En plus de s’entrainer les lundis et jeudis de 18 à 20 h, les jeunes de la maison de la musique ont profité, comme depuis deux ans, d’une master class avec leur marraine, Corine Marienneau. Objectifs avoués de ce stage : peaufinage des nouvelles compositions de groupe et travail individuel avec chaque enfant.

Tantôt à la guitare, tantôt à la bass, et sur cette photo, à la batterie, l’ancienne bassiste du groupe « Téléphone » est venue redonner un petit bout de son expérience aux jeunes musiciens, en formation permanente avec Arnold Toutain. Elle avait promis de parrainer la Maison de la Musique et elle tient ses promesses. Depuis la dernière session, l’attente (une dizaine de jours) a été longue ; et le jour J est enfin arrivé. Certains enfants qui devaient partir en week-end ont choisi de rester pour cette master class.

Corine a pris le temps de voir individuellement chacun des enfants. Sa polyvalence lui permet de trouver les mots justes pour réajuster « le jeu », les attitudes ou « le phrasé » de chacun. Avec beaucoup d’humour, elle a abordé des exercices de vocalises et d’autres méthodes jusque-là inconnues de tous. Nous nous sommes pris au jeu et la majorité des enfants ne se sont pas rendus compte qu’ils apprenaient ainsi à sortir leur voix de leurs tripes.

Cela promet de beaux morceaux très « rock and roll » pour le spectacle du jeudi 3 juillet 2014, qui aura lieu dans la salle du centre Georges Brassens, à Saint martin Boulogne!!

Certains enfants ont regretté d’avoir oublié de s’entraîner depuis la dernière session. D’autres ont regretté d’avoir perdu leurs tablatures et/ou le schéma des chansons. Oui, ils l’ont regretté parce que la marraine ne laisse rien passer. Elle leur a passé un gentil savon ! Tous ont baissé la tête, honteux de décevoir celle qui croit tant en eux et qui a pris le temps de leur prodiguer des conseils individualisés.

Cependant, la bonne humeur n’a pas cessé d’être présente dans l’air qu’ont respiré les enfants ce week-end à la Maison de la musique, sous des airs enchanteurs et vivifiants, dans une ère où la musique semble adoucir les mœurs et où il ne semble pas avoir de la place pour l’éphémère.