Compte-rendu de la réunion du conseil scientifique de l’association
9 octobre 2015
Emmanuel Paris, 19 octobre 2015
Présents :
Claire Beugnet, directrice de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale », secrétaire du Conseil scientifique
Jean-Paul Demoule, professeur des universités en archéologie Université Paris 1
Philippe Hazelart, président de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Olivier Martin, professeur des universités en sociologie Université Paris Descartes
Claire Oger, professeur des universités en sciences de l’information et de la communication, Université Paris-Est Créteil
Emmanuel Paris, directeur adjoint aux affaires culturelles de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale », coordinateur du Conseil scientifique
Eric Parot, ingénieur physicien Schlumberger Ltd, coordinateur France Fondation SEED
Noël Quéré, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale », président du Conseil scientifique de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Francis Rembotte, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Jean-François Rey, professeur honoraire en philosophie à l’Université d’Artois
Florian Sailly, représentant des enfants et des jeunes de l’association
Annick Traguardi, représentante du personnel de l’association
Excusés :
Fleur Guy, doctorante en géographie Université Lyon 2
Pierre Hilaire, directeur de l’Enfance et de la Famille, Conseil départemental du Pas-de-Calais
Pierre Lemarquis, neurologue, attaché d’enseignement d’éthologie à l’université de Toulon-La Garde
Invités :
Vincent Laborey, consultant en développement local
Eric Legros, membre du conseil d’administration de l’association « La Maison des Enfants de la Marine »
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Ouverture de la huitième séance du conseil scientifique par son président, M. Noel Quéré.
Arnaud Le Marchand, maître de conférences en sciences économiques Université du Havre, a informé Emmanuel Paris de sa difficulté à concilier ses obligations professionnelles respectives avec une présence active dans le cadre du Conseil scientifique. En accord avec la charte du Conseil scientifique, M. Le Marchand présente sa démission de l’instance.
Franck Cucheval, représentant des enfants et des jeunes, ne peut assister aux réunions du Conseil scientifique en raison de son nouvel emploi du temps scolaire. Florian Sailly a accepté de remplacer à cette fonction Franck Cucheval.
I. Création du poste de vice-président du Conseil scientifique :
Emmanuel Paris rappelle la structuration du Conseil scientifique, telle que définie dans la charte adoptée par le Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale », le 10 avril 2013.
A ce jour, organisent l’activité du Conseil scientifique : son président (Noël Quéré), sa secrétaire (Claire Beugnet), son coordinateur (Emmanuel Paris).
Noël Quéré propose aux membres du Conseil scientifique la création d’une vice-présidence du Conseil scientifique. Ce poste sera consacré à la facilitation des échanges avec les institutions dédiées à la défense et à la promotion des droits de l’enfant, au niveau national comme à l’international. La politique éducative et culturelle de l’institution, enrichie des études et recherches du Conseil scientifique, sera ainsi régulièrement présentée par la vice-présidence pour développer ou consolider des partenariats. La vice-présidence rendra régulièrement compte de ces échanges auprès du Conseil scientifique.
Noël Quéré propose au Conseil scientifique qu’Eric Legros exerce la fonction de vice-président.
Le conseil scientifique approuve cette proposition.
II. Retour sur la saison culturelle 2014-2015 et présentation de la saison culturelle 2015-2016 :
La saison culturelle 2014-2015, commencée en septembre 2014, s’est achevée au mois de juillet de l’année suivante. Emmanuel Paris distribue aux membres du Conseil trois documents, statistiques pour les deux premiers, narratif pour le troisième, rédigés par l’institution et dressant bilan de cette saison.
Ces documents sont transmis aussi bien aux comités de pilotage du programme éducatif et culturel, composés de représentants des personnels, des enfants, et des institutions culturelles partenaires, qu’au Conseil de la Vie Sociale, à notre partenaire institutionnel ; le Conseil départemental du Pas-de-Calais, et notre soutien au programme éducatif et culturel « L’aventure de la vie » : la Fondation Daniel et Nina Carasso sous égide de la Fondation de France.
II.A. Questionnaire « Fin de projet – enfants » :
Le premier document présente les résultats statistiques au questionnaire proposé aux enfants et aux jeunes à propos de leur appropriation du programme pluriannuel et pluridisciplinaire « L’aventure de la vie ». On trouvera les résultats de ce questionnaire sur notre site Internet ici.
Emmanuel Paris commente les résultats de cette étude :
– taux de réponse au questionnaire satisfaisant (40 % des enfants et jeunes présents à la mi-juillet dans les Maisons de culture ont accepté de se prêter à l’exercice) ;
– réponses la plupart du temps très positives quant à la pertinence du programme aussi bien à propos du thème 1 : « Renforcement de la capabilité / de la confiance en soi », du thème 3 « Apprentissage de la diversité » et du thème 4 « Construction du collectif » ;
Emmanuel Paris relève cependant un taux de réponses négatives un peu plus élevé s’agissant du thème 2 : « Ouverture culturelle ».
Emmanuel Paris explique aux membres du Conseil scientifique que ces difficultés exprimées par les enfants et les jeunes à faire connaître et apprécier les créations culturelles auxquelles ils contribuent, à l’extérieur des Maisons, une fois qu’ils sont en week-end chez leurs parents, tuteurs légaux, ou quand ils sont en journée dans leurs établissements scolaires, constituent un axe de travail pour l’institution dans les années à venir. La mission est bien d’inventer des outils institutionnels, des manières de faire, pour aider l’enfant à faire savoir et reconnaître la qualité de ses contributions dans le cours de sa vie au sein des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale.
Francis Rembotte dit que la récurrence des taux positifs élevés de réponses aux questions posées conforte le programme éducatif et culturel « L’aventure de la vie ».
Francis Rembotte remarque que les taux de réponses négatives les plus élevés (réponse 8 et réponse 9) engage l’institution à valoriser plus encore les créations des enfants et des jeunes.
Eric Legros considère la valeur innovante de ce questionnaire ; si la forme de cet outil peut être réductrice, mobilisant des termes ou des formulations qui ne conviennent pas exactement à la singularité des problématiques vécues par chaque enfant, le principe même de penser par soi-même à l’occasion de ce questionnaire et des choix de réponses qu’il propose est un point d’appui essentiel pour le travail éducatif.
Claire Oger remarque que la façon dont sont posées les questions constitue en soi un thème sur lequel les enfants et les jeunes pourraient réfléchir.
Claire Beugnet convient que certaines formulations de questions peuvent en effet poser problème en l’état, et qu’une amélioration est souhaitable pour la prochaine livrée.
Emmanuel Paris explique que le questionnaire a été conçu et réalisé par le cabinet « Nuova Vista », mandaté par la Fondation Daniel et Nina Carasso pour accompagner l’ensemble des lauréats de l’appel à projets « Arts et territoires 2014 » dans l’évaluation et la capitalisation des effets de ce soutien sur leur projet culturel.
Emmanuel Paris dit que la variété des territoires culturels dans lesquels agissent les lauréats est grande, et explique sans doute pourquoi les questions posées peuvent parfois apparaître inappropriées pour notre programme éducatif et culturel.
Olivier Martin propose que pour la prochaine diffusion de ce questionnaire, au terme de la saison culturelle 2015-2016, les enfants et les jeunes réfléchissent en atelier sur les questions à (se) poser.
Claire Oger et Olivier Martin demandent dans quelles conditions ce questionnaire a été travaillé par les enfants et les jeunes.
Anick Traguiardi et Florian Sailly décrivent la manière dont les enfants et les jeunes de la Maison du Cirque ont répondu aux questions.
Le questionnaire a été proposé aux enfants par le personnel éducatif de la Maison, sans obligation d’y répondre. Le travail sur chaque question a donné lieu à une discussion entre l’adulte et l’enfant pour convenir du sens à donner à la question posée.
Olivier Martin dit qu’il serait intéressant de collecter les questionnaires à moitié remplis, non rendus. Cela permettrait de préciser notamment les problèmes syntaxiques causés par certaines formulations de questions, engendrant une incompréhension des enfants qui désirent y répondre.
II.B. Questionnaire « Fin de projet – professeurs d’atelier » :
Emmanuel Paris distribue aux membres du Conseil un deuxième document statistique, présentant les résultats des fiches que les professeurs ont communiquées à la direction au terme de la saison culturelle 2014-2015.
On trouvera le contenu de ces résultats sur notre site Internet ici.
Francis Rembotte remarque l’écart sémantique créé par la formulation « A exprimé du plaisir à être présent(e) lors de l’atelier » et par la formulation « A exprimé du plaisir à pratiquer le contenu programmé en atelier ».
Cet écart sémantique, dit Francis Rembotte, pourrait être formulé comme la différence entre le plaisir d’être là et le plaisir de faire. Francis Rembotte observe que ce sont là deux registres différents, pouvant jusqu’à être antagonistes.
Claire Oger qualifie d’une autre manière cette polarisation : ce serait d’un côté la question du lien, de la capacité de l’atelier à faire lien, et de l’autre la question de l’apprentissage, de la capacité de l’atelier à instruire en quelque chose.
Emmanuel Paris dit que c’est là une tension inhérente au programme éducatif et culturel, et que c’est là un sujet de réflexion régulier. Le programme privilégie à la fois le faire, l’apprentissage, l’excellence lors du spectacle de fin d’année, mais veille aussi à ce que chaque enfant et jeune puisse y participer, d’une manière ou d’une autre, y compris quand la prestation qu’il propose ne satisfait pas le professeur d’atelier, le metteur en scène, et/ou la direction.
Emmanuel Paris observe que cette polarisation relevée par les membres du Conseil scientifique traverse les fiches communiquées par les professeurs d’atelier. Certains d’entre eux privilégient la participation, le plaisir d’être là, la question du lien, quand d’autres visent la contribution, le plaisir de faire, la question de l’apprentissage
Noël Quéré demande s’il est possible de préciser les résultats communs aux deux enquêtes, en identifiant les réponses par classes d’âge et par sexe.
Emmanuel Paris répond que ce n’est pas le cas en l’état, car le questionnaire rempli par les enfants et les fiches remplies par les professeurs ont été fondés sur le principe de l’anonymat.
II.C. Bilan narratif de la saison culturelle 2014-2015 :
Emmanuel Paris distribue aux membres du Conseil un troisième document rédigé au terme de la saison culturelle 2014-2015. Il s’agit du bilan narratif final, dont on trouvera le contenu sur notre site Internet ici.
Emmanuel Paris explique aux membres du Conseil que ce document revient systématiquement sur les différentes actions culturelles réalisées par les enfants et les équipes éducatives de l’institution tout au long de la saison, et conclue sur des perspectives ouvertes par certains événements non prévus lors de sa planification, en septembre 2014.
Parmi ces perspectives, signale Emmanuel Paris, le bilan fait état des deux études menées depuis la fin du printemps 2015 dans le cadre de l’activité du Conseil scientifique. On trouvera ici plus d’informations sur ces deux études (chapitre « IV. Présentation d’actions/recherches organisées cette saison culturelle en nos Maisons »).
Le bilan présenté aux Fondations demande la possibilité d’un financement ad hoc, permettant la réalisation des retranscriptions écrites issues des entretiens réalisés par les deux équipes de recherche.
De la qualité de ces retranscriptions, explique Emmanuel Paris, dépend la capacité du Conseil scientifique à restituer au plus près la parole accordée en entretiens par les anciennes et les anciens de l’institution, et par les enfants vivant actuellement dans nos Maisons.
Claire Oger informe les membres du Conseil scientifique qu’elle a obtenu un financement pour la retranscription des entretiens réalisés avec Fleur Guy lors de la première vague de cette étude, réalisée la première quinzaine du mois de juillet 2015.
Claire Oger explique cependant que la demande de financement faite auprès des Fondations sera bien utile, dans l’hypothèse où celles-ci y consentent, pour les phases ultérieures de l’étude.
Emmanuel Paris valorise l’obtention par Claire Oger d’un financement extérieur à l’institution.
Noël Quéré demande à Olivier Martin s’il est possible de prendre connaissance de premiers résultats dans le cadre de l’étude menée avec Elsa Ramos auprès des anciennes et anciens de l’institution.
Olivier Martin répond qu’il est encore trop tôt pour dégager des premiers enseignements. Olivier Martin dit que la prochaine phase d’entretiens aura lieu ce trimestre, et qu’Elsa Ramos et lui tablent à moyen terme sur un corpus constitué d’une grosse vingtaine d’entretiens. Chaque phase d’entretiens concerne quatre anciennes et anciens de l’institution.
Claire Oger informe les membres du Conseil que la prochaine étape de l’étude menée avec Fleur Guy et les enfants des Maisons aura lieu janvier 2016. Les enfants ayant participé à la phase d’entretiens itinérants réalisés en juillet 2015 se verront remettre la retranscription écrite de leurs propos, pour les valider ou les reformuler.
Emmanuel Paris demande aux deux équipes la possibilité de rédiger pour le printemps 2016 un rapport intermédiaire, de quatre feuillets maximum, comme convenu avec la Fondation Daniel et Nina Carasso dans le cadre du suivi évaluatif de la dotation accordée à l’institution.
Francis Rembotte demande si ce bilan narratif et ces études statistiques ont été transmis aux soutiens de notre programme éducatif et culturel : la Fondation Daniel et Nina Carasso, et la Fondation de France.
Emmanuel Paris répond positivement ; ces textes et analyses ont été transmis, moyennant une adaptation aux formats des documents types conçus par chaque fondation pour les rapports dits « finaux ».
III. Présentation de la saison culturelle 2015-2016 :
Emmanuel Paris distribue aux membres du Conseil la lettre du directeur numéro 15, dont on trouvera le contenu sur notre site Internet ici.
Ce texte présente une analyse de plusieurs acceptions du thème de la saison culturelle 2015-2016 : « Chemin faisant ».
Emmanuel Paris distribue par ailleurs aux participants le programme de la saison culturelle détaillé mois après mois, et propose à Eric Legros de commenter le texte « Lettre du directeur » dont il est auteur.
Eric Legros insiste sur deux thèmes en particulier : l’importance du cheminement réflexif pour le grandissement de l’enfant, et le rôle joué par l’adulte dans la facilitation de cette pensée sur soi-même ; la force du projet collectif, qui permet de transcender des approches éducatives trop souvent centrées sur les symptômes des enfants.
Noël Quéré remarque que le personnage de Caroline – dont le cheminement est décrit par Eric Legros dans cette lettre – s’épanouit de lui-même, comme si c’était là un travail en son for intérieur, enclenché sans l’influence déterminante des adultes.
Eric Legros reconnaît cette part prépondérante de Caroline dans son épanouissement ; Eric Legros parle à ce propos d’accession par soi-même à son « intime intimité ». Eric Legros remarque cependant le rôle déterminant joué par les femmes de la Maison de culture dans laquelle vit Caroline pour favoriser ce cheminement personnel ; éducatrice, directrice adjointe, maîtresses de maison.
Francis Rembotte rapproche les aventures vécues par les jeunes dans le cadre du service « Itinérance », du « Chemin vers Ithaque » cité par Eric Legros à la fin de cette lettre numéro 15.
Francis Rembotte dit à ce propos que ce qui fait la qualité d’Itinérance, c’est le temps pris pour rallier le lieu de destination. Ce temps de déplacement, parfois long de plusieurs semaines, permet aux jeunes de travailler sur eux-mêmes, de sorte que l’arrivée sur le lieu de vie au Burkina Faso puisse pleinement concrétiser un changement de perceptions, sur soi-même et à l’endroit d’autrui, dans l’immédiat et à plus long terme.
Francis Rembotte dit que le transport en avion du point de départ au point d’arrivée est trop rapide, tenant compte de cette durée du voyage nécessaire pour se décentrer.
Anick Traguiardi dit qu’Itinérance fonctionne pour les jeunes qui s’y apprêtent spirituellement, avant même que le départ vers l’étranger ait lieu. L’important, dit Anick Traguiardi, est que le jeune consente dans les semaines précédant le départ en itinérance à se poser, à accepter les conditions pratiques pour s’extraire du monde et faire le point sur sa vie. Si cette phase initiale est respectée, le travail éducatif d’itinérance – qui est littéralement « d’emmener vers quelque part où naîtra un autre soi » – peut pleinement atteindre cet objectif.
Emmanuel Paris demande à Florian Sailly ce que lui inspire le thème « chemin faisant ».
Florian Sailly dit aux membres du Conseil que « Chemin faisant » lui inspire l’idée de toujours avancer, de ne pas reculer, d’aller de l’avant, de rester dans le bon chemin.
Noël Quéré dit sa satisfaction de constater que le Conseil scientifique place l’enfant au cœur de ses préoccupations.
IV. Questions annexes :
Eric Parot informe les membres du Conseil scientifique que, cette nouvelle saison, les ateliers de la Fondation SEED au Centre de Jour seront consacrés à la réalisation d’un téléphérique à propulsion hydraulique.
Eric Parot explique le planning des ateliers, planning réalisé avec Yannick Coppin, chef de service de du Centre de Jour et Nicolas Courquin, professeur des écoles détaché de l’Education nationale et membre de l’équipe de cette unité.
Deux premières séances seront consacrées à l’apprentissage en classe de grandes variables en sciences physiques telles les notions de pression et de vitesse. Une troisième séance sera consacrée à la construction du prototype « téléphérique ». Une quatrième séance sera dédiée à l’évaluation des résultats enregistrés lors de l’essai du prototype. Une dernière séance sera consacrée à la préparation de la restitution et la valorisation de ce projet lieu. Cette restitution aura lieu le 23 mai 2016 à Clamart, au Centre d’études et de recherches de l’entreprise Schlumberger Ltd, afin que les enfants et les jeunes du Centre de Jour puissent présenter aux ingénieurs et scientifiques les savoirs et savoirs faire acquis lors de ce cycle d’ateliers.
Emmanuel Paris distribue trois derniers documents aux membres du Conseil, deux pour information et un troisième, dans la perspective de la prochaine réunion.
Le premier document est l’annonce de la publication en décembre 2015 d’un numéro thématique de la revue académique « Culture et musées ». Ce prochain numéro présentera nombre de réflexions à propos de la terminologie problématique à l’œuvre dans le champ professionnel de la médiation culturelle ; « publics empêchés », « publics invisibles », « non public ».
Notre institution conteste cette terminologie ; la raison d’agir, de penser, et de créer avec les enfants fait précisément fi de la question des symptômes, handicaps et autres acceptions de ce qu’il est devenu commun d’appeler les « sujets à risque » ou les « sujets vulnérables ».
On trouvera ici le lien internet permettant de télécharger l’annonce de ce numéro.
Le deuxième document est l’annonce d’un colloque dont le thème pourrait nourrir la réflexion sur le thème de cette saison : « Chemin faisant ». Ce colloque a été signalé par Claire Oger ; il est possible que certains orateurs soient intéressés à participer au colloque que l’institution organisera en juillet 2016, dans le cadre des « Journées d’Enfance ».
On trouvera l’appel à communications de ce colloque ici.
On trouvera le programme final de ce colloque ici.
Le troisième document est le rapport “Protection de l’enfance – Feuille de route 2015 / 2017”, réalisé par le Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. On trouvera le contenu de ce rapport ici.
Emmanuel Paris informe les membres du Conseil que le Ministère est désireux de prendre connaissance de toutes analyses et propositions permettant d’enrichir cette feuille de route.
Emmanuel Paris propose aux membres de consacrer l’un des points à l’ordre du jour de la prochaine réunion à cet exercice.
Cette proposition est acceptée.
Emmanuel Paris présente la date de la prochaine réunion du Conseil scientifique : le 8 janvier 2016, de 10h à 13h.
Noël Quéré, président du Conseil scientifique, clôt cette huitième réunion.