Une rumeur est née dans les couloirs et les escaliers de l’unité Musique. Lorsqu’on en a pris la mesure, elle alimentait déjà toutes les discussions du coucher. Comment mesurer combien elle était fondée ? Inlassablement, elle s’est nourrie des interrogations des uns et des autres ; et comme personne ne l’étouffait, elle a enflé. « Il paraît que c’est sûr ! », disaient certains dans un ton de connivence ; « ben oui, ça ne lui ressemblerait pas de nous laisser tomber ; ça se voyait bien qu’elle nous aimait.. » disaient les autres comme pour se rassurer. Mesurant l’ampleur de l’angoisse ainsi générée au sein du groupe, le chef de service s’est rapproché du sujet de la doucereuse rumeur. Puis la nouvelle est tombée, déversant une effervescence exacerbée dans le groupe : Comme l’année dernière, la marraine va revenir coacher la Maison de la Musique. Elle va venir prendre la mesure du travail accompli depuis le lancement du nouveau thème autour de la mesure. Une marraine si espérée que tout le monde s’est mis d’avantage au travail. Parce que la marraine est perfectionniste et exigeante. Parce que la marraine aime le travail bien fait. Et parce que chacun aimerait avoir des félicitations et des encouragements de la marraine. Et parce que chacun aimerait que la marraine soit fière de son ….groupe. Une marraine qui a su individualiser son investissement lorsque besoin était ; qui a su insuffler un esprit de travail collectif ; qui a réconforté et encouragé les uns et les autres ; une marraine qui a su trouver les mots pour exprimer à chacun l’importance de sa place dans le collectif .
une marraine accessible, à la disposition de tous et dont les conseils ont été distribués à satiété ; une marraine qui a partagé nos repas simples et nos préoccupations quotidiennes.
Une marraine qui n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de blaguer ou de déconner. …
Corine MARIENNEAU a bien mouillé son maillot la dernière fois, passant de la batterie aux guitares, du piano aux percussions pour « faire avec » et non se contenter de « faire faire ».