La fleur sauvage du mois d’avril : l’Ail des ours

Voici une plante sauvage dont tout le monde parle en raison de ses qualités culinaires ! Certains la nomme également Ail sauvage ou Ail des blaireaux. Son nom vient du fait qu’après le repos hivernal certains mammifères comme l’ours viennent en manger pour se purger !

Elle est sur le point de fleurir dans certains bois, lisières, fonds de vallons en situation de mi-ombre à ombre. Aussi elle est bien présente dans les forêts du Boulonnais ; nous l’avons observé dernièrement dans la vallée du Denacre avec les enfants de la Maison du Cirque.

Très facilement reconnaissable par l’odeur aillée de ses feuilles par froissement, il ne faut pas la confondre néanmoins avec les feuilles de muguet qui elles sont très toxiques.

En cuisine, c’est une très bonne herbe aromatique. Les feuilles comme les fleurs sont utilisables comme l’ail cultivé, la surpassant même par sa teneur en minéraux et vitamines. On l’associe à de nombreux plats cuisinés et on en fait également un remarquable pesto.

La plante est connue pour faire baisser la tension artérielle et prévient de l’artériosclérose. L’essence d’ail est employée en friction contre les rhumatismes.

Benoit

(Texte et images de Benoit, botaniste, intervenant de la résidence art / science 2022 “Jardin des Maisons”).