Nous sommes allés à Mako au campement du Safari. On y est resté une semaine.
Là-bas on a cherché de l’or avec nos calebasses mais moi je n’ai pas trouvé d’or. Je me suis plutôt baignée que chercher longtemps.
On était retourné en famille deux semaines. Les enfants de mon tuteur étaient très contents que je retourne chez eux. Ils veulent tous que je joue avec eux au Kanka. Ce jeu, c’est à peu près comme « jaques a dit, a dit » mais je préfère le Kanka maintenant. J’y prends goût et en même temps quand on joue j’apprends plus a parler Dialonkai et eux apprennent plus à parler le Français, malgré qu’ils apprennent aussi a l’école.
Le 6 mai c’était le premier jour du ramadan. Eux ici ils disent le Kareem. Moi j’ai tenu jusque midi seulement. La veille, les deux filles de mon tuteur ont dit que je n’allais pas tenir une journée parce que je le fais pas en France et ici je sais même pas comment ils tiennent car il fait trop chaud. Donc, quand elles sont rentrées de l’école, je leur ai dit que je n’avais pas bu, pas mangé et pas fumé. Elles me croyaient un peu mais tout le monde savait que j’avais arrêté le ramadan sauf eux. Mais j’avais envie de fumer. Je me suis donc cachée derrière la maison pour aller fumer mais elles m’avaient malheureusement pris en flagrant délit . Après ça,, on a tous ri. Deux trois jours après ils ont tous arrêtés leur ramadan car il étais tous malade du rhume.
Un soir nous avions mangé de la carapace de tortue. J’avais jamais mangé ça, c’est assez bon.
Les jours passent, après je repars avec Baptiste, Kadi, Alison, Lorenzo et Djenneba. on prend la route pour aller à Saly, dans une maison à deux minutes de la mer. Chaque jour on allait à la mer. On se baignait, on jouait, je faisais tenir des arches en équilibre.
Après on est parti de Saly pour aller chercher monsieur Bako. On a été dans une maison à Palmarin, juste en face de la mer. A Palmarin on a fait des choses que j’ai beaucoup aimé faire. J’ai été voir une maison avec Baptiste, la maison étais très belle, c’était une petite maison en bois dans un baobab. J’ai aussi été dans une genre de savane remplie de plein de baobabs avec Djeneba et Baptiste, j’ai trop aimé.
Avec Alison, Lorenzo et Djeneba on a faites des vidéos au bord de la mer à propos de la pollution sur terre. On s’est bien mis dans la peau de personnages tristes, à jeter les déchets, à marcher doucement tête baissée parce qu’on en a marre de cette pollution. Djeneba tombait, on la ramassait comme un soldat.
Deux trois jours après monsieur Bako est parti, on est retourné à Saly. On y est depuis six jours, on va à la mer chaque jour, on a faites des arches hier ; on y était : on a fait un volcan, on n’a bien ri.
Audrey