Francis, membre de notre Conseil d’administration, nous envoie ce message. Merci cher Francis, au plaisir de te retrouver pour penser le meilleur de notre communauté.
Bien sûr il y a le téléphone, il y a internet et ses si pratiques courriels, il y a même moult possibilités de se voir et de s’entendre…
Mais tout cela remplace-t-il la franche poignée de main, l’œil vif de l’interlocuteur passionné, l’atmosphère chaleureuse d’une rencontre ?
Cela remplace-t-il le plaisir des échanges spontanés d’une assemblée professionnelle unie par le désir d’atteindre un commun objectif ?
Oui, la communication est importante. Elle est même indispensable à une saine vie sociale. Mais j’y mettrais une condition: qu’elle ait un sens, qu’elle serve à transmettre de l’essentiel, de l’important, de l’authentique.
C’est en essayant de me tenir à ce principe, que j’adresse à toute l’équipe des MECOP mon salut chaleureux. Depuis le début de ce confinement, je pense très souvent à cette équipe, plongée dans une situation à la fois inédite, anxiogène et éprouvante. Je pense à celles et ceux qui ont fait le choix de poursuivre, auprès des jeunes dont ils ont la charge, leur oeuvre éducative. Ils le font avec un dévouement exemplaire, parfois au détriment de leur propre famille.
S’il fut un temps où certains ont pu considérer que le social “coûtait un pognon de dingue”, un temps où les mêmes doutaient de l’engagement, du professionnalisme voire de l’utilité même des professions sociales, vous apportez aujourd’hui la plus belle des réponses, le plus cinglant des démentis.
Votre équipe, avec les milliers d’autres exerçant dans les MECS, les EHPAD, les services à domicile et toutes ces structures éducatives et de soins, êtes la fierté de la profession et justifiez pleinement l’engagement du bénévole que je suis.
Si vous souhaitez qu’un jour les jeunes puissent dire fièrement “j’ai fait les maisons des enfants de la côte d’opale”, vous pouvez aussi le dire, nous pouvons aussi le dire .
Merci à vous,
Francis