Conseil scientifique : compte-rendu de la réunion du 10 novembre 2023

Présents :

Marie-Christine Briatte, responsable de service « Petite enfance », mairie de Brest

Patrick Girard, éducateur du service DMAD DARF, association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »

Olivier Martin, professeur des universités en sociologie, Université Paris Cité, président du Conseil scientifique

Jérémie Mattout, chargé de recherche, Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – Inserm U1028 / CNRS UMR5292

Emmanuel Paris, directeur adjoint aux affaires culturelles de l’association

Eric Parot, ingénieur physicien retraité Schlumberger Ltd, précédent coordinateur France Fondation SEED

Arthur Vuattoux, maître de conférences en sociologie à l’Université Paris 13 (Bobigny), U.F.R. Santé, médecine, biologie humaine – Santé & protection sociale.

Excusés :

Claire Beugnet, directrice de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »

Marie-Pierre Boucheaudy, précédemment cheffe de l’inspection de la création artistique à la direction générale de la création artistique, Ministère de la Culture

Jean-Paul Demoule, professeur des universités émérite en archéologie, Université Paris 1

Pascal Joly, service « Petite enfance », mairie de Boulogne-sur-mer

Fleur Guy, responsable de formations supérieures et chargée de recherches Institut Ocellia site de Lyon, géographe

Eric Legros, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »

Claire Oger, professeur des universités en sciences de l’information et de la communication, Université Paris-Est Créteil

Francis Rembotte, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »

Philippe Richard, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »

Henri Villeneuve, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »

Invités :

Rémy Boiron, artiste, intervenant de la résidence « Utopia » organisée par l’association

Chloé Colpé, maître de conférences invitée Ecole de communication, Université catholique de Louvain

Ouverture de la vingt-neuvième séance du Conseil scientifique par le président.

I. Renouvellement du collège extérieur du Conseil scientifique :

Emmanuel Paris informe les participants que Claire Oger, tenant compte de ses obligations professionnelles, a présenté sa démission du Conseil. Emmanuel Paris remercie Claire Oger pour sa contribution.

Emmanuel Paris remercie Jérémie Mattout et Pascal Joly, qui ont accepté d’intégrer le Conseil en qualité de membres. Emmanuel Paris rappelle l’intervention de Jérémy Mattout lors de la réunion du Conseil le 7 octobre 2022, et dont on trouvera le contenu ci-après (cf. « VII. Présentation par Jérémie Mattout des travaux de l’équipe Cophy du Centre de recherche en neurosciences de Lyon ») :

II. Préparation du colloque « Utopia », 1er juillet 2024 :

Emmanuel Paris informe les participants de l’état d’avancement des invitations à prendre la parole lors du colloque « Utopia », qui se tiendra dans les locaux du département des Sciences Humaines et Sociales de l’Université Littoral Côte d’Opale, site de Boulogne-sur-mer, le 1er juillet 2024.

Emmanuel Paris précise que ces invitations sont lancées sur la recommandation de membres des conseils du programme artistique et culturel de l’association :

  1. Marie-Pierre Boucheaudy présentera avec une ou un auteur l’ouvrage collectif « (Un) abécédaire des friches. Laboratoires – fabriques –squats – espaces intermédiaires –tiers-lieux culturels » paru en septembre 2023 aux Editions « SENS & TONKA & CIE » ;
  2. Brigitte Faugère, professeure des universités “Préhistoire, Archéologie précolombienne “, Université Paris 1, recommandée par Jean-Paul Demoule, n’a pas encore donné son accord pour intervenir à propos de la civilisation maya ;
  3. Dorothée Muñoz-Gestin, responsable de l’entreprise « TAME-WATER », recommandée par Patrick Bourdet notre parrain d’association, n’a pas encore donné son accord pour intervenir à propos des propriétés physiques et chimiques de l’eau ;
  4. L’association « Utopia 56 », recommandée par Francis Rembotte, n’a pas encore donné son accord pour présenter ce collectif œuvrant pour l’accompagnement des migrants sur le littoral.

Emmanuel Paris propose aux membres de lui recommander d’autres intervenantes, intervenants susceptibles de prendre la parole et d’étayer la réflexion collective à propos de l’idée d’utopie.

Eric Parot propose d’inviter l’ « Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine » : https://www.anpu.fr/

Olivier Martin propose d’inviter Laurent Jeanpierre et Haud Guéguen qui ont publié “La Perspective du possible. Comment penser ce qui peut nous arriver, et ce que nous pouvons faire” (La Découverte, 2022) ; Thomas Bouchet (qui a publié “Utopie” dans la collection « le Mot est faible »).

Arthur Vuattoux propose d’inviter Ugo Bellagamba dont je vous parlais : il s’agit d’un juriste, enseignant-chercheur en histoire du droit à l’université de Nice et il a notamment publié un article sur l’utopie et la justice dans la revue « Délibérée ». Son originalité, outre son objet d’étude directement lié à l’utopie, précise Arthur Vuattoux, est son activité parallèle d’auteur de science-fiction.

Les membres du conseil agréent ces propositions ; Emmanuel Paris va solliciter ces personnalités et espère pouvoir présenter le 15 mars, date de la prochaine réunion du conseil scientifique, une programmation finalisée.

III. Présentation du bilan chiffré de la saison culturelle 2022-2023 :

Emmanuel Paris présente les travaux évaluatifs réalisés durant l’Eté pour mesurer les effets du programme artistique et culturel de l’association durant la saison 2022-2023, la saison commençant troisième semaine de septembre 2022 et s’achevant au terme du Festival annuel « Journées d’enfance 2023 » le 7 juillet 2023.

Emmanuel Paris distribue aux participants deux ensembles de résultats, l’un consacré au bilan général, l’autre aux résultats du questionnaire de satisfaction proposé aux enfants.

On trouvera le contenu de ces rapports aux adresse suivantes :

S’agissant du bilan général, Emmanuel Paris valorise la dynamique du programme artistique et culturel ; deux résidences art/science furent la saison dernière organisées par l’association avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France et de la Fondation Marc Rohrbach sous l’égide de la Fondation de France.

Ces résidences ont permis d’une part de créer un nouvel espace d’apprentissages et de créations de près d’un hectare de superficie sur le site de la Ferme de Bertinghen, et d’autre part, au-dedans de ce nouvel espace, d’accueillir de manière permanente une création artistique. On trouvera ci-après la présentation de ces résidences :

Autre manifestation de la vitalité du programme artistique et culturel durant la saison 2022-2023, le spectacle clôturant le festival « Journées d’enfance 2023 » a été vu par 350 spectateurs ; familles, professionnels de l’Aide Sociale à l’Enfance ou de l’Education nationale ont applaudi les enfants de notre association ayant présenté sur scène leurs créations en arts, lettres, sports pendant une heure quinze et au fil d’une histoire inventée par leurs professeurs d’atelier et leur metteur en scène tout au long de l’année. La captation audiovisuelle de ce spectacle sera prochainement mise en ligne sur le site internet de notre association.

Emmanuel Paris commente les résultats du questionnaire de satisfaction proposé chaque année aux enfants depuis neuf ans.

Ce questionnaire est rempli sous le seau du volontariat (pas de caractère obligatoire), et proposé aux enfants ayant réalisé au moins trois mois d’ateliers durant la saison (pour ce questionnaire ; de la reprise des ateliers troisième semaine de septembre 2022 au spectacle de juillet 2023).

Deux nouveautés, proposées par le Conseil scientifique de l’association, organisent le questionnaire : un système de pictogramme permettant à l’enfant de mieux saisir les nuances entre les réponses possibles à apporter pour chaque question, et l’âge de l’enfant qui remplit la fiche.

Sur ce dernier point, cela a permis de réaliser un traitement statistique général des réponses, et un traitement par classes d’âge (“petits”, de 6 à 10 ans ; “moyens”, de 11 à 14 ans ; “grands”, de 15 à 18 ans).

La saison dernière, les “petits” représentaient 31 % des enfants suivant des ateliers pendant au moins 3 mois, les “moyens” 44,6% et les “grands” 24.3 %.

S’agissant des taux de participation, les résultats sont très bons : 71.6 % pour l’ensemble des enfants, 78.2 % pour les “petits”, 69,7 % pour les “moyens”, 61.1 % ^pour les “grands”.

Dans le détail des réponses, on observe des variations selon les classes d’âge : un système de couleur (jaune pour les taux de réponse supérieurs à 70 % ; vert pour les taux de réponse supérieurs à 80 % et bleu pour les taux de réponse supérieurs à 90%) permet de visualiser ces écarts.

Chez les “petits”, il y a 7 réponses positives couleur verte, 6 réponses positives couleur jaune. Les questions 1 à 7 (renforcement de la capabilité / de la confiance en soi) sont toutes colorées, les questions 15 à 19 (construction du collectif) aussi.

Chez les “moyens” : il y a 3 réponses positives couleur verte, 6 réponses positives couleur jaune. Les questions 1, 4 et 5 (renforcement de la capabilité / de la confiance en soi) sont toutes colorées, les questions 15,16, 18 et 19 (construction du collectif) aussi.

Chez les “grands”, il y a une couleur positive jaune (question 1, “renforcement de la capabilité/de la confiance en soi”), une couleur positive verte (question 5, “renforcement de la capabilité/de la confiance en soi”) , 1 couleur négative bleue (question 10, “ouverture culturelle”).

De manière générale les réponses positives sont très majoritaires, quand c’est négatif, c’est à chaque fois dans la rubrique “ouverture culturelle” (la difficulté à partager sa pratique autour de soi). Ce résultat est observé lors de chaque édition des résultats du questionnaires de fin de saison. Les “petits” sont convaincus qu’ils pourront continuer à pratiquer une fois sortis de nos effectifs, les “moyens” sont aussi optimistes. Les “grands” ne le pensent pas.

Olivier Martin demande s’il serait possible de comprendre les raisons pour lesquelles des enfants n’ont pas souhaité remplir le questionnaire.

Emmanuel Paris explique qu’il est difficile de questionner les enfants concernés car ce serait au risque de leur donner le sentiment d’une faute – ce qui n’est évidemment pas dans l’esprit de cette démarche de recueil de points de vue.

Patrick Girard et Emmanuel Paris explique que le suivi par les équipes éducatives de l’usage de ce questionnaire, une fois diffusé dans chaque unité, peut varier selon l’accumulation des tâches à réaliser pour chaque groupe.

Rémy Boiron observe que les repas du soir sont des moments privilégiés dans chaque Maison pour organiser des séances collectives mobilisant réflexion et action.

Jérémie Mattout relève une différence notable dans les réponses apportées par la catégorie « petits » et la catégorie « grands » à la question 10 : « J’ai envie de continuer à pratiquer [discipline pratiquée] après mon départ des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale ? ». Les « petits » y répondent positivement (77,7 %), les « grands » négativement (90,9 %).

Marie-Christine Briatte et Emmanuel Paris observent que ce fort différentiel confirme la difficulté éprouvée par les collectivités territoriales d’accompagner les habitants dans une pratique artistique et culturelle tout au long de la vie. Marie-Christine Briatte précise que la lutte contre l’inégalité d’accès à la culture est un effort constant des politiques culturelles portées par les mairies, communautés de communes, conseils départementaux, conseils régionaux, ministères de l’éducation nationale et de la culture.

Rémy Boiron dit qu’il est souvent difficile pour les jeunes adultes d’identifier les ressources disponibles dans le territoire pour pratiquer en danse, musique, théâtre, etc.

VI. Présentation du thème de la saison 2023-2024 et de son programme :

Emmanuel Paris présente « Utopia », thème de la nouvelle saison :

Emmanuel Paris présente la programmation de « L’aventure de la vie » telle qu’elle est connue au moment de cette réunion (des actions artistiques et culturelles peuvent se greffer à mesure de l’avancement dans l’année 2023-2024).

Parmi les moments forts de cette programmation, Emmanuel Paris cite les résidences soutenues par fondations et dons d’entreprise (résidence « utopia » au second semestre 2023, résidence « maison qui frissonne » au deuxième trimestre 2024), ainsi que de nouveaux partenariats naissants, permettant par exemple à l’association de bénéficier de l’expertise du service municipal de Boulogne-sur-mer « Parcs et jardins » pour aider pendant trois années consécutives le grandissement des bébés arbres plantés dans le « jardin d’Elisabeth ». Emmanuel Paris cite par ailleurs le partenariat renouvelé avec le Fonds Régional d’Art Contemporain Grand Large Hauts-de-France, qui permettra cette année un prêt d’œuvres au premier trimestre 2024 de l’artiste Céline Ahond. Les enfants du Centre de jour et de la Maison Vive, explique Emmanuel Paris, créeront à leur tour lors de leurs ateliers en arts plastiques et avec le conseil des membres du FRAC des artefacts en carton des scènes de la vie quotidienne, pour par exemple pour jouer à faire comme s’ils étaient juge des enfants ou secrétaire de direction.

V. Présentation du film « Territoire(s) en protection de l’enfance » en présence de Chloé Colpé, chercheuse invitée qui a menée l’étude aux Maisons des Enfants de la Côte d’Opale :

Emmanuel Paris diffuse lors de cette réunion ce film en avant-première. Il a été réalisé dans le cadre des études et recherches menées par le Conseil scientifique de l’association. Ce film et le rapport écrit mettant en perspectives ces récits de vie d’enfants et de jeunes de trois MECS dont notre association a été remis pour validation au Conseil scientifique de l’Observatoire National de la Protection de l’Enfance. On trouvera ci-après la présentation de cette étude :

Emmanuel Paris précise que ce film a été visionné par les membres du Conseil de Vie Sociale, le sera le 1er février 2024 par les équipes éducatives dans le cadre de la « Conférence du jeudi » conviant Chloé Colpé à rencontrer et dialoguer avec la communauté.

Les participants visionnent ce film d’une demi-heure :

Arthur Vuattoux valorise la qualité de ce documentaire qui sait ne pas écraser la parole des témoignages par une voix off envahissante. Athur Vuattoux dit que ce film permet d’avancer dans la compréhension de phénomènes peu connus à propos des nouvelles temporalités de la jeunesse, de la pression que l’accession au premier emploi met sur son appréhension de l’emploi du temps dans toutes ses dimensions sociales. Arthur Vuattoux relève par ailleurs la pertinence du film pour examiner aussi le sujet des modes d’appropriation par la jeunesse de ses espaces vécus, le documentaire soulignant que ces choix de lieux à vivre sont très différenciés selon les jeunes s’exprimant. Arthur Vuattoux relève que certains parcours individuels filmés manifestent une volonté de la personne de cloisonner, voire retreindre l’espace vécu.

Eric Parot dit que ce film permet d’étayer de riches réflexions sur la notion de « territoire », et particulièrement les raisons pour lesquelles chacune, chacun se construit de nouvelles excroissances ou décide de s’y refuser. Eric Parot observe que les lieux de savoir (musées, médiathèques, salles de spectacle, etc.) sont peu présents dans les lieux choisis par les participants pour être filmés et commentés.

Chloé Colpé dit que, s’agissant des jeunes de l’association, la notion de « paysage » est souvent revenue, incluant les lieux de pratiques artistiques et culturelles. Chloé Colpé précise que l’espace immatériel de la pratique de jeux vidéos a été aussi citée par certains jeunes ayant pour particularité de ne pas privilégier l’extérieur de la Maison d’enfants comme endroit vécu et pratiqué.

Patrick Girard dit que l’activité dans la nature est un outil éducatif régulier qu’il active dans son accompagnement des enfants. Le paysage a plusieurs utilités : il permet de multiplier les expériences, les découvertes vécues ensemble, étayant de la sorte une relation de confiance et de complicité. Patrick Girard explique aussi que randonner dans la nature permet à l’enfant d’apprécier le bienfait de ces moments non monétisés, de proposer dans son réseau amical ou familial des sorties collectives intéressant tous les âges.

Chloé Colpé observe que des jeunes de l’association ont pu valoriser des lieux payants d’accès à la culture, des lieux aussi de consommation tels le cinéma, l’aquarium « Nausicaa » ou les contres commerciaux.

Marie-Christine Briatte valorise la qualité de ce film documentaire et recommande sa diffusion dans l’espace public en dehors des seuls cercles du champ professionnel ou du monde de la recherche.

Jérémie Mattout dit que ce film est touchant, intéressant tant son propos est universel et apprécie la maturité des jeunes s’y exprimant.

Olivier Martin dit que ce film est émouvant, restitue avec force et intelligence la parole peu entendue des jeunes de l’Aide Sociale à l’Enfance et demande quel usage l’association pourrait en faire pour favoriser les échanges et réflexions. Olivier Martin observe la grande diversité des récits de vie filmés et dit que ce documentaire confirme une nouvelle fois l’importance de signaler aux autorités régissant le champ professionnel de ne pas écraser les singularités en uniformisant les recommandations de « bonnes pratiques professionnelles ».

Chloé Colpé dit que ce film est un bon vecteur de partage, mais qu’il faudra faire attention à ne pas forcer l’enfant le visionnant à s’exprimer pour dire ce qu’il en retient. Chloé Colpé précise que bien souvent, ces expressions se manifestent bien après le visionnage d’un film ; l’important est donc de se rendre disponible quand surgit cette envie de parler de ce qu’il a inspiré. S’agissant de la qualité des propos tenus par les enfants, les jeunes ayant participé à cette étude, Chloé Colpé précise que le cadre méthodologique fut un point d’appui important pour cette libération de la parole, les chercheuses rappelant systématiquement aux participants les attendus de l’enquête à chacune de ses étapes.

Rémy Boiron valorise la maturité des propos tenus dans ce film, précisant qu’il a trouvé comme une « impudique pudeur » dans la façon de s’y exprimer. Rémy Boiron dit que ce film sera un bon vecteur de partage intergénérationnel, permettant aux enfants entre eux, et aux enfants vis-à-vis de leur famille de réfléchir ensemble à son parcours de vie.

VI. Questions annexes :

Emmanuel Paris propose aux membres des recommandations de lectures commentées ou d’invitations à lancer pour la prochaine réunion du conseil scientifique, le 15 mars. Emmanuel Paris précise que Marie-Pierre Boucheaudy présentera l’ouvrage collectif « (Un) abécédaire des friches. Laboratoires – fabriques –squats – espaces intermédiaires –tiers-lieux culturels » paru en septembre 2023 aux Editions « SENS & TONKA & CIE ».

Olivier Martin propose une lecture commentée de l’ouvrage « L’Attestation : Une expérience d’obéissance de masse, printemps 2020 » paru aux Editions Animosa.

Les participants agréent cette proposition.

Emmanuel Paris demande à Jérémie Mattout s’il pourrait convier une ou un chercheur à présenter un état de l’art en neurosciences à propos du fonctionnement du cerveau, tant ce thème est apprécié des équipes éducatives.

Jérémie Mattout dit qu’il va prospecter pour une recommandation d’ici le 15 mars.

La prochaine réunion du Conseil scientifique est programmée le 15 mars de 10h à 13h. Olivier Martin clôt la vingt-neuvième séance du Conseil.