Compte-rendu de la réunion du Conseil scientifique du 2 juillet 2015

Compte-rendu de la réunion plénière du Conseil scientifique

2 juillet 2015

Emmanuel Paris, 16 juillet 2015

Présents :

Claire Beugnet, directrice adjointe de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Franck Cucheval, représentant des enfants et des jeunes de l’association
Jean-Paul Demoule, professeur des universités en archéologie Université Paris 1
Fleur Guy, doctorante en géographie Université Lyon 2
Eric Legros, directeur de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale », secrétaire du Conseil scientifique
Patrick Miquel, directeur du service « Enfance famille », Conseil départemental du Pas-de-Calais
Claire Oger, professeur des universités en sciences de l’information et de la communication Université Paris-Créteil
Emmanuel Paris, coordinateur du Conseil scientifique de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale », coordinateur du Conseil scientifique
Eric Parot, ingénieur physicien Schlumberger Ltd, coordinateur France Fondation SEED
Noël Quéré, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale », président du Conseil scientifique
Francis Rembotte, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Annick Traguardi, représentante du personnel de l’association

Absent excusé :

Olivier Martin, professeur des universités en sociologie Université Paris Descartes

Absent :

Arnaud Le Marchand, maître de conférences en sciences économiques Université du Havre

Invités absents excusés :

Elodie Condette, chargée des expositions et de la programmation in situ, Fonds Régional d’Art Contemporain Nord Pas-de-Calais
Fabrice Brutus, archéologue, responsable d’opération, Institut National de Recherches en Archéologie Préventive
Elisabeth Justome, chargée du développement culturel et communication région Nord Pas-de-Calais Picardie, Institut National de Recherches en Archéologie Préventive
Vincent Lascour, archéologue, responsable d’opération, Institut National de Recherches en Archéologie Préventive
Aude Le Goff, Direction Régionale des Affaires Culturelles Nord Pas-de-Calais
Elsa Ramos, Maître de conférences en sociologie Université Paris Descartes

Invitées :

Paule Bally, maîtresse de maison retraitée
Sylvie Mestre, professeur des pratiques artistiques (arts plastiques) du Centre de Jour et de la Maison Vive

Institutions invitées :

Communauté d’Agglomérations du Boulonnais : Lisa Torres, responsable du service culture
Conseil départemental du Pas-de-Calais : Pierre Hilaire, directeur adjoint du service « Enfance       famille »
Fonds Régional d’Art Contemporain Nord Pas-de-Calais : Maria Rabbé, chargée de diffusion en région
Programme Kuru Kofé : Baptiste Legros, éducateur
Musée de Boulogne-sur-mer : Céline Ramio, directrice ; Sabine Chaillet, responsable du service des publics
Réunion des Musées Nationaux / Grand Palais : Stéphanie Merran, chargée de projets
Transat FM : Arnaud Pierru, journaliste ; Anthony Vasseur, journaliste

Ouverture de la septième séance du conseil scientifique par son président. Cette réunion est une réunion plénière, c’est-à-dire qu’elle se déroule en présence de toutes personnes de la communauté éducative de l’association intéressées par les activités du conseil.

M. Quéré souhaite la bienvenue à M. Hilaire, appelé à remplacer M. Miquel au Conseil scientifique en qualité de représentant du Conseil départemental.

M. Quéré, président du Conseil scientifique de l’association, remercie les établissements culturels invités de leur présence.

M. Paris présente l’ordre du jour de cette réunion, dont la composition est très liée à la présence de ces institutions invitées. Il s’agit autrement dit, lors de cette réunion plénière, d’informer de la vitalité des liens que les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale entretiennent avec leur territoire culturel, avec le support du Conseil scientifique.

M. Quéré propose aux membres du Conseil scientifique et aux invités de se présenter.

M. Paris rappelle que le programme éducatif et culturel de l’institution, intitulé « L’aventure de la Vie », a été suivi tout au long de la saison culturelle par des comités de pilotage composés de représentants des enfants et des jeunes, de représentants du personnel, des professeurs des pratiques artistiques concernés ainsi que de représentants des établissements culturels dédiés.

M. Paris propose par conséquent de revenir sur les actions réalisées durant cette saison en se référant à l’ordre alphabétique des différents axes de développement culturel portés par chaque comité de pilotage.

1. Présentation rétrospective et prospective des activités culturelles partenariales de cette saison 2014 – 2015 :

I.A. Activités culturelles en communication :

M. Paris propose à M. Vasseur, journaliste de la radio « Transat FM », de décrire les ateliers réalisés avec les enfants et les jeunes de l’institution.

M. Vasseur explique que ces ateliers se sont déroulés à plusieurs reprises durant le premier semestre de la saison culturelle pour les enfants et les jeunes du Centre de Jour, à raison de 3 à 4 participants par séance.

M. Vasseur décrit la méthodologie mise en place ; les enfants ont travaillé l’expressivité ; certes l’art de parler au micro, mais aussi en amont celui d’écrire le script de chaque émission.

M. Vasseur informe les participants que, pour déclencher le désir d’apprendre et de pratiquer, le thème valant impulsion de départ a été la figure de l’idole. Ainsi les enfants et les jeunes ont développé des contenus radiophoniques au sujet des figures publiques que chacun appréciait personnellement. Footballeur célèbre, acrobate de cirque renommé ; ce ne sont là que quelques exemples de personnalités inspirantes retenues par tel ou tel enfant pour concevoir sa prise de parole radiophonique.

M. Vasseur explique que ces thématiques ont donné lieu à un travail de recherche documentaire en ligne afin de permettre à l’enfant d’étayer son argumentation.

M. Vasseur conclut sur le fait que ces ateliers, au-delà des effets sur les individus, ont aussi déclenché des évolutions dans les groupes, permettant à l’enfant mal considéré ou relégué à la marge, d’acquérir un leadership en raison de son aptitude culturelle à faire de la radio, compétence reconnue et respectée par les autres enfants et jeunes du groupe.

M. Paris informe les participants que la Maison de la Musique a aussi mobilisé cet outil pédagogique, permettant à un enfant de chroniquer les matchs du club de football local dont il est supporter assidu.

M. Paris propose à M. Legros d’analyser ces phénomènes.

M. Legros dit que l’expressivité déployée dans ces ateliers radiophoniques, et dans la plupart des programmations culturelles de l’institution, permet à l’enfant de sortir de lui, de « représenter le monde », de parler à d’autres que soi.

M. Legros valorise par ailleurs la capacité de ces contenus culturels à hybrider les références et les manières de représenter le monde ; M. Legros cite le croisement des arts, des sciences, des lettres, des techniques devenu récurrent dans les œuvres inventées par les enfants et les jeunes sous la férule de leur équipe éducative et des professeurs d’ateliers.

M. Paris informe les participants qu’un nouveau modèle de papier à en-tête est dorénavant utilisé par l’institution dans ses interactions avec toutes parties prenantes. Ce document fait apparaître les logos de l’ensemble des soutiens et partenaires des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.

M. Paris distribue des exemplaires de ce document aux participants, ainsi qu’un autre outil communicationnel papier développé dernièrement par l’institution : une lettre d’information trimestrielle destinée aux parents et tuteurs légaux des enfants et des jeunes de l’institution. « Lettres de mes maisons » se présent sous la forme d’un feuillet de format A3, et sa mise en page privilégie l’image, avec une phrase la commentant.

Cinq blocs image / texte constituent cette lettre ; ils informent les lecteurs d’actions culturelles réalisées par les enfants et les jeunes durant le trimestre écoulé.

M. Paris explique aux participants que ce document a pour objectif de routiniser le lien entre l’institution et les parents et tuteurs légaux sous un mode autre que la seule relation administrative ou éducative, et ainsi tenter d’augmenter les probabilités que les parents et tuteurs légaux se déplacent dans les nouveaux espaces culturels investis dorénavant par les enfants et les jeunes (les musées, les centres d’art contemporain, les places publiques des communes dans lesquelles existe l’institution).

I.B. Activités culturelles à l’international :

M. Baptiste Legros présente l’activité de développement local et de développement culturel portée par son association, partenaire de notre institution à l’occasion des séjours organisés dans le cadre du service « Itinérance ».

Pendant trois mois, quatre jeunes accompagnés de deux éducateurs, et vivant dans des familles qui les accueillent, participent à la vie quotidienne des villages du Banfora, au Burkina Faso.

Dans cette région de l’Ouest du Pays, des falaises recèlent des gravures rupestres de plusieurs milliers d’années que l’association de M. Legros sauvegarde et valorise avec les habitants des villages et les jeunes de notre institution.

M. Legros cite par exemple deux jeunes ayant réalisé durant leur séjour achevé dernièrement des relevés systématiques de gravures repérées par ses soins. Ces relevés seront présentés par M. Legros lors d’une journée d’études consacrée aux gravures rupestres par le conseil scientifique de la grotte Chauvet.

S’agissant du développement local du territoire, M. Legros cite les travaux réalisés par les jeunes pour participer à la mise en fonction d’un sentier parcourant les falaises à l’attention des touristes.

M. Paris informe les participants que le développement du programme pluriannuel Kuru Kofé de l’association de M. Baptiste Legros encourage l’institution dans sa volonté de renforcer les liens partenariaux sur le thème des échanges interculturels.

L’idée, explique M. Paris, serait à terme de fonder un système de franchises à travers le monde, franchises reprenant les modalités du programme éducatif et culturel de l’institution, forte de l’expérience que Kuru Kofé lui apporte sur le versant du brassage des cultures.

Aux côtés du Burkina Faso, d’autres contrées de par le monde pourraient être terres d’accueil pour les jeunes de l’institution, lesquelles se mettent au service d’un programme éducatif et culturel ancré dans les réalités et imaginaires locaux.

I.C. Activités culturelles en muséographie :

M. Paris revient sur la chronologie des activités réalisées durant la saison culturelle en matière d’exposition, et propose au Musée de Boulogne-sur-mer de revenir sur la journée d’animation du 20 novembre 2014.

Madame Chaillet explique que le Musée a été impressionné par la capacité des enfants et des jeunes à proposer des œuvres originales en relation avec les masques Sugpiaq d’Alaska exposés au Musée.

Arts plastiques, musique, danse, archéologie expérimentale ; les Maisons de culture de l’institution ont toutes contribué pour créer autour de ces objets sacrés et ainsi honorer ce peuple inuit.

Madame Ramio explique qu’en juin 2016 seront fêtées les 10 ans de la relation privilégiée entre Boulogne sur-mer, le Musée, et la communauté Sugpiaq.

Madame Ramio informe les participants que ces festivités valoriseront notamment les artistes contemporains venus d’Alaska ; une exposition est programmée en juin 2016.

Madame Ramio propose à l’institution de se joindre à cette manifestation culturelle, selon des modalités qu’il s’agira de préciser en comité de pilotage. Madame Ramio propose par exemple l’idée de faciliter des échanges interculturels directs entre les enfants de l’institution et les enfants de la communauté Sugpiaq.

M. Parot approuve cette proposition et propose qu’un travail des enfants sur l’invention de récits mythologiques inspirés du panthéon Sugpiaq soit tenté à cette occasion.

M. Paris décrit la deuxième activité expographique réalisée cette culturelle au sein de l’institution. Une résidence artistique co-produite avec la DRAC Nord Pas-de-Calais a eu lieu entre janvier et mars 2015, permettant à l’artiste Marcel Mazet de créer avec les enfants et les jeunes des œuvres actuellement exposées à la ferme de Bertinghen.

M. Paris dit la satisfaction de l’institution et de la DRAC pour cette première résidence organisée en partenariat, et annonce qu’une deuxième résidence mission d’appui artistique sera organisée au premier trimestre 2016 au sein des Maisons, cette fois-ci centrée sur l’art vocal.

M. Paris propose à Madame Rabbé de décrire la troisième activité expographique réalisée cette saison.

Madame Rabbé décrit les ateliers organisés par le FRAC Nord Pas-de-Calais et l’institution pour préparer l’exposition actuellement ouverte au public sur le site du FRAC Dunkerque, jusqu’au 23 août 2015.

Les enfants et les jeunes du Centre de Jour et de la Maison Vive ont créé sous la férule de leur professeur d’ateliers en arts plastiques, Sylvie Mestre, des œuvres leur permettant de mieux saisir celles d’artistes contemporains choisis par le FRAC en accord avec le thème de cette saison culturelle : « Ce qui nous tient ».

Madame Rabbé décrit la scénographie de l’exposition, sur deux étages : le premier espace montrant aux visiteurs les travaux préparatoires des enfants, et le second espace regroupant les œuvres choisies par le FRAC et ayant résidé dans les Maisons de culture le temps de ces ateliers.

Madame Mestre dit que la condition de réussite de ce projet fut la possibilité donnée aux enfants et aux jeunes de créer par eux-mêmes des œuvres. Cette méthode a en effet permis de faciliter l’accès aux œuvres des artistes contemporains.

Madame Rabbé informe les participants que l’équipe du FRAC réfléchit à des œuvres du Fonds Régional d’Art Contemporain dialoguant avec le thème de la prochaine saison culturelle : la praxis, la fabrique de l’humain. Madame Rabbé cite des artistes privilégiant la spontanéité dans le geste artistique. L’idée serait de reconduire le principe d’une rencontre entre les enfants et les jeunes, et ces œuvres, afin d’envisager une nouvelle action commune.

M. Paris décrit la quatrième activité expographique réalisée cette saison par les enfants et les jeunes ; il s’agit de photos sténopés réalisées par la Maison des Découvreurs avec l’artiste Fausto Urru. Ces sténopés ont été exposés au Musée de Boulogne-sur-mer, dans le cadre d’une exposition temporaire réunissant les œuvres créées par les enfants et les jeunes du territoire rencontrés par M. Urru durant cette résidence artistique organisée par la Communauté d’Agglomérations du Boulonnais.

Madame Torres explique le principe de ces résidences ; elles sont intitulées CLEA (Contrat Local d’Éducation Artistique). Le format des CLEA est de quatre mois, et la Communauté d’Agglomérations en organise deux l’année prochaine.

Madame Torres informe les participants que M. Paris a été invité à participer au jury de ces deux CLEA

Outre cette action commune entre la Maison des Découvreurs et l’artiste Fausto Urru, la CAB, explique Madame Torres, a offert aux enfants des places pour le festival de musiques actuelles qu’elle organise chaque année : « Le Poulpaphone ».

M. Legros dit que l’intensité de cette programmation d’activités culturelles cette saison s’est accompagnée d’une sérénité dans les Maisons ; l’activité culturelle, la créativité sont devenues des routines témoignant de l’accomplissement de l’institution en tant qu’établissement culturel du territoire.

M. Paris remercie Madame Stéphanie Merran de sa venue afin d’évaluer une première fois la possibilité d’une action commune avec le Grand Palais, à Paris.

Madame Merran explique que cette institution n’est pas un Musée puisqu’elle n’a pas de collection propre, mais organise régulièrement des expositions et animations dans les galeries, principalement, ainsi que la grande nef à de moindres reprises.

Madame Merran explique que le Grand Palais est l’une des institutions composant le réseau national appelé « Réunion des Musées Nationaux », et dit l’intérêt de M. Cluzel, président du Grand Palais, pour les actions culturelles issues d’institutions non muséales.

Madame Merran propose d’affiner les modalités d’une action partagée avec notre institution lors des comités de pilotage à venir, mais propose à titre d’information de réfléchir à la faisabilité d’une animation autour des œuvres exposées sous la grande nef à l’occasion de « Monumenta », au premier semestre 2016.

Madame Oger propose que les contenus artistiques et culturels mobilisés à cette occasion ne soient pas forcément des arts plastiques afin de ne pas surcharger le travail à accomplir en la matière, et cite par exemple l’activité musique ou l’activité danse comme pratiques susceptibles de dialoguer avec les œuvres monumentales de l’artiste qui sera sélectionné par le Grand Palais pour ce « Monumenta 2016 ».

I.D. Activités culturelles en patrimoine :

M. Paris informe les participants du travail réalisé par Paule Bally dès octobre 2015 et pendant toute la saison lors d’ateliers hebdomadaires pour mettre en inventaire les archives de l’une des deux associations fondatrices de notre institution : « Le Refuge Sainte-Anne », devenu par suite « Foyer Educatif de la Côte d’Opale ».

Madame Bally explique que ce travail de mémoire est particulièrement nécessaire pour des enfants et des jeunes qui, souvent, à l’âge adulte, n’ont plus de traces matérielles de leur enfance.

Madame Bally explique que cette activité mémorielle est d’autant plus importante que les enfants et les jeunes devenus adultes ont besoin de constater qu’ils ont vécus des moments heureux.

Madame Bally informe les participants qu’elle va montrer les albums photos issus de ce travail aux anciennes et anciens de l’institution, qui viendront après cette réunion participer au rassemblement annuel notamment dédié à ces retrouvailles : « Les grandes tables de la ferme ».

M. Paris informe les participants que quelques archives mises en valeur par Madame Bally seront exposées aux visiteurs du rassemblement de grands voiliers organisés par la ville de Boulogne-sur-mer : « La Fête de la mer 2015 ». Ces archives seront montrées sous forme de panneaux de un mètre par un mètre, fixés sur la roulotte construite par les enfants et les éducateurs de l’institution en 2012. Le stand accordé à l’institution par les organisateurs de cette grande manifestation (200 000 visiteurs attendus) sera du 10 au 14 juillet sur le pont Marguet.

Madame Bally explique qu’elle commencera le même travail mémoriel lors de la prochaine saison culturelle, cette fois-ci à propos des archives de l’autre association fondatrice de notre institution : « La Maison des Enfants de la Marine ».

M. Legros valorise le travail réalisé par Madame Bally, en signalant qu’il relève d’un des axes directeur de notre politique d’établissement : la capacité de l’institution à permettre aux enfants et aux jeunes d’honorer les lieux et les moments de leurs passages.

I.E. Activités culturelles en sciences :

M. Paris excuse les absences des représentants de l’Institut National de Recherches en Archéologie Préventive (INRAP) et présente leur proposition pour la saison culturelle à venir.

Après avoir réalisé chaque mois d’octobre 2015 à juin 2016 des bateaux appelés « coracles », les enfants et les jeunes, accompagnés par les archéologues, construiraient un four à sel gaulois, ainsi que les godets en céramique permettant à chacune et chacun de pouvoir conserver avec soi son pain de sel.

M. Parot présente aux participants le projet en sciences physiques et chimie qu’il a proposé à l’équipe éducative du Centre de Jour pour cette quatrième année de partenariat entre la Fondation SEED et notre institution.

Il s’agirait de fabriquer un téléphérique mû par l’eau, avec une capacité maximale d’élévation d’une centaine de mètres.

M. Parot insiste particulièrement sur un aspect de ce projet ; accompagner les enfants et les jeunes du Centre de Jour dans l’apprentissage de la « culture projet ».

2. Présentation des activités scientifiques de la saison 2014-2015 :

M. Paris excuse M. Olivier Martin, membre du Conseil scientifique, et Madame Elsa Ramos, collègue de M. Martin au laboratoire CERLIS.

M. Paris décrit l’étude qu’ont lancée Madame Ramos et M. Martin en avril 2015 dans le cadre du Conseil scientifique ; il s’agit d’étudier avec les anciens de l’institution les représentations qu’ils se donnent des notions d’autonomie et d’indépendance.

Mesdames Oger et Guy décrivent la seconde étude lancée cette saison par le Conseil scientifique ; elle porte sur le territoire vécu et ressenti selon les enfants et les jeunes de notre institution.

Mesdames Oger et Guy expliquent qu’elles présentent plus en détail la méthodologie déployée lors de cette étude le 3 juillet, dans le cadre du colloque « Ce qui nous tient debout » organisé par l’institution.

Cette étude, informent Mesdames Guy et Oger, débute le 4 juillet ; les entretiens itinérants avec les enfants candidats auront lieu chaque jour jusqu’au 8 juillet, à raison de deux entretiens par jour.

3. Présentation du thème de la saison culturelle 2015-2016 :

M. Legros fait part de trois acceptions de ce thème, qui ont pour point commun d’actionner la pensée partagée et réciproque entre enfant et adulte :

– Penser la rencontre à venir avec l’enfant, c’est faire naître cette rencontre du côté de l’enfant ;

– Elaborer ensemble, enfants et adultes, le monde, c’est permettre à l’enfant d’accéder à une pluralité de rapports au monde ;

– Penser ensemble, enfants et adultes, le monde, c’est permettre au monde d’advenir sous d’autres formes.

Afin que ce thème soit appropriable par les enfants et les jeunes de l’institution dès les débuts de la prochaine saison culturelle, en septembre 2015, l’intitulé sera « Chemin faisant ».

M. Quéré, président du Conseil scientifique, remercie l’instance pour la qualité du travail réalisé durant la saison culturelle et valorise les projets décrits pour la prochaine saison durant cette réunion plénière.

La date de la prochaine réunion du Conseil scientifique est fixée au 9 octobre 2015, de 14h à 16h.

 M. Quéré clôt cette septième réunion.