Compte-rendu de la réunion du Conseil scientifique de l’association
« Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Boulogne-sur-mer
24 avril 2015
Emmanuel Paris
En raison de la longueur conséquente de ce compte-rendu, nous proposons une fiche résumé de cette réunion :
Présents :
Claire Beugnet, directrice adjointe de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Franck Cucheval, représentant des enfants et des jeunes de l’association
Fleur Guy, doctorante en géographie Université Lyon 2
Patrick Miquel, directeur de l’Enfance et de la Famille, Conseil départemental du Pas-de-Calais
Claire Oger, professeur des universités en sciences de l’information et de la communication, Université Paris-Est Créteil
Emmanuel Paris, directeur adjoint aux affaires culturelles de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale », coordinateur du Conseil scientifique
Eric Parot, ingénieur physicien Schlumberger Ltd, coordinateur France Fondation SEED
Noël Quéré, président du Conseil scientifique de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Annick Traguardi, représentante du personnel de l’association
Absents excusés :
Jean-Paul Demoule, professeur des universités en archéologie Université Paris 1
Eric Legros, directeur de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Arnaud Le Marchand, maître de conférences en sciences économiques Université du Havre
Danielle Maerten, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Olivier Martin, professeur des universités en sociologie Université Paris Descartes
Francis Rembotte, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Ouverture de la sixième séance du conseil scientifique par son président, M. Noel Quéré.
Mademoiselle Marie-Laure Camus, représentante des enfants et des jeunes de l’association, a informé M. Emmanuel Paris de sa difficulté à concilier ses obligations scolaires avec une présence active dans le cadre du Conseil scientifique.
En accord avec la charte du Conseil scientifique, Mademoiselle Marie-Laure Camus présente sa démission de l’instance.
M. Franck Cucheval, jeune de la Maison des Découvreurs, a accepté sur proposition des chefs de service et de la direction de l’association, de devenir représentant des enfants et des jeunes lors de cette réunion.
Les membres du Conseil scientifique se présentent auprès de M. Franck Cucheval.
I. Point sur l’avancement de la saison culturelle :
Madame Claire Beugnet informe les membres du Conseil scientifique des derniers mois de la saison culturelle, depuis la précédente réunion du conseil le 9 janvier 2015.
A la fin janvier 2015, le Défenseur des Droits a accordé à l’institution le label « 25ème anniversaire de la convention des droits de l’enfant », certification obtenue sur présentation devant un jury national de nos activités éducatives et culturelles.
La résidence-mission d’appui artistique co-produite avec la DRAC Nord Pas-de-Calais s’est achevée fin mars 2015. Cette résidence photos de deux mois, permettant à l’artiste, Monsieur Marcel Mazet, de créer à partir des lieux de l’institution, a été une réussite. Les œuvres résultant de son travail créatif ont satisfait aussi bien les attentes de M. Marcel Mazet, que celles de la communauté éducative et de notre partenaire sur ce projet : la Direction Régionale des Affaires Culturelles.
Depuis le mois de février 2015 ont commencé les ateliers organisés conjointement par l’institution et le FRAC Nord-Pas-de-Calais. Ces ateliers s’appuient sur des œuvres prêtées par le Fonds Régional d’Art Contemporain à chaque Maison de culture de notre association, en accord avec les pratiques culturelles portées par chacun de ces lieux de vie, et avec les mots-clés retenus par le FRAC : imaginaire, équilibre, communication. Ces trois mot-clés sont des déclinaisons du thème de notre saison culturelle : « Ce qui nous tient ».
Madame Claire Beugnet présente un enjeu fort pour l’institution : convaincre les parents et tuteurs légaux de venir le 28 juin 2015 à Dunkerque, sur le site du FRAC, pour participer avec les enfants et les personnels de l’institution à l’inauguration de l’exposition qui résultera de ces ateliers.
M. Eric Parot propose qu’une activité communicationnelle soit menée conjointement par le FRAC et par l’institution auprès des médias locaux afin que cette exposition, qui résidera au FRAC de fin juin à fin août 2015, puisse bénéficier d’une grande valorisation auprès des habitants.
M. Emmanuel Paris agrée cette proposition, et souligne la difficulté d’obtenir une couverture médiatique des actions de l’institution dans la presse locale ; audiovisuelle, écrite et radiophonique.
Madame Claire Oger explique que cela relève de logiques professionnelles inhérentes au champ journalistique. Madame Claire Oger demande si les enfants et les jeunes s’approprient la symbolique des œuvres prêtées par le FRAC dans chaque Maison de culture jusque la mi-juin.
Madame Anick Traguardi répond qu’à la Maison du Cirque et du Théâtre, le travail explicatif par l’équipe éducative porte sur le fait que l’œuvre puisse être manipulée par les enfants, au grand étonnement de ces derniers pour qui une œuvre d’art est toujours présentée comme intouchable.
Madame Anick Traguardi observe que ce travail explicatif présente une difficulté quand les personnels éducatifs estiment qu’ils n’ont pas la compétence suffisante pour accompagner les enfants dans ces rapports aux œuvres.
Madame Claire Oger souligne l’importance du travail explicatif autour des œuvres réalisés par les équipes, car cette phase préliminaire conditionne bien souvent la qualité de l’exposition qui en résulte.
Madame Claire Beugnet informe les membres que, le lundi 16 mars 2015, l’institution a été invitée à participer au Ministère de la santé, des affaires sociales et des droits des femmes à un séminaire organisé en présence de Madame Laurence Rossignol, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé.
Ce séminaire, organisé dans la perspective de la réforme de la loi de 2007 sur la protection de l’enfance, réunissait des représentantes et représentants d’associations proposant de nouvelles modalités d’organisation en partenariat avec la société civile, au service de l’accompagnement et de la réalisation des projets portés personnellement par les enfants.
Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale ont présenté à Madame la Secrétaire d’Etat son programme éducatif et culturel, et la sophistication de ses outils institutionnels pour associer les partenaires culturels dans la vie quotidienne des enfants et des jeunes. M. Eric Parot accompagnait M. Emmanuel Paris lors de ce séminaire au nom de la Fondation SEED, partenaire scientifique et technique de l’institution.
M. Eric Parot explique qu’il a été surpris de constater lors de cette réunion la surreprésentation d’une catégorie d’acteurs alors que le thème de cette réunion de concertation indiquait la « société civile », soit l’idée d’une grande diversité.
M. Eric Parot ajoute qu’il a analysé ce phénomène comme choix organisationnel du Ministère de valoriser une relation privilégiée entre le jeune et l’adulte accompagnant – en l’occurrence ; le « parrain » ou la « marraine », choix qui peut être contesté du point de vue de la nécessaire durabilité de cette relation au-delà des personnes qui les portent à titre personnel, et de la socialisation à laquelle tout jeune a droit.
M. Patrick Miquel explique que l’on assiste en France a une évolution remarquable des institutions de protection de l’enfance, tendant non seulement à une plus grande ouverture vers la société civile, mais avec de surcroît la volonté de nouer avec une grande diversité de parties prenantes.
M. Patrick Miquel observe que, parallèlement, les institutions éducatives peuvent être amenées à valoriser auprès du Ministère des dispositifs qui privilégient l’intervention dans les espaces privés des familles. En cela M. Miquel approuve l’analyse de M. Eric Parot.
M. Miquel conclue en remarquant que, malgré cette ambivalence, la multiplication des espaces de réflexion et de concertation pluridisciplinaires garantit le maintien d’une philosophie partagée en matière de protection de l’enfance. Cette approche assumée par les diverses parties prenantes de cette politique publique décentralisée réside dans le nécessaire croisement des dispositifs d’aide éducative pour permettre la réalisation de l’un des droits fondamentaux de la convention internationale des droits de l’enfant : le droit à la meilleure éducation possible.
M. Noel Quéré demande à M. Miquel quelle est la marge de manœuvre des Conseils départementaux vis-à-vis du Ministère.
M. Patrick Miquel répond que cette marge reste très importante, car la politique de l’enfance est une politique publique décentralisée, à la condition de respecter les termes de la loi qui s’impose aux Conseils départementaux.
Madame Claire Beugnet informe les participants que le Conseil départemental a sollicité l’institution pour participer, en juin, à une formation intitulée « « La petite fabrique » de projets Arts, culture(s) et actions sociales ».
Cette formation vise à réunir une pluralité d’acteurs (travailleur social, artiste, élu local, bénéficiaire d’allocations sociales, habitant, décideur, directeur, chef de service, chargé de mission, professionnel de la culture ou du social) pour rassembler les compétences et créer des référentiels améliorant les processus et le quotidien des porteurs de projets, créer des outils pour aider les acteurs culturels et les travailleurs sociaux à partager leurs savoir-faire et à collaborer à distance, favoriser la formation entre professionnels, construire des référentiels d’évaluation, documenter les projets pour valoriser les actions, optimiser les échanges d’information, construire un outil de mise en réseau et de partage de ces expériences.
Cette formation est organisée par les associations professionnelles « Andass » (Association nationale des Directeurs d’Action Sociale et de Santé) et « Culture et Départements » (Association nationale des Directeurs d’affaires culturelles).
Madame Beugnet remercie M. Miquel, représentant le Conseil départemental, pour cette invitation qui honore l’institution, mais explique qu’en raison du calendrier très chargé généré par la préparation des « Journées d’Enfance 2015 », il n’est pas possible de participer à cette formation organisée l’avant-veille du début du festival.
M. Emmanuel Paris précise que le Conseil départemental souhaitait notamment que l’institution restitue lors de cette formation l’expérience acquise lors de la mise en œuvre de la campagne pluriannuelle de patrimonialisation auprès des habitants du territoire, dispositif que l’institution a intitulé « Nos patrimoines d’enfance ».
Cet outil a été pensé pour établir une relation particulière entre les enfants de l’institution et les habitants du territoire, et ainsi faire de l’enfance la question de tous, soit l’un des objectifs de développement de l’institution.
M. Paris explique aux participants que ce dispositif n’a pu être mis en œuvre lors de la saison culturelle 2013-2014, et ne le sera pas non plus lors de la saison culturelle actuelle.
M. Paris observe que les modalités organisationnelles et techniques sont en effet trop lourdes à assumer pour les personnels éducatifs de l’institution : les savoir-faire de la patrimonialisation nécessitant régulièrement des formations organisées spécifiquement, effort que ne peut consentir en fonds propres l’institution.
M. Paris informe les participants que ce phénomène a été identifié dès la saison culturelle précédente, et explique notamment de ce fait la création d’un « comité de pilotage « patrimoine » », avec l’objectif de nouer une relation privilégiée avec le Parc Naturel Régional des caps et marais d’Opale. Cette institution détient en effet la maîtrise et la compétence en matière de patrimonialisation, et l’idée est, comme pour chaque comité de pilotage thématique de notre institution, de faciliter la coordination entre notre communauté éducative et les acteurs culturels.
M. Paris informe les participants que, cependant, en raison du territoire administratif du Parc Naturel Régional qui ne recouvre qu’une commune (Wimille) parmi l’ensemble des communes dans lesquelles existent les Maisons de culture de l’institution, le PNR ne désire pas formaliser plus avant la collaboration avec les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.
M. Paris signale dans cet ordre d’idées que Madame Delphine Panossian, chargée de mission « valorisation des patrimoines » au PNR, participe à titre personnel aux réunions du comité de pilotage « patrimoine », et non en tant que représentant officiellement son institution.
M. Emmanuel Paris informe les participants qu’un nouveau modèle de courrier administratif est dorénavant utilisé par l’institution dans ses interactions avec toutes parties prenantes. Ce document fait apparaître les logos de l’ensemble des soutiens et partenaires des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.
M. Paris distribue des exemplaires de ce courrier aux participants, ainsi qu’un autre outil communicationnel papier développé dernièrement par l’institution : une lettre d’information trimestrielle destinée aux parents et tuteurs légaux des enfants et des jeunes de l’institution. « Lettres de mes maisons » se présentent sous la forme d’un feuillet de format A3, et sa mise en page privilégie l’image, avec une phrase la commentant.
Cinq blocs image / texte constituent cette lettre ; ils informent les lecteurs d’actions culturelles réalisées par les enfants et les jeunes durant le trimestre écoulé.
M. Paris explique aux participants que ce document a pour objectif de routiniser le lien entre l’institution et les parents et tuteurs légaux sous un mode autre que la seule relation administrative ou éducative, et ainsi tenter d’augmenter les probabilités que les parents et tuteurs légaux se déplacent dans les nouveaux espaces culturels investis dorénavant par les enfants et les jeunes (les musées, les centres d’art contemporain, les places publiques des communes dans lesquelles existe l’institution).
II. Point sur le développement d’outils évaluatifs du programme culturel « L’aventure de la vie » dans le cadre du partenariat avec la Fondation Daniel et Nina Carasso :
M. Emmanuel Paris informe les participants des raisons pour lesquelles ce nouvel outil institutionnel est présenté ce jour, pour validation de la part du Conseil scientifique.
Cette instance a en effet, parmi ses missions, d’« aider l’Association des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale dans le choix de ses orientations et la définition de ses objectifs en matière de politique éducative et culturelle » (p. 2 du document « Charte éthique du Conseil scientifique »).
M. Paris restitue la genèse de ce dispositif évaluatif ; le programme éducatif et culturel « L’aventure de la vie » a été retenu par le jury de la Fondation Daniel et Nina Carasso après la réponse faite par l’institution à l’appel à projets de la Fondation, appel à projets intitulé « Art et territoire 2014 ».
M. Paris explique aux participants que la dotation agréée par le jury est conditionné notamment par le suivi par un cabinet conseil, portant sur l’évaluation des effets du programme éducatif et culturel sur ses récipiendaires – en premier lieu, les enfants et les jeunes de l’institution, et sur la capitalisation – qui signifie la valorisation, le « faire savoir » – des investissements consentis.
La première phase de cette collaboration avec le cabinet, explique M. Paris, porte sur l’évaluation.
Le point de vue de l’institution, dit M. Paris, est que ce dispositif offre à l’institution l’opportunité de devancer les demandes que le Conseil départemental formule au sujet de la rationalisation de l’articulation entre action culturelle et action sociale dans les institutions de la protection de l’enfance (cf. pages 3 et 4 du présent compte-rendu au sujet de la proposition de participer au brainstorming national : « « La petite fabrique » de projets Arts, culture(s) et actions sociales »).
M. Paris présente le dispositif évaluatif. Avec l’accord du cabinet conseil, l’idée est de repenser l’indicateur « Effets long terme (entre 6 mois et un an après la fin du projet) », car cette catégorie pensée dans l’absolu par le cabinet pour l’ensemble des lauréats de cet appel à projets, ne convient pas au programme « L’aventure de la vie », dont la périodicité est pluriannuelle.
M. Paris informe les participants qu’il transmettra au cabinet les décisions prises ce jour par le Conseil scientifique au sujet de deux thèmes d’impact concernés par cette reconfiguration de la catégorie « Effets de long terme ». Le premier thème est le « renforcement de la capabilité ». Le cabinet a souscrit au point de vue exposé par la direction lors des réunions préparatoires : les activités du Conseil scientifique offrent l’opportunité d’élargir et d’enrichir les savoirs et connaissances à ce sujet, notamment grâce au travail d’études et de recherches proposés par Monsieur Olivier Martin et Madame Elsa Ramos à propos des anciens de l’institution (cf. compte-rendu de la réunion du Conseil scientifique du 9 janvier 2015).
Préparant la réunion de ce jour, M. Paris a demandé à Monsieur Olivier Martin et Madame Elsa Ramos de formuler un libellé qui pourrait convenir aux tenants et aboutissants de leurs études et recherches, et en accord avec l’appareil évaluatif co-construit avec le cabinet mandaté par la Fondation Carasso. Ce libellé est le suivant :
« Sous réserve que le mot « évaluation » ne soit pas entendu dans un sens normatif mais permette un savoir accru sur ce thème pour l’institution et ses personnels et plus largement pour la communauté scientifique et la collectivité nationale, la proposition pourrait être la suivante : « Proposition d’identification de la diversité des chemins vers l’autonomie, et de la diversité des composantes mêmes de la notion d’autonomie ». Un document présentant une synthèse provisoire pourrait être proposé après une première année d’étude. »
Le second thème d’impact concerné par cette reconfiguration de la catégorie « effets de long terme », avec l’accord du cabinet, porte dans le dispositif évaluatif, sur la formulation « Amélioration du cadre de vie et de l’image du territoire ».
La direction a informé le cabinet que Fleur Guy et Claire Oger, membres du Conseil scientifique, commenceraient à brève échéance une étude auprès des enfants et des jeunes de l’institution, et portant sur leurs relations au territoire (cf. compte-rendu de la réunion du Conseil scientifique du 9 janvier 2015).
Mesdames Fleur Guy et Claire Oger proposent un libellé qui pourrait convenir aux tenants et aboutissants de leurs études et recherches, et en accord avec l’appareil évaluatif co-construit avec le cabinet mandaté par la Fondation Carasso. Ce libellé est le suivant :
« Sous réserve que le mot « évaluation » ne soit pas entendu dans un sens normatif mais permette un savoir accru sur ce thème pour l’institution et ses personnels et plus largement pour la communauté scientifique et la collectivité nationale, la proposition pourrait être la suivante : « Etude sur les espaces d’appropriation des enfants et des jeunes ». Un document présentant une synthèse provisoire pourrait être proposé après une première année d’étude. »
Dans les deux cas, les études menées par Olivier Martin et Elsa Ramos, et par Fleur Guy et Claire Oger, ne correspondront pas à l’approche quantificative du dispositif évaluatif présenté ce jour. Ce seront deux études qualitatives.
M. Eric Parot valorise l’outil évaluatif présenté, en expliquant aux participants qu’il pourra servir à l’institution au-delà de la fin de la dotation allouée par la Fondation Daniel et Nina Carasso.
M. Patrick Miquel agréé l’analyse de M. Eric Parot : l’appareil évaluatif présenté ce jour sera un outil important, permettant aux institutions de la protection de l’enfance d’élargir les représentations de ce dont elles sont en capacité au service de l’enfant ; de son épanouissement comme de sa socialisation.
III. Point sur les études d’Olivier Martin et Elsa Ramos (étude sur les anciens de l’institution) et de Fleur Guy et Claire Oger (étude sur les espaces de vie quotidienne des enfants et des jeunes de l’institution) :
M. Emmanuel Paris informe les participants de la réalisation par Olivier Martin et Elsa Ramos de la première phase de leur étude, les 13 et 14 avril 2015.
M. Paris décrit le protocole opté par Olivier Martin et Elsa Ramos : trois entretiens, avec trois anciens, les entretiens ayant duré entre 1h30 et 2h30, avec des lieux d’entretien choisi par les personnes accordant entretien : soit à domicile, soit en un lieu de l’institution. Olivier Martin et Elsa Ramos ont mené les entretiens ensemble.
M. Emmanuel Paris décrit le protocole employé par l’institution pour préparer ces entretiens. La direction a demandé aux chefs de service et aux éducatrices et éducateurs de leur recommander des anciens dont ils avaient gardé le contact (téléphone, adresse postale, mail ou page facebook) et dont ils savaient qu’ils habitent dans le territoire immédiat de l’institution (le boulonnais), pour tenir compte des contraintes générées par le laps de temps restreint de la présence sur place de M. Olivier Martin et de Madame Elsa Ramos (deux jours sur place, ce qui empêche pour l’instant de solliciter des anciens susceptibles d’habiter aujourd’hui à plusieurs heures de route de l’institution).
M. Paris signale que, se référant aux anciennes et anciens recommandés par les chefs de service et les personnels éducatifs, dix personnes ont été sollicités par ses soins et par téléphone afin d’accepter de se prêter aux entretiens réalisés par M. Olivier Martin et Madame Elsa Ramos.
Sur ces dix appels, dit M. Paris, seules trois personnes ont refusé. Trois ont accepté de se rendre disponible les 13 et 14 avril, quatre autres ont accepté le principe de l’entretien, mais à des dates ultérieures.
M. Paris explique aux participants qu’en tant que coordinateur du Conseil scientifique, il sera responsable de ces phases préparatoires, permettant aux membres de réaliser leurs études sur le terrain.
M. Paris précise que la méthodologie qu’il emploiera lors de ces préparations sera celle ayant fait ses preuves à plusieurs reprises lors des mois précédents, par exemple pour l’organisation des élections auprès des parents et tuteurs légaux dans le cadre de la constitution du Conseil de la Vie Sociale. Il s’agit de mobiliser en premier lieu les équipes, en leur demandant assez tôt de lui recommander des personnes dont elles pensent qu’elles seront plus que d’autres ouvertes à l’idée de participer au projet, puis de contacter ces personnes, afin que les membres du Conseil scientifique puissent ensuite prendre le relais et agir et penser directement avec ces personnes.
M. Quéré demande à M. Paris quels sont les premiers résultats des entretiens réalisés auprès des anciens par Olivier Martin et Elsa Ramos.
M. Quéré précise qu’il serait par exemple intéressant de savoir l’argumentation formulée par un ancien, une ancienne, exprimant une analyse critique à propos de l’institution.
M. Paris répond que l’institution n’a pas à en être informée durant le temps de l’étude menée. La charte éthique du Conseil scientifique, validé par le Conseil d’administration de l’institution, stipule en effet, p. 3 : « Les membres du Conseil Scientifique s’engagent à respecter les principes déontologiques et législatifs en rapport avec leur activité ».
En l’espèce, la déontologie des chercheurs en Sciences Humaines et Sociales réalisant des études de terrain instaure notamment un droit de réserve vis-à-vis des entités administratives, juridiques, permettant l’organisation de ces terrains d’enquêtes .
Cela permet notamment, explique M. Paris, de garantir aux personnes acceptant de collaborer aux études du Conseil scientifique la liberté d’expression, c’est-à-dire et précisément les raisons profondes pour lesquelles les études et recherches menées par le Conseil scientifique seront considérées comme significatives par l’institution et ses personnels et plus largement pour la communauté scientifique et la collectivité nationale.
M. Paris informe M. Quéré et les participants de quelques données que permet cependant le respect de ces règles déontologiques : les trois personnes ayant accepté de faire entretien avec Olivier Martin et Elsa Ramos les 13 et 14 avril sont deux hommes, anciens de l’association « La Maison des Enfants de la Marine », âgé pour l’un de 35 ans et pour l’autre de 28 ans, et une femme, ancienne du « Foyer Educatif de la Côte d’Opale », âgée de 23 ans.
M. Paris conclue ce compte-rendu à propos de la première phase d’études d’Olivier Martin et Elsa Ramos en rappelant que, dans l’hypothèse où Olivier Martin et Elsa Ramos désireraient faire entretien avec des anciennes et anciens d’autres classes d’âge que les 20-35 ans, M. Francis Rembotte, membre du Conseil scientifique, avait signalé lors de la réunion du 9 janvier pouvoir solliciter en leur nom des personnes âgés de plus de cinquante ans et ayant vécu en institution.
Mesdames Fleur Guy et Claire Oger complètent la présentation de leur étude, présentée une première fois au Conseil scientifique par Madame Oger lors de la réunion du 9 janvier 2015. Cette étude porte sur les espaces d’appropriation des enfants et des jeunes de l’institution.
Mesdames Guy et Oger décrivent les modalités de l’exercice auquel les enfants et les jeunes, volontaires pour participer à cette étude, devront se prêter. Ce seront des entretiens itinérants d’une heure trente à deux heures, à pied, en voiture, ou en bus, selon le choix de l’enfant. Ces itinérances auront lieu par conséquent dans un périmètre environnant le lieu de vie institutionnelle de l’enfant. La première phase de cette étude aura lieu du 4 juillet au 8 juillet 2015, la réalisation de sept entretiens itinérants est envisagée.
La tranche d’âge pressentie, expliquent Mesdames Guy et Oger, serait quatorze / dix-huit ans, mais Mesdames Guy et Oger informent les participants qu’un document en cours de rédaction, à l’attention de la direction, des chefs de service et des personnels, précisera que cette tranche d’âge peut être élargie à des plus jeunes si les enfants qu’ils recommandent ont moins de quatorze ans.
Mesdames Fleur Guy et Claire Oger demandent à Madame Claire Beugnet et M. Emmanuel Paris quelques précisions sur les cadres juridiques de cette étude, et de la même manière sur les principes déontologiques posés par la direction de l’institution à son propos.
Sur le plan juridique, Mesdames Guy et Oger demandent s’il faut produire des autorisations parentales au sujet des enfants et des jeunes qui auront accepté sur le principe de se prêter à ces entretiens itinérants.
Madame Beugnet répond qu’en effet, une lettre d’autorisation signée par les parents et tuteurs légaux des enfants et jeunes concernés devra parvenir à l’institution avant le début de ces entretiens itinérants.
Mesdames Guy et Oger demandent s’il est nécessaire que ces entretiens itinérants soient couverts par une assurance.
Madame Beugnet répond que l’assureur de l’institution sera effectivement contacté aux fins d’obtenir si nécessaire une attestation spécifique permettant de garantir ces itinérances mais précise que cela n’est pas une difficulté.
Mesdames Guy et Oger demandent si des prises de photos de lieux dans l’espace public réalisés par elles et l’enfant seront sujettes à des restrictions de droit à l’image.
Madame Beugnet répond que cela doit être étudié au cas par cas, c’est-à-dire non pas à propos d’un droit à l’image à propos de l’enfant (les enfants et les jeunes de l’institution ont presque tous signé une autorisation de droit à l’image), mais à propos d’un droit à l’image lié à un lieu qui concernerait la famille de l’enfant.
Madame Beugnet encourage par conséquent Mesdames Guy et Oger à détailler au maximum de ce qu’il est possible de faire, les lieux possibles de prises de photos (par exemple, la photo d’un ancien logement de la famille de l’enfant).
Mesdames Guy et Oger demandent à Madame Claire Beugnet et M. Emmanuel Paris quelques précisions sur les principes déontologiques posés par la direction de l’institution à propos de cette étude. La question est de savoir à quel point les enfants et les jeunes acceptant le principe de se prêter à ces entretiens itinérants, peuvent relater des lieux dans lesquels ils expriment une mise en danger d’autrui et/ou de soi-même, tels les lieux de consommation de drogue ou d’alcool.
Madame Beugnet répond qu’il est dès lors nécessaire d’expliciter au maximum aux enfants et aux jeunes les tenants et les aboutissants de cette étude, afin qu’ils puissent décider en connaissance de cause s’ils acceptent d’y participer. Ainsi, les enfants et les jeunes doivent savoir avant le début des entretiens que des propos concernant des situations de danger ne pourraient être tus par Mesdames Guy et Oger.
Madame Beugnet propose dans cet esprit à M. Franck Cucheval, représentant des enfants et des jeunes au Conseil scientifique, de se faire auprès d’eux le porte-parole du Conseil, pour leur expliquer aux côtés des adultes les enjeux d’un tel exercice.
M. Franck Cucheval accepte, et dit sa volonté de participer aussi directement à l’étude, en réalisant avec Mesdames Guy et Oger un entretien itinérant.
Madame Claire Beugnet informe Mesdames Fleur Guy et Claire Oger que la publicité de cette étude sera faite auprès des chefs de service de l’institution, dès la réunion de direction organisée au retour des vacances de Pâques.
Mesdames Guy et Oger disent que les chefs de service pourront leur poser toutes questions sur cette étude, via M. Paris, coordinateur du Conseil scientifique, qui les leur relaiera.
IV. Préparation des « Journées d’Enfance 2015 » (avec un focus sur la réunion plénière du Conseil scientifique le 2 juillet 2015 et sur la communication faite autour du colloque, le 3 juillet 2015) :
M. Emmanuel Paris distribue aux participants le programme jour après jour des « Journées d’Enfance 2015 », qui se dérouleront cette année du 27 juin au 3 juillet 2015.
M. Paris commente les animations jour après jour, en insistant notamment sur l’ouverture des Journées d’Enfance, le samedi 27 juin, par l’organisation de la réunion plénière du Conseil de la Vie Sociale. M. Paris explique que, tout comme l’année dernière, l’institution veut honorer la culture de service public, la démocratie des usagers – soit deux dimensions portées par cette instance.
Madame Beugnet, dans cet ordre d’idées, valorise le travail remarquable réalisé par les représentants des enfants et des jeunes, les représentants des parents et tuteurs légaux, lors de la réunion du 21 avril 2015 du Conseil de la Vie Sociale, portant sur la réforme des règlements de vie des Maisons de culture de l’institution, ainsi que du barème de sanctions lié à ces règlements. L’objectif est que toutes les Maisons est un seul et même règlement de vie, ainsi qu’un seul et même barème.
Madame Beugnet explique aux participants que ces documents ont pu évoluer au fil des années passant dans la vie des Maisons, lorsque les équipes – rédactrices jusque-là de ces documents, désiraient intégrer de nouvelles normes pour tenir compte de comportements problématiques, observés de manière récurrente au niveau collectif.
Madame Beugnet explique que le Conseil de la Vie Sociale, et notamment les représentants des enfants et des jeunes, ont légitimement proposé de veiller à ce que de telles évolutions ne mènent pas à des iniquités de traitement selon les Maisons.
Madame Beugnet conclue en signalant aux participants que les représentants des enfants et des jeunes n’ont nullement demandé l’abrogation du barème de sanctions, et particulièrement du dispositif appelé « service minimum », mais qu’ils soient améliorés au service de ce pour quoi ils ont été initialement pensés, c’est-à-dire en tant qu’outils de justice sociale.
M. Emmanuel Paris commente la deuxième journée d’animation des « Journées d’Enfance 2015 » : le dimanche 28 juin 2015 à 15h aura lieu l’inauguration à Dunkerque, sur le site du FRAC Nord Pas-de-Calais, de l’exposition dont les enfants de l’institution seront les commissaires.
L’enjeu, précise M. Paris, est d’importance, car il s’agira de convaincre les parents et tuteurs légaux d’accepter de se déplacer en dehors de leur territoire immédiat, et dans un lieu culturel emblématique d’un art difficile d’accès.
La même difficulté, dit M. Paris, concernera le 3 juillet 2015, puisque le spectacle aura lieu à Desvres, dans l’arrière-pays.
Dans les deux cas, l’institution mettra en place un service gratuit de bus sur réservation à l’attention des parents et tuteurs légaux, et a d’ores et déjà à les en informer via un premier courrier joint à la lettre d’information trimestrielle (cf. I. Point sur l’avancement de la saison culturelle).
M. Emmanuel Paris informe les participants de l’organisation de la réunion plénière du Conseil scientifique, le 2 juillet 2015 de dix heures à midi. Cette réunion sera organisée sur le même modèle que lors de la précédente édition des Journées d’Enfance : les représentantes et représentants des institutions culturelles partenaires de notre institution (en expos, en sciences, en patrimoine, en communication et à l’international), seront invités à présenter les actions réalisées durant la saison culturelle.
Madame Beugnet demande à M. Miquel la possibilité de la venue de son successeur, prochain directeur du service de l’Enfance et de la Famille au Conseil départemental du Pas-de-Calais. M. Miquel accepte et signale que M. Hilaire devait d’ores et déjà venir à cette réunion du Conseil scientifique, mais a eu un empêchement et s’en excuse auprès des participants.
M. Emmanuel Paris informe les participants de l’organisation du colloque, le 3 juillet 2015, de neuf heures à seize heures. Les orateurs ayant à ce jour accepté de prendre la parole sont :
Geneviève Avenard, adjointe au Défenseur, Défenseure des enfants, vice-présidente du collège de défense et promotion des droits de l’enfant
Jean Paul Delevoye, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental (intervention sous forme d’entretien filmé)
Jean-Paul Demoule, membre du Conseil scientifique
Colette Duquesne, chargée de projet prévention au Conseil Général des Hauts-de-Seine et auteur de l’ouvrage « Journal d’une assistante sociale »
Gérard Henri Durand, écrivain, comédien et traducteur
Fleur Guy, membre du Conseil scientifique
Eric Legros, directeur de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Pierre Lemarquis, neurologue, qui interviendra à l’appui de son ouvrage « Portrait du cerveau en artiste »
Olivier Martin, membre du Conseil scientifique
Claire Oger, membre du Conseil scientifique
Didier Troussard, conseiller à l’action culturelle et territoriale, en charge de la politique de la ville, DRAC Nord Pas-de-Calais
(Sous réserve) : Paul Veyne, historien, professeur honoraire du Collège de France.
Tout au long de cette journée : valorisation des orateurs par Eric Antonelli, dessinateur.
Madame Claire Oger informe les participants que son intervention sera intitulée « Mais qu’est-ce qui les (re)tient ? » Exemple d’une socialisation paradoxale » et portera sur les résultats de son étude auprès des élèves féminines Saint-Cyriennes faisant leur cursus à l’école militaire de Coëtquidan, dont elle a fait part aux membres du Conseil scientifique lors de la réunion du 9 janvier 2015 notamment consacrée à une première présentation de l’étude menée avec Madame Fleur Guy.
Madame Fleur Guy informe les participants que son intervention portera sur les différentes conceptions de la notion d’ancrage à un lieu vécu, thème en résonnance avec l’étude qu’elle développera avec Madame Claire Oger avec les enfants et les jeunes de l’institution.
Monsieur Emmanuel Paris informe les participants que Monsieur Olivier Martin présentera lors de son intervention quelques résultats d’une étude qu’il a menée avec Madame Elsa Ramos, à propos des liens solidaires développés dans les familles dont un membre est affecté d’un cancer.
M. Paris informe les participants que M. Jean-Paul Demoule consacrera son intervention à partir de l’ouvrage qu’il a co-signé, intitulé « Naissance de la figure : L’art du paléolithique à l’âge du fer ».
L’idée, précise M. Paris, est de faire écho à l’une des acceptions du thème « Ce qui nous tient » lors de cette saison culturelle ; un travail effectué en formations et à l’occasion de la résidence artistique de M. Marcel Mazet par la communauté éducative sur la portraitisation de soi.
Madame Beugnet demande à M. Miquel quels sont les moyens les plus afficaces pour faire la publicité de ce colloque auprès des services de l’Aide Sociale à l’Enfance dans le département du Pas-de-Calais.
M. Miquel répond qu’il communique chaque année sur ce colloque auprès des responsables des « Maisons Des Solidarités », mais qu’il est possible cette année de s’adresser aussi aux chefs de service de ces MDS.
Madame Anick Traguardi conseille de faire la publicité de ce colloque auprès des écoles formant les étudiants aux métiers de l’éducation spécialisée : l’Institut Régional du Travail Socia (IRTS) d’Etaples ainsi que de Loos (Nord), le Centre Régional de Formation des Professionnels de l’Enfance de Lille, l’Association pour la Formation, l’Expérimentation et la Recherche en Travail Educatif et Social (AFFERTES) d’Arras, mais aussi le Centre de Formation des Apprentis (CFA) de Saint-Martin les Boulogne.
Madame Claire Oger conseille de faire la publicité de ce colloque auprès du département universitaire des Sciences de l’Education, à Lille.
V. Questions annexes :
Madame Claire Oger propose qu’à terme, le colloque puisse intégrer dans sa journée une table ronde réunissant les différentes composantes du champ professionnel de l’Aide Sociale à l’Enfance.
Ceci permettrait, dit Madame Oger, aux participants extérieurs au champ, de mieux saisir les problématiques et questionnements à l’œuvre, et d’identifier les conceptions selon les acteurs professionnels de cette politique publique.
Monsieur Eric Parot propose que soit développer d’année en année sur le site du « petit déjeuner sous l’herbe » un dispositif participatif et contributif permettant aux générations d’enfants qui n’ont pas connu l’opération initiale, menée le 2 juillet 2010, et qui sont arrivées dans l’institution depuis, de lui éprouver cependant un attachement personnel.
M. Eric Parot propose par exemple que le cairn déjà existant puisse grandir d’année en année, au fil des apports proposés par les enfants et les jeunes des différentes générations.
M. Eric Parot propose par ailleurs que la culture d’entreprise puisse intégrer les contenus culturels du programme « L’aventure de la vie ».
L’idée, précise M. Parot, serait d’accompagner sur un mode culturel dans l’apprentissage de la culture entrepreneuriale, soit l’un des attendus des mesures d’assistance éducative notamment consacrées à la tranche d’âge 16-21 ans (dispositif « Bourse Intiatives Jeunes », dispositif « Contrat Jeunes Majeurs »).
Madame Claire Beugnet et M. Emmanuel Paris agréent ces propositions, et signalent avec Madame Anick Traguardi que l’institution pourrait solliciter à ce titre l’association des « Cent cravates », réunissant cent entrepreneurs de PME PMI locales et avec laquelle une action commune est développée depuis deux ans : « la Gainée ».
M. Emmanuel Paris propose d’inviter pour la réunion plénière du Conseil scientifique Madame Stéphanie Merran, chargée de projet culturel à la Réunion des Musées Nationaux, pour évaluer avec elle la faisabilité d’une exposition réalisée par les enfants de l’institution au Grand Palais, à Paris, lors de la saison culturelle prochaine.
La prochaine réunion du Conseil scientifique aura lieu le 2 juillet 2015, de 10h à 12h, à la ferme de Bertinghen.
Monsieur Noel Quéré, président du Conseil scientifique, clôt cette réunion.