Chers enfants,
Samedi dernier, le 16 octobre, le Kerala vivait un vrai cauchemar, avec un déluge s’abattant sur nos têtes, et plus particulièrement dans mon district de Kottayam où se situe mon petit village de Kurichithanam. Il s’abattait aussi sur le district voisin d’Idikki, plus à l’est dans la montagne des Ghats occidentaux.
Ce cauchemar revient trois ans après les pires inondations que le Kerala a subies en un siècle.
Bien sûr, c’est moins grave qu’en 2018, où les inondations avaient fait plusieurs centaines de victimes et plus d’un million de personnes déplacées.
Avec ses 44 rivières et ses 81 barrages, le Kerala est un des États les plus vulnérables aux inondations en Inde :
“Il n’est pas rare que de fortes précipitations provoquent des inondations et des glissements de terrain au Kerala, où les zones humides et les lacs qui servaient autrefois de protections naturelles contre les inondations ont disparu en raison de l’urbanisation et de la construction croissantes…
De nombreux facteurs contribuent aux inondations, mais le réchauffement de l’atmosphère causé par le changement climatique rend les précipitations extrêmes plus probables.
Le monde s’est déjà réchauffé d’environ 1,2 °C depuis le début de l’ère industrielle et les températures continueront d’augmenter à moins que les gouvernements du monde entier ne réduisent considérablement les émissions.”
Il est sûr que chaque citoyen peut agir, regardez notre ami Plavu Jayan, qui a planté plus de 20000 arbres, l’importance des arbres est connue pour la lutte contre le réchauffement climatique.
La gestion, à un niveau plus large, des 16 parcs nationaux, au Kerala, contribue à la conservation de cette belle nature et de notre environnement.
Pour aider à la gestion de la nature, nous avons aussi des écologues comme ma voisine Jis, qui vient d’être honorée, en recevant un premier prix attribué aux jeunes chercheurs travaillant dans le domaine de la conservation de la nature ; le prix attribué par la WCB (Wildlife and Conservation Biology) Research Foundation.
Toutes nos félicitations à Jis, qui a été ma porte-parole et mon porte-plume pendant le premier et long confinement. Elle porte un intérêt sans faille à vous chers enfants, même si elle est actuellement très prise par ses travaux :
Elle vient me saluer dans mon petit pré, à chaque fois qu’elle redescend de la montagne d’Idikki.
Emmanuel et Henri m’ont dit que vous êtes en vacances ce soir, aussi je vous souhaite de très bonnes vacances et vous fais de gros bisous.
On se retrouve le 8 novembre.
Shila