Lettre de Shila : “Surfer la plus haute vague du monde”

Bonjour chers enfants, comment allez-vous ?

Ce matin, mon cher Kuttan m’a emmené sur le bord de la plage. Il y avait des humains sur des drôles de planche qui virevoltaient sur les vagues :

Humm, je vous avoue que ces prouesses m’ont donné envie de m’y mettre à mon tour, mais je ne sais pas si la planche peut me porter. Kuttan m’a encouragé, affirmant qu’il avait vu un éléphant s’amuser des vagues :

Oui, bon, j’aimerais un moniteur ; je ne sais pas si je puis encore surfer avec autant d’aisance.

Mon cher voisin Henri, à qui je racontais mon désir naissant au retour de la plage, et mes appréhensions, me dit que par chez vous, les vagues sont toutes aussi petites que par chez moi, mais que vous aviez inventé une chouette façon de vous éclater, en mettant une voile en plus de la planche :

Wouaouuuuu, que cela doit être top de s’envoler en prenant pour tremplin la vague, je vous envie chers enfants.

Mais… Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer le surf ?

C’est vrai quoi, il faut être un peu bizarre pour avoir l’idée de filer le plus possible avant que la mer vous avale.

Emmanuel, l’ami de mon cher voisin Henri, qui nous téléphonait pour prendre des nouvelles d’Henri et de ses coups de soleil, m’a raconté que les humains ont inventé voici très très longtemps cette machine à rester debout sur et dans la vague.

Ah d’accord, j’ai compris, il faut être né dans le Pacifique pour avoir de telles inspirations. Ouais ! C’est sans doute parce que leur océan est le plus grand du Monde.

Henri m’a dit que je me trompais : la plus haute vague surfée, d’après les humains, fut au large du Portugal, pays de Vasco de Gama dont je vous parlais dans une précédente lettre :

Mais alors, les plus hautes vagues de notre planète sont-elles devant le Portugal, créées par l’océan atlantique ?

Henri, Kuttan et Emmanuel m’ont dit que c’est une question difficile, a priori, la plus haute vague jamais observée par les humains fut en Alaska, le pays des terres froides dont je vous parlais :

Chers enfants, notre terre nous réserve plein de malices enthousiasmantes ; je suis heureuse de partager avec vous la fantaisie de pouvoir les chevaucher. Allez hop ! On y va :

A demain,

Bisous,

Shila