statut.
statut de scolaire :
Le jeune devra être assidu, ponctuel et investir sa scolarité. Il devra rendre compte de ses résultats scolaires, par le biais d’une transparence totale (carnet de correspondance, bulletin scolaire, code pour « scol infos », etc.). Il devra être autonome sur le plan des transports, afin de se rendre en classe ou en stage (titre de transport, argent ou autre).
statut professionnel :
Le jeune devra être assidu et ponctuel au travail. Il devra être transparent dans la gestion de ses comptes ainsi que dans son épargne. Placer une partie de son salaire est vivement conseillé. Il devra être autonome, afin de se rendre à son travail. Il devra prévoir ses différents types de transport (vélo, bus, scooter, à pieds…) et donc anticiper l’éventuel passage d’un examen, type permis. Il devra rendre compte de ses recherches.
statut de recherche d’emploi :
Le jeune devra s’inscrire à pôle emploi, à la mission locale, dans les agences d’intérim, prendre contact, avec les différentes associations, services qui peuvent l’aider à trouver un travail. Il devra posséder un CV, être capable de rédiger une lettre de motivation. Il devra être autonome concernant ses transports. Le cas échéant, l’obligation de se rendre avec assiduité au centre de jour, pourra lui être donné.
Les activités de vie quotidienne :
préparation des repas:
Le jeune doit savoir cuisiner les féculents de base tels que pâtes, riz, pommes de terre. Il doit savoir cuire quelques viandes tels que steacks, côtes de porc, escalopes de volaille. Nous souhaitons qu’il cuisine, même si quelques plats préparés ne sont pas proscrits. Le jeune peut en acheter de temps à autre, à condition qu’il témoigne à d’autres moments, de sa pratique à cuisiner. Une hygiène alimentaire doit être respectée.
démarches administratives:
Parmi les apprentissages caractéristiques de la vie vécue en studio, se trouve la capacité à organiser un projet pluriannuel dans le cadre d’une demande d’obtention d’un logement social. L’un des prérequis d’une telle démarche est de constituer un trousseau administratif, un CV mis à jour, un modèle de lettre de motivation. Par la suite, le jeune devra connaître les différents services, les différentes associations pouvant assurer, à sa majorité, un relais tels que le SIAO, les foyers jeunes travailleurs, MACEP, etc.
Le jeune devra posséder, une carte vitale, une CMU, une carte d’identité, attestation de recensement à sa journée militaire, l’ASSR, carnet de santé ou de vaccinations, etc.
A son arrivée, un complément d’informations concernant le contrat d’engagement des studios lui sera expliqué et donné. Un état des lieux du logement ainsi que 2 clefs lui seront remis (studio et boîte aux lettres). Par ailleurs, il aura aussi à s’acquitter sur le même principe qu’un bail, d’une caution financière. Elle lui sera rendue à sa sortie, en fonction de l’état de restitution du logement.
– gestion du temps libre :
Il est vivement conseillé que le jeune s’inscrive dans une activité extérieure et au permis de conduire, même si cela ne constitue pas une obligation. S’il est adulte, le jeune peut bénéficier de sorties nocturnes à condition d’en informer l’éducateur.
– gestion financière :
Pour faire face à toutes ses dépenses, le jeune des studios percevra une allocation journalière globale (voir annexe). Il a l’obligation d’ouvrir un compte bancaire et d’avoir un cahier de comptes. Il devra les premiers temps, rendre une feuille de prévisions afin d’anticiper ses dépenses. Une épargne est vivement conseillée et le minimum est fixé à 30 euros par mois.
– gestion du quotidien :
Le jeune doit se lever seul et donc posséder un réveil. Il doit savoir entretenir son linge (laver et repasser) et donc savoir se servir d’une machine à laver. Il doit être capable de faire ses courses seul, en respectant un budget et un équilibre alimentaire.
Répartition de votre allocation journalière/mensuelle
Sur la base d’une allocation fixe de 10,20 euros par jour, la répartition se décompose de la façon suivante :
Alimentation : 5,00 euros par jour, soit 150 euros par mois
Habillement : 2,50 euros par jour, soit 75 euros par mois
Argent de poche : 1,13 euros par jour soit 34 euros par mois
Divers : Produits d’entretien, transport, loisirs, la moitié du prix de la licence BCK si cette pratique sportive est choisie, etc. : 1,57 euros par jour soit 47 euros par mois.
Total : 306 euros par mois
Annexe 2 : Charte du Conseil de la Culture d’entreprendre
Conseil de la Culture d’entreprendre des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale
Introduction :
Pour orienter et soutenir ses activités, le Conseil d’Administration des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale propose la création d’un Conseil de la Culture d’entreprendre de l’association.
Le rôle de ce conseil est indiqué ci-dessous.
Les membres du Conseil de la Culture d’entreprendre souscrivent au moment de leur adhésion à une charte de conduite éthique dont on trouvera aussi le contenu.
Rôle du Conseil de la Culture d’entreprendre :
Aider l’Association des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale dans le choix de ses orientations et la définition de ses objectifs en matière de politique d’insertion professionnelle ;
Contribuer à la reconnaissance de sa politique d’insertion professionnelle en l’assistant dans son travail d’analyse et de réflexion ;
Participer à la définition et accompagner des actions de formation dédiées à la mise en œuvre de la politique d’insertion professionnelle de l’association ;
Apporter des ouvertures et faire bénéficier l’association d’un réseau de relations élargi permettant de développer la politique d’insertion professionnelle de l’association ;
Etre garant de la qualité de son travail notamment par la publication d’études et de recherches s’inscrivant dans l’activité d’insertion professionnelle de l’association.
Charte éthique (charte d’adhésion et de fonctionnement du Conseil de la Culture d’entreprendre) :
La présente charte définit le mode de fonctionnement du Conseil de la Culture d’entreprendre et la relation éthique qu’entretiennent ses membres avec les éducateurs, les futurs adultes vivant dans les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, leurs familles et leurs proches. Cette charte définit également les relations qu’entretiennent les membres du Conseil de la Culture d’entreprendre avec les instances de l’association (Conseil d’Administration, Conseil scientifique, Conseil de la Vie Sociale, Comité de direction, Comités de pilotage).
Article 1 : Modalités d’entrée au Conseil de la Culture d’entreprendre des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale :
Pour être membre du Conseil de la Culture d’entreprendre, il convient d’exercer tout ou partie de son activité professionnelle dans des domaines contribuant à renforcer, structurer – et éventuellement évaluer par une approche réflexive – l’accomplissement du projet des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale thématisant la formation et l’insertion professionnelle, dont le texte ci-dessous reprend les principes fondateurs[1] :
« Partant d’une part, du constat que certains enfants sont en grande difficulté pour se représenter soi dans le monde, et de notre intention d’accorder une place essentielle à l’accès à la culture des jeunes accueillis d’autre part, nous avons mis en place un programme autour de deux piliers :
1) La connaissance de la vie et de la condition humaine, avec l’apport de données scientifiques ;
2) La connaissance de la vie et de la condition humaine, à travers la pratique d’activités culturelles et artistiques.
Nous souhaitons ainsi compléter notre dispositif de soins et d’éducation spécialisée en assumant une fonction de transmission de savoirs de base sur la condition de l’humain, sur son environnement, sur son fonctionnement, ses aspirations philosophiques ou autres. Ainsi, le futur adulte accueilli trouve ici des outils à penser son existence, à développer son sentiment d’appartenance à l’espèce et à sa culture. Il est mieux armé pour s’approprier le monde et son existence.
Des séjours à l’étranger, (Arménie, Burkina Faso et autres pays d’Afrique). Essentiellement à travers « Itinérances », pour des séjours de rupture de 110 jours, mais aussi dans le cadre du projet d’école du centre de jour. La découverte d’autres cultures, la sensibilisation aux relations Sud-Nord par la mise en pratique sous forme de projets d’échanges et de jumelages participent à l’éducation citoyenne et à la prise de conscience des enjeux planétaires ».
C’est en priorité à travers les activités artistiques et culturelles que cette émancipation des futurs adultes est recherchée et conquise.
Il convient de la sorte d’adhérer à la présente charte.
L’adhésion au Conseil de la Culture d’entreprendre s’effectue sur proposition du coordinateur du Conseil de la Culture d’entreprendre et de la directrice de l’association, et approbation du Conseil d’Administration de l’association.
Les membres du Conseil d’Administration sont membres de droit du Conseil de la Culture d’entreprendre. Est aussi membre de droit du Conseil de la Culture d’entreprendre un membre du personnel de l’association, exerçant le métier d’éducateur spécialisé, et un enfant représentant des enfants et des jeunes de l’institution.
Article 2 : Engagements des membres du Conseil de la Culture d’entreprendre des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale :
Les membres du Conseil de la Culture d’entreprendre s’engagent à :
Respecter les principes déontologiques et législatifs en rapport avec leur activité ;
Ne pas utiliser leur participation directe ou indirecte à l’activité de l’association à des fins de promotion et de publicité. Cette interdiction ne s’applique pas aux opérations conduites par l’association et destinées à faire connaître le travail des éducateurs avec les futurs adultes, dans le respect des règles déontologiques relatives à la publicité des activités d’une association de protection de l’enfance ;
Respecter la prise en charge du futur adulte par l’association, initiée par les éducateurs, tant du point de vue du bilan clinique que des examens complémentaires ou du choix des modalités de traitement et de suivi ;
Participer aux réunions du Conseil de la Culture d’entreprendre sauf empêchement majeur ;
Etre force de proposition dans les projets mis en place par l’association.
Article 3 : Rôle et responsabilité des membres du Conseil de la Culture d’entreprendre des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale :
Le Conseil de la Culture d’entreprendre a principalement pour rôle d’assister l’association dans le domaine de la formation et de l’insertion professionnelle, d’orienter, de coordonner et de participer à l’avancement des travaux qui correspondent aux buts de l’association.
Ses membres répondent aux questions d’ordres éducatif et culturel que posent les éducateurs de l’association.
Ses membres proposent à l’association des études en lien avec leur spécialité, permettant à l’association d’anticiper des développements nécessaires à la consolidation et au rayonnement de sa politique en matière de formation et d’insertion professionnelle.
Ses membres peuvent être consultés au sujet des documents qui seront générés par l’association à propos de sa politique d’insertion professionnelle, et dans les dispositifs communicationnels que l’association créera (actions culturelles organisées dans le cadre du festival « Les journées d’Enfance », par exemple la publication des interventions issues des colloques programmés durant cette intervention culturelle dans le territoire) pour travailler à sa reconnaissance par des cercles toujours plus élargis.
Le Conseil de la Culture d’entreprendre décide conjointement avec l’association du thème annuel à mettre en œuvre dans le cadre de la saison éducative et culturelle.
Article 4 : Rémunération et/ou remboursement de frais :
Les membres du Conseil de la Culture d’entreprendre ne peuvent recevoir aucune rétribution en raison des fonctions qui leur sont confiées. Des remboursements de frais sont seuls possibles. Des justificatifs doivent être produits.
Article 5 : Modalité de sortie du Conseil de la Culture d’entreprendre des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale :
Les membres s’engagent à signer et respecter la charte.
Tout manquement au respect de la charte entraîne l’exclusion du Conseil de la Culture d’entreprendre.
Toute absence répétée aux réunions du Conseil de la Culture d’entreprendre entraîne l’exclusion du Conseil de la Culture d’entreprendre.
La démission d’un membre du Conseil de la Culture d’entreprendre doit être adressée au coordinateur du Conseil de la Culture d’entreprendre et à la directrice de l’association, par lettre recommandée avec A.R. Tout membre démissionnaire perd sa qualité de membre du Conseil de la Culture d’entreprendre à l’expiration de l’année civile en cours.
Organigramme et périodicité des réunions du Conseil de la Culture d’entreprendre :
Président : à déterminer lors de la prochaine réunion
Coordinateur : Emmanuel Paris
Secrétaire : à déterminer lors de la prochaine réunion
Le Conseil de la Culture d’entreprendre organisera quatre réunions par an, dont une réunion plénière permettant notamment la rédaction d’un compte-rendu du travail effectué durant l’année écoulée, document dédié à l’information et la discussion avec la communauté éducative (adultes, futurs adultes) des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.
Annexe 3 : Fiche d’inventaire des contenus d’ateliers techniques du Centre de Jour
OUTILS PÉDAGOGIQUES FAISANT APPEL À L’INTELLIGENCE DES MAINS – CENTRE DE JOUR
Mécanique vélo :
Pour raccourcir ou réparer une chaîne, l’enfant utilise un dérive-chaîne. Difficultés rencontrées : passer correctement la chaîne entre la cassette et les dérailleurs et maintenir la chaîne en tension pour pouvoir agir dessus.
Pour démonter ou remonter un pneu on utilise des démonte-pneus. Difficultés rencontrées : la rigidité du pneu.
Utilisation de clés plats pour la potence. Difficultés rencontrées : ne pas écraser les roulements à bille pour avoir une direction trop dure ou trop souple (jeu).
Poser des rustines, régler les freins, etc.
Espaces Verts :
Utilisation des outils mécanisés : tracteur tondeuse, fraiseuse, tondeuse, débroussailleuse : savoir s’en servir et régler éventuellement (hauteur de coup par exemple) ; savoir quand vider le panier. Difficultés rencontrées : être attentif aux organes de sécurité.
Arrachage des mauvaises herbes, plantations, semis. Pour les semis, mettre le bon nombre de graines à distance égale et alignées.
Taille des arbres fruitier, comme la vigne : savoir à quel endroit où couper, compter le nombre de bourgeons.
Classe :
L’utilisation des outils géométriques met en avant, chez certains, une capacité à se représenter l’espace et à le représenter par les mains, au-delà de la simple maîtrise d’un savoir (vocabulaire géométrique notamment).
La résolution de situations-problèmes nécessite une certaine capacité à l’abstraction, qu’on acquiert notamment en premier lieu en se représentant les choses sous forme de schéma par exemple, de dessin. Cette étape est exigée lors de ces séances spécifiques.
À l’occasion c’est en manipulant même des objets qu’on arrive à mieux appréhender ces situations.
Dans certains cas, les jeux de société (notamment en soutien de lecture) font également appel à l’intelligence des mains. L’éloignement du cahier permet une autre manière de travailler (sans en avoir l’air).
En numération et en calcul, la manipulation de jetons par exemple est un premier pas essentiel.