Présents :
Claire Beugnet, directrice de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Marie-Pierre Bouchaudy, précédemment cheffe de l’inspection de la création artistique à la direction générale de la création artistique, Ministère de la Culture
Marie-Christine Briatte, directrice du Pôle d’Action Municipale Solidarités et Réussites Educatives à la Mairie de Boulogne-sur-mer
Patrick Girard, éducateur du service DMAD DARF, association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Fleur Guy, responsable de formations supérieures et chargée de recherches Institut Ocellia site de Lyon, géographe
Eric Legros, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Olivier Martin, professeur des universités en sociologie, Université Paris Cité
Claire Oger, professeur des universités en sciences de l’information et de la communication, Université Paris-Est Créteil, présidente du Conseil scientifique
Emmanuel Paris, directeur adjoint aux affaires culturelles de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Francis Rembotte, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Henri Villeneuve, membre du Conseil d’administration de l’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale »
Arthur Vuattoux, maître de conférences en sociologie à l’Université Paris 13 (Bobigny), U.F.R. Santé, médecine, biologie humaine – Santé & protection sociale.
Excusés :
Pierre Lemarquis, neurologue, éthologue, attaché d’enseignement d’éthologie à l’université de Toulon-La Garde
Jean-Paul Demoule, professeur des universités émérite en archéologie, Université Paris 1
EricParot, ingénieur physicien retraité Schlumberger Ltd, précédent coordinateur France Fondation SEED
Invités :
Benoit Destiné, botaniste, intervenant de la résidence art / science « Jardin des Maisons »
Jérémie Mattout, chargé de recherche, Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – Inserm U1028 / CNRS UMR5292
Ouverture de la vingt-sixième séance du Conseil scientifique par Madame la présidente.
I. Renouvellement du collège extérieur du Conseil scientifique :
Emmanuel Paris informe les participants que Claire Oger, tenant compte de ses nouvelles obligations professionnelles, a proposé de démissionner de la présidence du Conseil scientifique. Claire Oger remercie l’association pour la confiance exprimée à l’occasion de ce mandat, et confirme sa participation à l’activité du Conseil en qualité de membre. Claire Beugnet et Emmanuel Paris remercient Claire Oger pour sa contribution.
Emmanuel Paris informe les participants qu’Olivier Martin a accepté la fonction de nouveau président de notre Conseil, et l’en remercie. Les participants approuvent cette nomination.
Emmanuel Paris informe les participants que Patrick Miquel a présenté durant l’Eté sa démission du Conseil, tenant compte de ses obligations associatives.
Emmanuel Paris remercie Arthur Vuattoux, qui a accepté d’intégrer le Conseil en qualité de membre. Emmanuel Paris rappelle l’intervention d’Arthur Vuattoux lors du colloque organisé par le Conseil scientifique le 4 juillet, et dont on trouvera le contenu ici.
II. Présentation du thème de la saison 2022-2023:
Emmanuel Paris présente le thème de la saison, inaugurée à la mi-septembre avec la reprise des ateliers hebdomadaires dans les Maisons. Ce thème est : « Energie(s) ». On trouvera ci-après la note de rentrée proposant quelques acceptions à son sujet :
Emanuel Paris dit que trois idées clé organisent ce texte ; la « vitalité », « l’expansion », l’« adaptation».
S’agissant de la première idée, Emmanuel Paris dit que la singularité de la vie collective des lieux de vie de l’association est de proposer en permanence et au fil de chaque journée des énergies humaines exprimées tour à tour par les enfants, les adultes. Ces énergies, précise Emmanuel Paris, sont de différents registres ; dans l’entretien filmé permettant aux enfants de réfléchir avec Patrick Bourdet, parrain de l’association, en prévision du colloque du 4 juillet dernier, l’un d’eux ; Claude, avait bien formulé cette variation de l’énergie ressentie, tantôt positive, tantôt négative. On retrouve les propos de Claude ci-après (seconde partie du film) :
S’agissant de l’idée d’expansion, Emmanuel Paris recommande la lecture de récents articles scientifiques qui, en biologie humaine ou astrophysique, montrent la relativité de la dépense énergétique dans les trajectoires de développement. Cette relativité, les équipes éducatives de l’association la vivent dans leur travail d’accompagnement ; il est fréquent de constater le grandissement d’un enfant que l’on disait pourtant quelques semaines auparavant en état de régression, ou a contrario observer son apathie alors même qu’il faisait preuve de dynamisme.
Dernière idée clé structurant cette note de rentrée présentant le thème « Energie(s) », le champ de la protection de l’enfance, des tribunaux pour enfants aux assistantes familiales en passant par les équipes des Maisons des Solidarités, des Maisons de notre association, celui du soin (orthophonie, pédopsychiatrie, psychomotricité, etc.) et de l’instruction (écoles primaires, collèges, lycées, IME, ITEP, etc.) constituent dès lors un système devant en permanence s’adapter pour répondre au mieux à ces fluctuations existentielles. Cette organisation sociale concourant à l’épanouissement des enfants agit selon la maxime « Deviens ce que tu es » analysée au terme de cette note de rentrée.
Olivier Martin demande à Benoit Destiné ce qui à ses yeux caractérisent le mieux les problématiques énergétiques du règne végétal.
Benoit Destiné insiste sur l’importance des cycles de reproduction, des cycles saisonniers, de la variété des ressources mobilisées par la plante pour grandir – air, sol lumière, du fait qu’elle soit « autotrophe » (capable de créer par elle-même sa propre nourriture), le rôle de la sélection naturelle (sélection par la génétique) pour le renforcement des espèces.
Marie-Christine Briatte dit que le dynamisme de la vie repose aussi bien sur l’énergie générée que sur l’énergie reçue, et voit dans les métiers de l’éducation cette dialectique au cœur de l’exercice quotidien.
Claire Beugnet agrée cette observation et mentionne le souvenir marquant de cette petite fille découvrant les vibrations du violon en compagnie de l’artiste invité par l’association :
Francis Rembotte suggère que s’il faut certes de l’énergie pour agir, parfois c’est l’activité qui donne de l’énergie ; plus l’on permet aux humains d’agir, de créer, plus leur développement est garanti, robuste.
Fleur Guy explique aux participants l’étude à laquelle participe notre association dans le cadre d’un appel à projets de l’Observatoire National de la Protection de l’Enfance (ONPE) :
Fleur Guy dit que, parmi les attendus de cette enquête, les énergies déployées par acteurs du territoire vécu par les enfants pour s’approprier l’espace public seront particulièrement examinées.
III. Présentation des résultats statistiques du questionnaire proposé aux enfants et aux jeunes, ainsi que du bilan final de la saison 2021-2022 :
Emmanuel Paris distribue aux participants des sorties papier de deux documents, l’un présentant les résultats au questionnaire, l’autre celui du bilan final de la saison passée.
Emmanuel Paris présente d’abord les résultats du traitement statistique des réponses formulées par les enfants et les jeunes de l’association au questionnaire portant sur le programme culturel « L’aventure de la vie ».
On trouvera le détail de ces résultats sur notre site Internet ci-après :
Emmanuel Paris souligne deux résultats marquant cette livrée 2022 :
- Le taux de participation au-dessus de 50 % maintient l’exercice dans un étiage significatif pour l’interprétation des réponses. Emmanuel Paris remercie les équipes pour la qualité de l’accompagnement des enfants ayant souhaité répondre à ce questionnaire, car aucune fiche traitée n’indiquait une erreur d’interprétation des propositions de réponses, malgré leur variété ;
- Les « réponses intermédiaires » (l’enfant optant pour la réponse « Plutôt d’accord ») étaient cette année régulièrement privilégiées ; Emmanuel Paris remarque que lors des années précédentes, les enfants choisissaient souvent des réponses plus clivées (soit par l’affirmative, soit par la négative) et suppose que cette plus grande modération peut être imputée à la période d’organisation de cette étude. L’hypothèse serait que les enfants aient pu prendre plus de recul qu’à l’accoutumée pour mesurer les effets du programme artistique et culturel sur leur parcours (les années précédentes, le questionnaire était en effet proposé à la fin de la saison culturelle, mi-juillet ; cette année, ce fut à la fin du mois d’août).
Emmanuel Paris présente les résultats du second outil évaluatif ; le bilan final de la saison 2018-2019. On trouvera le détail de ce bilan ici :
Emmanuel Paris demande aux participants si la définition choisie pour dire comment l’association conçoit la notion de « public », proposée lors du congrès de la Fédération des écomusées et musées de société en 2008, reste à leurs yeux pertinente.
Claire Oger recommande que la dimension participative des actions du programme artistique et culturel soit soulignée, à l’image des expositions programmées d’année en année dans le cadre des partenariats avec les établissements muséaux.
Arthur Vuattoux demande s’il serait possible que les réponses des enfants au questionnaire de satisfaction puissent être étudiées selon la classe d’âge des répondants. Emmanuel Paris dit que cela est possible, moyennant une évolution du protocole de diffusion du questionnaire, basé pour l’instant sur la possibilité d’anonymat faite à l’enfant.
Francis Rembotte valorise la qualité de ces études et recommande qu’elles soient présentées en réunion du Conseil d’administration de l’association. Francis Rembotte propose que soient aussi étudiées les motivations des enfants ne souhaitant pas répondre au questionnaire, par exemple par un dialogue de l’équipe éducative avec les enfants abstentionnistes.
Olivier Martin dit qu’il serait intéressant de demander aux équipes comment les enfants appréhendent de manière générale ce questionnaire. Olivier Martin propose que, pour faciliter la compréhension de cet outil, des pictogrammes correspondant aux propositions de réponse « Pas du tout d’accord », « Pas d’accord », « Plutôt d’accord », « D’accord » et « Tout à fait d’accord » soient associés.
IV. Point sur l’état d’avancement du programme artistique et culturel :
Emmanuel Paris distribue aux participants le calendrier de la saison 2021-2022 dont on trouvera le contenu ici.
Emmanuel Paris informe les participants que des actions artistiques et culturelles vont être réalisées d’ici juillet 2023 mais n’apparaissent pas encore dans le calendrier, car en attente de finalisation.
Emmanuel Paris présente les actions en cours ou à venir.
Le Centre de Jour accueille cet Automne-Hiver Johan Prigent, recommandé par les « Jeunesses Musicales de France » ; sept interventions sont programmées, permettant d’expérimenter l’action musicale comme nouveau vecteur d’apprentissage aux côtés du théâtre et des arts plastiques déjà présents. Ce partenariat avec les « Jeunesses Musicales de France » bénéficie d’une aide du Fonds de cet opérateur national et international : l’objectif est de reconduire et d’amplifier la programmation de ces ateliers dans les années à venir.
Deux résidences, rendues possibles par le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carrassosour l’égide de la Fondation de France, et celui de la Fondation Marc Rohrbach sous l’égide de la Fondation de France, seront organisées entre novembre 2022 et juillet 2023.
La résidence « Jardin des Maisons », animée par Juliette Duchange, Marion Ponsard, architectes paysagistes et Benoit Destiné, botaniste, entre dans son année 2 ; l’objectif est d’inaugurer le 2 juillet 2023 un nouvel espace dédié à l’apprentissage des ressources de la biodiversité locale et à au renforcement des activités artistiques de l’association sur la parcelle de 78 ares actuellement vierge de la Ferme de Bertinghen. On trouvera ci-après un compte-rendu détaillé de l’activité de cette résidence durant le premier semestre 2022 :
La résidence « Aire de jeux des Maisons », animée par l’artiste en art contemporain Io Burgard, permettra d’agrémenter le jardin d’une structure de jeux conçue avec les enfants et les équipes. Cette création est labellisée par les commissaires de la Triennale « Art et Industrie » dont on trouvera ici la présentation.
V. Préparation du colloque « Energie(s) », 3 juillet 2023 :
Emmanuel Paris informe les participants que le festival « Journées d’enfance » qui, comme chaque année clôt la saison culturelle de l’association, sera programmé du 2 au 7 juillet 2023. Emmanuel Paris précise que le colloque, partie prenante du festival, sera organisé le 3 juillet de 9h à 16h, et l’assemblée générale des Conseils et comités de pilotage du programme artistique et culturel le 7 juillet de 10h à 12h. Le spectacle proposé au public par les enfants au terme d’une saison d’ateliers bi-hebdomadaires dans leur maison respective sera programmé le 7 juillet de 20h à 21h15.
Emmanuel Paris propose de consacrer la prochaine réunion du Conseil scientifique, le 13 janvier 2023 à la finalisation de cette programmation, et demandent aux participants de solliciter tous intervenants qu’ils pensent d’intérêt pour parler du thème « Energie(s) » et ses possibles acceptions.
Les participants agréent cette proposition.
VI. Lecture commentée par Claire Oger de son ouvrage “Faire référence. La construction de l’autorité dans le discours des institutions” récemment paru aux Editions de l’EHESS :
On trouvera ici une présentation de l’ouvrage par son éditeur.
Claire Oger présente d’abord les motifs qui l’ont conduite à envisager le discours des institutions sous l’angle de l’autorité. Ses recherches précédentes ont porté sur la légitimité des locuteurs institutionnels et sur ce qui contribuait à la construire – ou au contraire tendait à l’affaiblir. Or, plus encore que celle de légitimité, la notion d’autorité comporte deux faces inséparables : celle des mécanismes sociologiques, des rites ou des procédures au terme desquelles un certain nombre de locuteurs apparaissent comme autorisés ; mais aussi celle des propriétés qui se trouvent le plus souvent attachées au discours d’autorité.
Sa démarche, interdisciplinaire, convoque les sciences du langage et de la communication, l’histoire et la sociologie ou la science politique, les études littéraires ou la philosophie pour rendre compte de la force et de la complexité d’une notion qui s’attache au locuteur et aux « crédits » sur lesquels il peut s’appuyer, mais aussi aux discours eux-mêmes, crédités d’une portée singulière.
À rebours d’une tradition répandue (en particulier en sociologie et en philosophie), l’ouvrage s’efforce moins de définir des types d’autorité, ou de distinguer des composantes antagonistes, qu’au contraire d’adopter une démarche intégrative qui tente de repérer les traits communs que revêt l’autorité au-delà de ses différentes formes ou avatars. Un bref parcours des chapitres permet de souligner la place qu’occupent, dans cette définition, la mobilisation du discours d’autrui d’une part (avec les différentes manifestations de l’argumentation par autorité), l’efficacité d’une parole « performative » d’autre part. Dans les deux cas on a bien affaire à un discours ou une parole qui prétendent « faire référence », d’où le titre choisi.
Enfin s’agissant des propriétés observables des discours d’autorité produits par les institutions, elles conduisent à s’interroger sur le rapport qu’ils entretiennent à l’expression de la conflictualité : ce pan du travail amène à un examen critique de notions comme celles de « langue de bois », par exemple, mais permet aussi de différencier l’autorité de l’autoritarisme, avec lequel elle est souvent confondue. Si la première repose sur la confiance librement accordée, le second s’impose au prix de la violence et vise à avant tout à obtenir l’obéissance, voire à produire le silence.
Les membres du Conseil remercient Claire Oger pour cette présentation.
Olivier Martin observe que les enfants des Maisons composent avec plusieurs groupes sociaux faisant autorité (médical, judiciaire, éducatif). Olivier Martin relève que nonobstant cette pluralité de références, l’enfant peut privilégier l’autorité d’une personne qui n’a pourtant pas de légitimité institutionnelle (un entraîneur de foot, une copine de cour de récréation, etc.).
Claire Oger approuve ces observations et nomme ce phénomène « la concurrence des autorités », régie par la définition de ce qui font les critères de crédibilité selon les individus. Claire Oger recommande à ce sujet la lecture de l’ouvrage « Le siècle des chefs. Une histoire transnationale du commandement et de l’autorité (1890-1940) » d’Yves Cohen. L’auteur, dit Claire Oger, développe notamment dans ce livre une très intéressante analyse des « contre-autorités ».
Marie-Christine Briatte dit que l’autorité lie son dépositaire à son récipiendaire et relève d’un système de croyances entretenu en commun.
Arthur Vuattoux cite l’exemple récent de la figure du « mentor », promu ces derniers temps comme dispositif d’accompagnement éducatif innovant. Arthur Vuattoux voit dans cette figure émergente la montée en puissance d’une nouvelle apparence de l’autorité, laquelle doit être incarnée pour être efficace. Arthur Vuattoux observe que ces nouvelles esthétiques de l’autorité prolongent et concrétisent le mouvement de désinstitutionalisation observé de longue date.
Francis Rembotte dit que l’autorité de l’éducateur, c’est-à-dire sa capacité à être écouté et entendu par l’enfant passe par sa crédibilité, laquelle s’acquière par une assurance systématiquement exprimée à l’enfant que tout ce qu’il lui est annoncé pour son bien sera effectivement réalisé.
VII. Présentation par Jérémie Mattout des travaux de l’équipe Cophy du Centre de recherche en neurosciences de Lyon :
Cette présentation concerne le projet NeuroReality. Elle a débuté par une courte introduction aux activités de l’équipe Cophy (Computation, Cognition et Neurophysiologie) qui concerne des recherches fondamentales et appliquées sur la perception, l’attention, l’apprentissage et la prise de décision chez l’homme, à travers différentes modalités sensorielles, et à l’aide de différentes techniques d’électrophysiologie et d’imagerie ainsi que le développement de modèles mathématiques.
Plus précisément, le projet NeuroReality s’appuie sur les travaux de l’équipe dans le domaine des interfaces cerveau-machine. Suite à un pré-essai clinique mené auprès d’enfants avec troubles de l’attention (TDA/H), l’objet du projet est de réalisé le prototype d’un dispositif couplant électroencéphalographie (EEG) et réalité virtuelle. Ce dispositif exploite une onde cérébrale appelée P300, reflétant l’orientation volontaire de l’attention. L’ambition est d’utiliser le futur dispositif à la fois pour fournir des éléments objectifs, quantitatifs, d’aide au diagnostic et au suivi des enfants, mais aussi comme outil psycho-éducatif pour permettre aux enfants de mieux appréhender l’effort attentionnel et leurs difficultés. Enfin, à plus long terme, ce même dispositif qui interagit avec l’enfant à l’aide de jeux engageants, pourraient également servir d’outil de remédiation, en complément voire comme alternative aux approches pharmacologiques.
Au nom de son équipe, Jérémie Mattout remercie l’association pour son accueil et les riches interactions auxquelles il a pu assister. A l’avenir, dit Jérémie Mattout, une rencontre est envisageable, avec éventuellement une démonstration du dispositif en cours de développement, à ce stade simplement pour information et comme ouverture sur un développement de recherche.
Les membres du Conseil remercient Jérémie Mattout pour cette présentation.
Emmanuel Paris remercie la Fondation Marc Rohrbach sous l’égide de la Fondation de France ; c’est par son entremise (la Fondation soutient les projets respectifs de l’association et de l’équipe Cophy) qu’il a pu découvrir le travail passionnant de Jérémie Mattout et de ses collègues, et a pensé l’intérêt pour les enfants de l’explorer à leur tour.
Emmanuel Paris précise qu’il ne s’agit évidemment pas d’expérimenter un outil thérapeutique à des fins de recherches médicales, mais de proposer aux enfants intéressés de manier avec Jérémie Mattout et son équipe lors d’une prochaine venue aux Maison le dispositif en cours de développement, et de comprendre avec eux comment fonctionne le cerveau humain.
Jérémie Mattout dit qu’il aimerait à l’occasion de cette venue – qui en tout état de cause ne pourra avoir lieu à court terme, dialoguer avec les équipes éducatives afin de partager leurs expériences en matière d’apprentissages.
La prochaine réunion du Conseil scientifique aura lieu le vendredi 13 janvier 2023, de 10h à 13h.
A l’ordre du jour notamment, la présentation par Arthur Vuattoux de son travail en cours portant sur les habiletés sociales.
Pierre Lemarquis présentera quant à lui son ouvrage « Les Pouvoirs de la musique sur le cerveau des enfants et des adultes ».
Monsieur le président du Conseil scientifique clôt la réunion.